Chapitre 3 : Le vieux (ou quand on comprend le véritable sens de "L'habit ne fait pas le moine")
Elle sentie une gouttelette d’eau sur sa jambe. Elle se demanda s’il y avait de l’eau au paradis, avant de se reprendre car elle n’avait jamais cru à tout ça.
Elle ouvrit les yeux.
Sous ses pieds se trouvait un torrent. Les gouttelettes d'eau sur sa jambe n'étaient que des éclaboussures dues au fort courant de l’eau. Elle leva les yeux.
Et se trouva nez à nez avec un vieillard qui lui souriait de toutes ses dents. Elle se souvint du pari. Et ne trouva qu’une seule chose à faire pour montrer son mécontentement.
Elle gémit.
- Ah ! J’ai gagné ! Je t’ai sauvé ! lui cria le vieux.
- Techniquement, non, vous ne m’avez pas sauvé vu que mon but était de mourir.
Le bonhomme leva les yeux au ciel et grommela :
- Oh, tu sais, la mort, c’est très superficiel, au fond.
Elle le regarda, perplexe.
- Pourquoi je ne suis pas morte ? Et pourquoi je... lévite au-dessus de la rivière ?
Le vieil homme fronça les sourcils. Il leva la main et son corps à lui se mit à flotter comme celui d’Alix. Sa main s’était éclairé d’un feu bleu, semblable au bleu de l’eau. Alix pâlit. Elle comprenait. De la magie. Comme dans les films.
- Je... Cette magie, est-ce qu’elle peut faire d’autres choses ? Du genre brûler une fleur, ou casser une baie vitrée ?
Il la sruta et se mit à parler dans une langue inconnue.
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