Le Patriarche
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J’entends encore la flûte
Qui se mariait si bien
Avec les cris de lutte
Où se perdait ta voix.
Sur le Mont Interdit,
Deux lames s’entrechoquent,
Deux destins se sourient ;
C’était la belle époque.
Parmi les morts tu vis,
L’Ange blanc à ta porte.
Il t’attend dans l’oubli,
Le cœur lourd de remords.
Ton retour à la vie,
Baiser de l’Empereur,
Souffle au Mont Interdit ;
Le prix de son erreur.
Une flûte et un orgue,
C’est le doux chant d’amour.
La voix de l’Ange sonne
Pour demain et toujours.
Ce soir, il pleure encore,
Sur le Mont Interdit.
Pour effacer tes torts,
L’Ange sera maudit.
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