Blake

Pendant ce temps à la boutique d’armes, Haydée aida Barnett dans ses tâches ménagères, sous le regard assassin de Seless.

Lorsque Blake fit son apparition, trempé et grelotant. Seless se précipita alors pour l’accueillir.

- Oh ! Blake ! Ne repars plus jamais !! s’écria- t- elle en se jetant sur lui, puis celle-ci recula, en sentant sa puanteur.
- Pouah !! Où as-tu encore trainé !? hurla- t- elle
- Dans les égouts pourquoi ? répondit-il ironiquement
- Je vais te faire couler un bain, lui dit-elle avec dégoût.

Puis elle partit sur le champ, Haydée l’accueillit avec son meilleurs sourire. Blake lui retourna le sien mais devint vite anxieux. La petite Reila comprit alors.
- Désolée princesse, ça va nous prendre plus de temps que prévu, affirma t-il nerveux.

Haydée baissa les yeux, le doute la gagnant. Le jeune homme lui tapota l’épaule avant de partir se nettoyer.

Seless remplit la baignoire, de sceaux d’eau qu’elle avait préalablement chauffé au feu. Puis elle rassembla les vêtements de Blake et décida de les lui apporter. Elle entra dans la salle de bain alors que le jeune homme était en train de se la grasse à l’eau froide, faisant partir la moitié de la crasse. Avant de prendre place dans la baignoire sous le regard lubrique de la jeune fille.

- J’ai retrouvé tes vêtements Blake ! J’espère qu’ils te vont encore ! affirma t- elle, en le lorgnant.
La jeune fille lui sourit, en venant s’assoir sur le rebord de la baignoire
- Je te sens contrariée ! lui lança t-il en lui caressant le dos

- Comme à chaque fois que tu ramèneras une fille ici ! Où l’as-tu trouvée celle-là ? Miss “ relations professionnels “.

Le jeune homme éclata de rire.
- J’avais besoin de quelqu’un pour Reilisium et elle avait besoin d’aide aussi donc, répondit-il simplement.
- Avoue surtout que tu voulais te taper une Reila ! fit-elle agacée
- On ne peut rien te cacher ! Tu viens me rejoindre ? lui proposa t-il, en défaisant le haut de Seless.

La jeune fille se déshabilla, dévoilant sa petite poitrine, avant de rejoindre le jeune voleur dans son bain. Celui-ci dévora ses petits boutons à peine formés qui s’offraient à lui, faisant gémir Seless. Ne pouvant se retenir d’avantage, elle s’empala sur lui, bercés par l’eau chaude du bain. Blake contempla cette sublime créature en devenir, qui ondulait sur lui. En voulant plus, il se leva la retournant par la même occasion, avant de se plaquer contre ses fesses rebondies. En maintenant une jambe dans les airs avec l’autre sur sa hanche, Blake la pénétra frénétiquement, lui délivrant des puissants hanches. Il la fit bramer d’un cri rauque jusqu’à ce qu’il se déchargeât en elle.

Haydée

Seless installa Haydée dans la chambre d’ami qui avait l’habitude d’accueillir Blake.

Plus tard dans la soirée, la petite Reila n’arrivant pas à fermer l’œil sortit de sa chambre. Intriguée par une lueur provenant du rez-de-chaussée, elle descendit les escaliers. Apercevant Blake qui travaillait sur un plan à la lueur d’une bougie.
- Retourne te coucher, je te rejoindrai après, lança-t-il dans ses plans.
- C’est aussi valable pour toi, lui dit-il, sourire aux lèvres.

Haydée s’offusqua puis vint s’assoir à côté de lui. Saisissant un des stylos, écrivant ses doutes sur un coin de la carte.

- Que va-t -il se passer maintenant ?

- Il va falloir aller chercher l’argent chez les Guanas, répondit-il avec sérieux.

La petite Reila hocha de la tête, inquiète.

- N’y a t-il pas d’autres moyens ? Seless m’a parlé d’Angélica, une amie à toi qui pourrait nous aider, écrivit-elle avec assurance.

- Elle livre des prostitués à Jérémiah pour qu’il les amène au prince et ses invités, coupa t-il sèchement.

Haydée se figea, tétanisée.
- Je pourrais me déguiser, il ne me reconnaitrait pas et on en profiterait pour fuir, persista-t-elle
- C’est hors de question ! lui répondit-il déstabilisé.

La petite Reila, surprise par sa réaction, s’obstina.
- Crois moi ! Lorsqu’elle aura posé ses griffes sur toi, elle ne te lâchera plus ! Elle te brisera jusqu’à ce que tu ne sois plus qu’une jolie poupée vide ! Ensuite elle te vendra aux pires pervers qui paieront le prix fort ! lui déroula t-il en la regardant dans les yeux.

La petite Reila, choquée, tremblait de tout son être.
- Et surtout si je viens avec toi, ajouta-il irrité.

Haydée commença à sombrer dans le désespoir lorsque Blake posa sa main sur son épaule la réconfortant. Elle se résigna à écouter le plan d’attaque du jeune voleur.

Lorsqu’il eut terminé, il accompagna la petite Reila jusqu’à sa chambre.
- Tu devrais te reposer un peu, nous partons dans quelques heures, lui conseilla-t-il.

Haydée hésita un instant avant de hocher de la tête. Puis il partit rejoindre Seless dans sa chambre

Will

Pendant ce temps, Will arriva devant le palais royal. De nouveau dans sa robe transparente, elle avait pris soin de dissimuler des outils de crochetage, dans son épaisse chevelure. Elle se présenta aux gardes qui la laissèrent passer.

