En fait, il manque une fin à cette histoire, c'est un comble quand on les adore.

Je vais vous raconter les coulisses, il doit vous manquer un ou deux chapitres pour que vous compreniez mieux, et comme je n'écris pas de poésie, je me sens obligée de vous narrer les faits dans leur réalité.

Pour le début, tout est vrai.

J'ai découvert les textes de Jacques par hasard, et j'ai mis quelques commentaires. Pour le moment, rien de trop méchant.

Et une de ses réponses (à la fois évasive, mais aussi très plausible) alors que je devais lui dire qu'il fallait arrêter de tuer les femmes de sa vie, a instillé chez moi un doute énorme...

Et les trois rouages de mon esprit romanesque ont inventé un scénario où l'auteur avait vraiment perdu un être cher.

Et moi, je piétinais tous ses magnifiques hommages avec des blagues à deux balles.

Je me suis sentie très bête, vraiment très très bête.

J'ai retiré mon commentaire et me suis excusée platement en message privé.

Jacques m'a rassurée en m'expliquant qu'il n'écrivait que de la fiction.

Je cherchais alors une idée pour écrire un texte un peu plus long et je me suis dit que je pouvais faire quelque chose de cette aventure.

Voilà le résultat !

J'ai évidemment bien ri en l'écrivant mais tellement plus en vous lisant.

Rafistolette, on ne sait pourquoi, a inséré un "Nom d'une pipe!".

Et-là, c'est parti en sucette...

Jacques, comme d'habitude, a répondu par un sonnet, qui m'a quelque peu assommée.

J'ai compris le début, mais bien sûr, pas la fin.

Mais maintenant, je ne dis plus rien, je fais comme si j'avais compris.

La morale de cette histoire, c'est que, si un jour, dans mes annotations ou dans mes commentaires, je vous griffe ou même vous assassine, je vous demande déjà pardon. Vous saurez désormais que je ne suis qu'une brute mais toujours pleine de remords.