MAZARIA, 04,04,2020 :
Temps et lieux se mêlent en un accord parfait qui me porte vers ces existences passées ou vers de possibles futurs.
Que faire si ce n'est traverser la taïga et rêver en regardant ces immensités blanches d'hiver. Ces déserts sans sable ni chaleur hormis celles du feu et des cœurs. Qui a survécu à ce froid terrible, mordant ? Quels furent mes ancêtres, dans ces yourtes chaleureuses ? Mes ancêtres, ou ceux de Mazaria.
Peut-être ou pas.
Mais le mugissement du vent me berçait et me berce encore. S'y mêlait le chant des loups.
Mais ici et à présent les loups se font rares, attendant des temps meilleurs. Cachés, silencieux, ils courent aux pleines lunes et aux nuits noires, Maîtres des rêves des humains, ces êtres malfaisants égarés dans un monde n'ayant plus ni sens ni beauté, où le sauvage est ennemi à abattre.
À Bugarach.
Mazaria/MCL
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