Will était bercée de nostalgie, rien n’avait changé depuis sa fuite. Le jardin, les grandes marches en marbres blanc et les arabesques des grilles en fer forgé. Les serviteurs avaient placé des lanternes aux marchés pour illumine le grand palais

Elle savait pertinemment qu’elle devait gagner leur confiance. Afin qu’elle puisse épier les faits et geste du prince pour passer à l’action. Ceci impliquait de profiter du sommeil de Jérémiah pour agir.
Vu qu’elle connaissait parfaitement tous les recoins de son ancienne demeure, avec un peu de chance elle pourrait assouvir sa vengeance en une nuit.

Jérémiah l’accueillit à bras ouvert et lui fit un rapide tour, avant de l’emmener à la salle réservée aux hauts gradé et autres généraux. Dans cet immense fumoir, Will découvrit plusieurs généraux, entrain de discuter autour de verres en bonnes compagnie. Traversant cet épais écran de fumé, l’odeur du tabac froid et des cigares lui piquaient les yeux. Jérémiah vint saluer brièvement ses collègues, présentant Will aux différents hauts-gradés. Celle-ci leur sourit, en tachant de mémoriser chacun de leur visage. Ils discutèrent un long moment de ragots et de potins autour de verres de vin rouge, Will fit semblant de boire.

Au cours de la discussion, elle apprit que le jeune prince s’était installé dans l’ancienne chambre de ses parents.

- Pardonnez moi, je vous embarrasse encore, chuchota t-elle à l’oreille de Jérémiah.

- Qu’y a-t-il ? lui demanda t-il concerné

- J’aurais besoin de m’allonger quelques secondes, si c’est possible ? lui fit -elle en lui caressant la cuisse.

- Allons dans mon bureau, lui dit -il en effleurant son menton avec son pouce.

Puis il s’excusa auprès des généraux avant de s’isoler avec Will. Il la conduisit dans son bureau, refermant la porte à clé derrière elle. Will se figea en contemplant le portrait de sa mère au mur.

Pendant que Jérémiah passa ses mains dans sa chevelure, défaisant son chignon, faisant tomber son kit de crochetage par la même occasion. Il lui massa délicatement la nuque. Will révulsée, dût se resigner à le laisser faire. Elle se crispa, en sentant son souffle haletant, au creux de son oreille et son pénis en érection contre ses hanches. Elle baissa les yeux ne pouvant se résoudre à affronter le regard de sa mère.

Jérémiah s’empressa de la plaquer contre sa table de travail. Il s’attaqua sa nuque, agrippant sa poitrine d’une main et défaisant sa robe de l’autre. Laissant le vêtement glisser le long de ses courbes. Will demeurait inerte pendant qu’il retirait ses sous-vêtement, en ne lui laissant que ses bottes au pied, un profond dégoût l’envahit.

- Qu’y a-t-il ? Vous tremblez ma chère, lui fit Jérémiah, concerné

Will ne répondit pas luttant contre ses pulsions meurtrières.

- Vous êtes encore intacte ? N’ayez crainte, je suis un homme patient, lui souffla t-il dans l’oreille.

Will se raidit, serrant les dents et les poings, pendant qu’il enfonçait ses doigts en elle. Elle se mit à gémir, simulant une quelque conque jouissance, pendant qu’il mordit ses mamelons. Il la souleva et la posa sur son bureau, les jambes écartées, puis il la pénétra délicatement, la faisant hurler. Will ferma les yeux, imaginant quelqu’un d’autre, pendant qu’il bougeait de plus en plus sur elle, se retenant de vomir. Lorsqu’elle s’humidifia sous les caresses intimes de Jérémiah, celui-ci pressa ses mamelons émergeants, la faisant se cambrer de plaisirs malgré elle. Lorsqu’il s’arrêta, en se déversant en elle. Jérémiah se releva en remettant son pantalon, pendant que Will se couvrit confuse et profondément écoeurée.

- Vous lui ressemblez tellement ! A part les yeux peut-être, lui avoua t-il en regardant le portrait de la défunte reine.

Will le fixa avec méfiance, le fusillant du regard.

- Ces yeux magnifiques d’un noir absolu, vous les avez hérité de votre père, je présume, lui dit-il en la dévorant des yeux.

Will se tut, en remettant sa robe.

- Je voulais dire de votre vrai père, Ondal le protecteur royal ! N’est ce pas, Willema, princesse d’Orald, lui avoua t-il amusé, un sourire démoniaque aux lèvres.

Will se glaça, démasquée, des sueurs froides parcoururent son corps.

- A l’heure actuelle, mon frère a déjà dû encercler l’Orfenia ! lui dit -il avec sur un ton glacial.

La jeune femme se prépara, déchirant discrètement sa robe, elle s’approcha de la porte tout en jaugeant la distance.

- N’ayez crainte, je me battrai pour vous garder comme je l’ai fait pour ce tableau, lui lança t-il les yeux pleines d’envies.

- Malheureusement, je ne suis pas qu’une jolie petite chose ! lui avoua t-elle.

Elle claqua son talon contre le sol, faisant sortir une lame secrète de la pointe de sa boite. D’une vitesse fulgurante, elle balança son pied contre le visage de Jérémiah. Celui-ci eut juste le temps de se protéger avec sa main, déviant ce coup fatal. La main transpercée, il saisit Will par la cheville la jetant contre les murs avant de récupérer son fusil, tirant sur elle. Celle-ci bondit derrière le bureau, le retourna en l’utilisant comme bouclier, face au coup de feu de Jérémiah.

Elle saisit un fauteuil qu’elle jeta contre la fenêtre brisant la vitre avant de sauter du premier étage, en regagnant le sol. Il lui fallait à tout prix rejoindre l'Orfénia et avertir Hàlcon.