Le feu brûlait dans la cheminée, le vin faisait briller les yeux et alanguir les mouvements. On devenait sensation dans la chaleur de la nuit d'hiver.

Féline, alanguie et amoureuse, Gabrielle se frottait contre le corps de son amant.

" Cette femme est impossible !

- Je sais ! Tu te répètes, André.

- Mhmmm. N'es-tu pas fatiguée de ta chevauchée ?

- Je songeais à une autre chevauchée...

- Tu veux monter un autre cheval ? J'ai un étalon très calme dans mes écuries. Bayard."

André rit, mais Gabrielle se rapprocha de sa bouche.

Elle fit la moue en se reculant, le drap tomba, dévoilant ses seins et son ventre doux.

" Bayard. Très bien. Puisque je n'ai le droit qu'à des canassons...

- Tais-toi, femme !"

André saisit Gabrielle et la coucha sur le lit. Les jambes s'écartèrent pour lui et il en devenait fou.

" Une autre chevauchée ?

- Tu ne veux pas que je te montre mes talents de cavalière, très cher ?

- Dans ce cas... Montre-moi et je me ferai un plaisir de rectifier ta position.

- Tu verras. Tu auras autre chose en tête que ma position.

- C'est à voir !"

Ce fut vite vu.

Gabrielle s'assit à califourchon sur son amant, les cuisses entourant sa taille et elle entama un trot enlevé endiablé.

Même si la position n'était pas parfaite, le célèbre éleveur de chevaux n'avait pas l'esprit pour la rectifier. Il fermait les yeux et murmurait doucement le prénom de sa compagne.