CE SOIR

Moins d'une minute de lecture

Ce soir, il y a de nouveau cette odeur âcre de vieux bois humide, que l'on peut sentir dans de vieilles maisons, des églises ou des écoles après les grandes vacances.

Une odeur de passé.
C'est un parfum qui m'interpelle le nez, parce que je la trouve à la fois écoeurante et agréable. Une fragrance légère et fleurie, mêlée à celle de l'humus, lente décomposition de tout ce qui est sans vie.
Je vais me laisser dériver dans ces effluves, m'y laisser flotter.


Je vais m'y dissoudre, goutte à goutte.

Mardi 11 février 2020, à Bugarach.


Annotations

Vous aimez lire MAZARIA ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0