Qu'ils sont doux les parfums du chèvrefeuille et de la vanille, exacerbés par la chaleur, comme celui de la rose gracieuse.

La puanteur de la pourriture me tirent les larmes, ces fleurs ont été resplendissantes, avant...

J'aime l'odeur du café et du pain grillé flottant dans les rues encore quasi désertes, au petit matin.

Émanations âcres sortant du poêle sans flammes ou fluide immatériel que le corps des sorciers est censé émettre, frisson.

Délicate fragrance de la discrète violette et de la fleur d'oranger...

Vapeurs méphitiques, sorties des cercueils éventrés expirant leurs souvenirs, et qui envahissent mes narrines, à me faire pleurer de dégoût.

Elle m'ensorcellent les exhalaisons du feu de bois dans l'âtre, celles de l'humus et des champignons après la pluie.

Restes méconnaissables à l'odeur fétide qui rampe dans ce dépotoir, j'ai peur.

Et qu'il est appétissant le fumet de ce plat de légumes au curry, mijotant doucement et cotoyant celui de la belle tarte aux pêches refroidissant sur le bord de la fenêtre.

Relents de mort emballée qui s'échappe du cellophane, faut que je sorte de ce temple du progrès, avant de vomir.

Délicieuses effluves des draps frais lavés qui volent et sèchent au vent d'automne et me rappellent des images d'antan.

Bouffée d'air putride de tombeau, remugle de crypte, mes mains tremblent.

Les senteurs du marché et celles de la rivière ont quelque chose de doux et fort, comme l'encens aux volutes puissantes et celles d'une tasse de chocolat chaud en hiver.

Boire les arômes de tout ce que j'aime avant que cela ne soit pestilence de tout ce qui meurt et se liquéfie...

Mazaria