John - Partie 2
La lumière s’éteint d’un seul coup, plongeant la couloir dans une semi pénombre. On n’entend plus que la respiration saccadée de l’homme, excité, tendu comme le fil de l’arbalète : il caresse comme un collégien en manque la poitrine de la jeune femme et il gémit à chaque fois qu’elle lui touche son sexe.
Puis elle se retourne. Il remarque alors pour la première fois qu’elle est légèrement typée asiatique. Un très joli visage, avec d’attirantes lèvres rouges. Et un sourire chaleureux. Un long baiser à nouveau et John se remet à gémir quand elle le touche à nouveau de la main. Un clin d’œil mais une seconde plus tard, elle est à ses pieds. Sur la moquette du couloir.
Pendant 2 secondes il se demande où elle est. La demi pénombre et son état un peu alcoolisé ne l’aident guère. C’est en sentant des mains s’activer sur l’ouverture de son pantalon qu’il comprend. Il baisse la tête et pousse malgré lui un gémissement rauque. Le plus naturellement du monde, elle est en train de libérer sa virilité.
Il se sent défaillir en sentant ses doigts serrer son pieu et commencer le plus naturellement et le plus doucement de le masturber presque tendrement.
Le couloir est quasi sombre, seules les lumières des issues de secours et celles indiquant le chemin pour fuir en cas de nécessité sont allumées. Il est tard, plus personne ou presque ne passe. Tout le monde dort. Le sol est avec une profonde moquette qui amortit les bruits de passage. Seul un long gémissement vient perturber le silence agréable de cet hôtel. Un gémissement de plaisir. Celui que pousse John s’en trop s’en apercevoir ni faire attention. Car il est concentré sur les sensations divines qu’il ressent. Celles de son sexe avalé par une bouche
Il essaie de se souvenir de la dernière fois qu’il a été sucé. Mais sans succès. Cela dit, ça doit remonter à pas mal de temps. Ces sensations sont divines… cette bouche est attentionnée, avalant déjà la moitié de son membre et faisant rapidement des allers et retours. Oh et puis maintenant cette pointe de langue qui vient délicatement titiller le frein et caresser le gland si sensible. Qui le frôle, le cajole, l’entoure, l’excite. Avant que la chaleur de la bouche vienne gober à nouveau la tête gorgée de sang et si sensible à la moindre sollicitation…
John ne sait plus combien de fois ce manège a eu lieu. Cette alternance de caresses et de sexe avalé. Il en perd la notion du temps, sa tête tourne. La seule chose à laquelle il se raccroche, c’est qu’il ne veut pas que cela s’arrête. Mais il ne veut pas non plus jouir ici dans cette bouche. Pas si tôt. Et cette bouche s’attache à faire monter la pression, comme si elle cherchait à aspirer son sperme…
Fort heureusement, la sonnerie de l’ascenseur arrivant et ouvrant les portes arrête cette caresse magique. Vite ! Il faut rentrer dans la chambre ! Si cela se trouve, les personnes ne viendront pas de ce côté de l’hôtel, mais meix vaut ne pas prendre de risque. A regrets, elle quitte le sexe dressé et se tourne vers la porte. Le bruit caractéristique de la carte magnétique ouvrant la serrure et la porte s’ouvre. Elle glisse une main en arrière, attrape délicatement le sexe toujours dur et fait avancer John de cette manière. La pote se referme doucement derrière lui.
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