Problème n°2

13 minutes de lecture

Dimanche 24 Mars : 10 heure du Matin.

"Comment était Mère avant ?" pensait Marie en se réveillant dans une grande chambre décorée élégamment. La lumière aveuglante illuminant la pièce l'avait réveillée, sa tête était lourde, tout autant que son corps, elle commençait à se demander où elle se trouvait, et ce qui s'est passé la veille. Sa mémoire était brumeuse au réveil, et se remémorant peu à peu la violence de sa mère, elle se mettait à trembler et à se lamenter sur son comportement pitoyable.

Au dessus d’elle, la toile de soie rouge d’un lit de haut de gamme, des murs aux motifs de lune argentée sur un fond bleu nuit, et des draps épais d’un blanc immaculé. Elle touchait son estomac, et sentait des fils durs au dessus d’une plaie encore douloureuse, elle se relevait délicatement avec des cheveux en bataille, comme un manteau d'or qu'elle portait sur ses épaules. La grande porte en bois de chêne s’ouvrit sur Amanda , accompagne de trois hommes en costumes modestes.

Marie était prise de stupeur, sous son visage souriant inchangeable, elle n'avait pas imaginer une seule seconde voir ses frères et son père dans la même pièce que celle-ci, avec une expression inquiète sur leur visage. Peu importe le nombre de fois qu'elle les avait appelé, ils n'ont jamais répondu, jamais pris de ses nouvelles, alors qu'elle leur avait déjà parlé de la brutalité de sa mère. Ils ne l'ont jamais prise au sérieux et l'ont certifié qu'elle n'était qu'une folle, avec une haine profonde pour sa propre mère.

Pourtant, s’attendre à toutes les circonstances possibles, sans le montrer, était une discipline qu’elle a apprise dans son enfance. Amanda s’assit sur la belle chaise de velours, et lui souris avec gentillesse :

  • Tu vas mieux, Marie ? demandait Amanda, avec un grand sourire. Tes frères et ton père sont venus te voir.

Elle réalisait qu'elle était dans la demeure de la famille McGarden, connue pour être l'une des plus grande de l'Angleterre, elle se tenait droite, assise dans la lit douillet, et inclinant légèrement la tête, elle afficha sur son visage boursouflé un doux sourire amicale, et lui a répondu :

  • Je vais vien, merci Amanda, mais je n'ai pas de frères, ni de père. Souriait innocemment Marie, niant leur existence.
  • Ne dis donc pas ceci, mon enfant. Nous reviendrons une famille heureuse, avec ta mère et toi. déclara son père, Arnold, avec un faible sourire.

Le silence et le regard froid étaient la réponse de Marie face à cet homme qu'elle assumait comme son père au niveau de la génétique, mais étranger du côté de ses sentiments qu'elle avait enterré. A ses yeux, il n'était qu'un homme plein d'ambition qui ne s'est jamais intéressé une seule fois au bien de sa fille. Il savait pertinemment la violence que Marie subissait, et n'a jamais agit en tant que "père" envers elle, et a préféré s'éloigner de sa fille.

Marie possédait deux frères jumeaux, âgés de vingt ans, l'un était professeur de biologie, Chris, l'autre était professeur de mathématiques, Bryan. Ils ont toujours été choyé par leur parents, bien avant la naissance de Marie, toujours entouré de tout ce qu'ils voulaient et de l'affection de ses parents. Ils étaient le parfait contraire de la jeune fille blonde, qui n'a jamais eu ce genre de chose de la part de ses parents.

Le visage de Chris se rapprochait du sien avec rapidité, il essayait de prendre sa température en posant son front sur le sien, et elle lui mit une claque soudainement avec le peu de force qu'elle avait. Le son de la gifle résonnait dans la chambre, surprenant Amanda et les trois hommes, car elle gardait toujours un sourire parfait sur les lèvres. Elle refusait pertinemment à ce qu'on la touche, surtout s'il s'agissait de sa propre famille.

  • Ne t'approche pas autant, insecte ! Répondit Marie d'un ton froid et glacial.

Elle ne mâchait pas ses mots, toujours avec un discours soutenu, montrant son respect envers ses aînés. Chris sentit une douleur aigu lui parcourir la joue, une plaque rouge a coloré sa joue blanche, et il s'est mis à hurler et à pleurer, comme un petit enfant. L'adulte qu'il était ne supportait pas la douleur, il n'avait jamais été frappé, il a toujours été surprotégé par son père et sa mère. Marie ne comprenait pas ses hurlements, quand ils savaient la violence familiale qu'elle a supporté depuis son entrée au lycée.

Marie s'est levée du lit, seulement habillée d'un short très court et d'un T-shirt à bretelle, elle se tenait debout tandis que ses bandages s'enlevait petit à petit, des cicatrices, des brûlures, des bleus et des tatouages ignobles se dévoilaient. Brûlure de cigarettes appuyés sur sa peau, d'eau chaude qu'on a versé sur son corps, que personne ne pouvait supporter à voir. Elle voyait Chris et Bryan baisser les yeux, évitant de regarder son corps balafré, ils ont seulement relevé leur tête pour voir la tête de leur soeur, elle avait un sourire jusqu'aux oreilles.

  • Je ne suis qu'une enfant dont vous avez gâché le corps, que vous avez envoyé en enfer.

C'était un boulet de canon envoyé en plein ventre, les faire souffrir n'était pas son attention, tout ce qu'elle voulait était de les faire assumer leur responsabilité en tant qu'adulte.

