****** Le vide de l'espérance. Le vide de l'ignorance. Le vide de l'âme. De l'amour infâme.*****

   Je regarde en moi. Les jours affamés qui précède à une lenteur extrême, l'envie qui déchire mon cœur de mon âme, ce sentiment d'amour. Ce sentiment que seul toi me procure. Ma vie n'est plus la même avec ou sans toi. Oui, tu as encombré chaque recoin de mon cœur, chaque putin de recoin de ma tête! Tes yeux, ton cœur, tout... tu as pris possession de mon âme. Comme le diable hante certains cauchemars, toi tu hantes ma vie. J'ai sus, je savais et je sais. Cette douleur. Cette euphorie. Cette spontanéité. Tu en es l’auteur. Tu es l’écrivain. Du reste de mon existence.

   La vie n'a point de remords lorsque celle-ci se met à te dévoiler les pires facettes de tes peurs, tous les instants passés te font survivre ta vie. Tu regrettes, tu te mens à toi même, tu te façonnes de doute, de rancœur, d'animosité qui te mette à te tromper. Je ne vis plus un seul moment sans me questionner. Les actes les plus irréparables sont commis par les fondateurs des choix néfastes. Si tu tombes bas, tu ne peux pas échapper, ni fuir. Le seul moyen c'est de te laisser tenter, de succomber.

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   Je suis arrivée au plus bas, de parfois à souvent, puis, comme beaucoup, quotidiennement... Tu deviens seule et triste. L’ombre de ton corps. Tu te demandes si tu es encore vivante, chaque jour. Tu te demande si même la douleur existe, puisque… Tu ne ressens. Rien.

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   Ces heures défilent chaque jours, chaque fois tu les vois qui se suivent. Les gens que tu croises ont ce bonheur dans leurs yeux, dans leur voix. Mais toi. Oui, toi. Tu ne l'as pas. Tu. Es. Seul. Perdu. Tu attends ton moment. C’est peut-etre ça le destin… Mais... Existe-t-il vraiment ?