Où Queenie a de la visite

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Le corps a chaud, la tête cogne, les yeux pleurent. Les boucles blondes sont là, elles ne bougent pas. La pièce est noire. Le corps tremble, l’air manque, la voix crie. Les boucles blondes bougent :

- Quennie ? Queenie, ça ne va pas ? Mais tu as trop chaud, tu transpires.

La voix crie, la tête tape de plus en plus fort. L’air manque de plus en plus. Les yeux roulent, la voix tressaute.

- Bon sang Queenie qu’est-ce qu’il se passe ? Tu es malade ? Attends-je te découvre un peu, tu as beaucoup trop chaud. Merde, qu’est ce que je dois faire… Attend je rallume le haut-parleur.

La voix hurle, le corps brûle. La porte s’ouvre, Dane est là.

- Bonjour Queenie. Que t’arrive-t-il ? Comment as-tu fait pour te découvrir ? Mais tu as de la fièvre ! Attend, je vais te relever un peu.

Les yeux cherchent les boucles blondes… Elles ont disparu.

Les bras la soulèvent, le corps à mal, la voix crie. Les yeux cherchent les boucles blondes.

- Ah oui ce ne sont pas des blagues, tu as 40°. Mince… Je vais chercher de quoi te rafraichir un peu et faire tomber cette température.

La porte s’ouvre, Dane sort, il parle fort. La tête cogne de plus en fort. Les yeux cherchent les boucles blondes. Il est là, il parle doucement :

- Tu es malade Queenie. Je suis désolée je dois partir avant qu’il ne revienne. Je repasse plus tard. Ils vont te soigner. Bon courage.

Les yeux pleurent. Les boucles blondes ouvrent la fenêtre et disparaissent.

Dane et Astrid sont là. Ils parlent fort, la tête cogne, la voix crie

- Elle a 40°, je l’ai trouvé comme ça. Je ne m’explique pas comment elle a pu se découvrir toute seule. C’est quoi c’est air froid ?

Dane pose les tissus contre la peau, c’est froid, le corps tremble.

- Là regarde, la fenêtre est ouverte.

- Elle était fermée quand je suis entré, j’en suis sûr. Mais que se passe-t-il ici ?

- Il y a du vent dehors, la fenêtre devait être mal verrouillée.

Astrid ferme la fenêtre. Le cœur bat très fort. Le corps brûle. L’air manque.

- Ça n’explique pas comment elle a fait pour retirer les couvertures non ?

- Oui, c’est bizarre, mais quelqu’un a dû passer.

- Quelqu’un ? en pleine nuit ? Non ça ne tient pas debout

- Bon pour le moment l’urgence c’est de faire tomber cette température pour éviter les convulsions. Peux tu aller chercher un soignant ?

Astrid caresse le front avec le tissu froid, c’est agréable… tout est noir.

- Elle revient à elle !

Le corps est nu entouré de froid. La tête ne cogne plus. Les yeux brûlent encore. Les yeux voient Dane, il tient la main, il parle d’une voix douce :

- Et bien Queenie tu nous as fait une sacrée peur. Ça va aller mieux maintenant. Astrid tu veux bien m’aider à enlever la glace, ensuite nous lui poserons un drap léger sur le corps. Astrid ?

- Oui oui, j’arrive… regarde ce que j’ai trouvé par terre.

Les yeux essaient de voir ce qu’Astrid a trouvé. Ils ne voient rien, la voie râle.

- C’est une clé ?

- On dirait bien, mais qu’est-ce qu’elle fait là ? Elle n’y était pas hier soir, j’en suis sûre j’ai nettoyé le sol, je l’aurai forcément vue.

- Astrid, il y avait quelqu’un dans cette chambre, ça ne fait plus aucun doute. Queenie découverte, la fenêtre ouverte et maintenant cette clé. Je vais rester avec Queenie pour la fin de la nuit.

Les yeux roulent, le cœur bat fort. Les boucles blondes ne viendront plus, les yeux pleurent.

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