Ses yeux étaient vide, le néant absolu sans source de lumière, et pourtant, le plus terrifiant chez Marie était le fait qu'elle puisse afficher un si grand sourire sincère, et ne pas verser de larmes malgré sa situation misérable. Chris et Bryan étaient terrifiés, ils n'imaginaient pas leur mère capable de telles horreurs, et au fond d'eux, ils persistaient à se convaincre que tout est de la faute de Marie, qu'elle avait poussé sa mère à agir comme ça. Et pourtant, ils étaient loin de la vérité.

Les mains l'une sur l'autre au niveau de son estomac, et le corps légèrement en avant, elle s'est excusée envers Amanda, tout en la remerciant de son hospitalité. Marie partait de la pièce avec seulement son sac, posé sur la petite table de nuit qui se trouvait juste à côté des pieds du lit, et son manteau de laine long, mais son père s'est soudainement levé, et a rattrapé le bras de Marie, elle s'est mise à trembler. La terreur de se faire toucher par l'homme qui aimait la femme qui l'avait torturé, elle était écoeurée et l'a repoussé violemment, son corps rejetait son toucher.

Elle s'est mise à courir dans les couloirs de la grande demeure de Amanda, et s'est réfugiée dans les premières toilettes qu'elle a croisé. Devant le miroir, le gigantesque miroir des toilettes, elle attachait ses cheveux en une simple queue de cheval au sommet de son crâne, et s'est aspergée le visage d'eau glacée pour se réveiller, elle devait rester forte quoiqu'il arrive.

Elle raidissait son dos, bien droit, et se persuadait que tout ira bien à l'avenir et qu'elle n'aura peur de rien. Ce qui lui permettait d'avancer

Depuis le couloir, Peter, qui l'avait vu entrer dans les toilettes de sa maison, entendit les mots persuasifs de la jeune fille, et ne comprenait pas ce qui la poussait à agir ainsi. Il n'avait jamais vu une jeune fille aussi misérable qu'elle et lorsque Marie sortit des toilettes, Peter l'interpella :

  • Pourquoi veux-tu tout soutenir par toi-même ? Tu as une famille pour te soutenir.
  • C'est bien ça, le problème.

Une réponse brève et froide, la voix de la jeune fille était monotone et froide, et il ne pouvait rien lui dire en retour.

Dans la salle de sport privée de la famille McGarden : 13 heures 30

Sans qu'elle comprenne, elle s'est retrouvée, dans une salle de sport de la famille McGarden, en face d'un judoka, sa tête ne suivait plus les événements qui défilaient devant elle. Son père et ses deux frères, regardaient Marie en tenue de judoka, qu'elle a su mettre à la perfection sans que personne ne lui montrer comment le porter.

Peter lui avait seulement dit :

  • Tu n'as qu'à leur montrer que tu peux te débrouiller seul.

Elle n'a jamais pensé qu'il parlait de ses aptitudes à se défendre, et se retrouver en face de ce Judoka lui rappelait des années sombres provenant de ses études au collège. Cependant, ce qui l'étonnait était le comportement de Peter, elle a toujours pensé qu'il la détestait, parce qu'il ne voulait jamais regarder son visage, qu'il l'ignorait toujours et qu'il n'osait jamais venir la voir, lorsqu'ils étaient ensemble dans la classe. Des regards de coté qu'elle avait remarqué et des détournements de regards quand elle arrivait dans la classe, elle n'a jamais compris la complicité entre des amis, pourtant, elle admirait Peter. Il pouvait faire ce qu'elle ne pouvait pas, elle ne pouvait pas lier les individus entre eux, ni les comprendre. Pour ne pas causer de problèmes aux autres, elle s'est éloignée, au point qu'elle ait oublié la façon de créer une conversation avec les personnes de son âge.

Sa mère était présente sur le banc, aux côtés des autres garçons de sa famille. Elle était toujours souriante et riait avec ses frères, les embrassait et les enlaçait avec tendresse, un traitement si différent de ce qu'elle recevait. Marie les regardait du coin de l'oeil, et remarquait l'affection de sa mère envers sa famille, ce qu'elle n'a jamais reçu.

Arnold était un mari aimant et embrassant sa femme, il commença à parler avec celle-ci, sur l'état de Marie.

  • Ma chérie, est-ce que notre petite Marie était en bonne forme avec toi ? demandait Arnold avec un beau sourire.
  • Evidemment, Arnold. Répondit sa mère sans hésitation.

Tandis que le maître Judoka attaquait Marie, et que tout le monde observait le combat, Marie ne réagissait pas. Dans sa tête, il n'y avait rien, juste des souvenirs d'elle avec sa famille. Il n'y avait rien de tout ça, elle n'avait aucun souvenir agréable entre elle et sa famille. Les regards distants de sa famille lorsqu'ils la voyaient, les mots inaudibles qui se murmuraient entre eux pour que Marie ne les entende pas, elle n'a jamais fait partie de cette famille.

Le maître Judoka vit des larmes sur les joues de la jeune fille, une simple illusion, il pensait gagner facilement devant une petite fille recouverte de blessures, mais son corps est venu fracasser les tatamis avec violence et rapidité qu'il n'a pas su réagir à temps. Il avait perdu. Il n'avait rien vu, la jeune fille n'avait pas bougé, et à terre, il s'est tourné vers elle, ses yeux bleus azur reflétait son visage, teinté par la surprise. Il n'avait jamais perdu d'une façon si pitoyable.

Marie avait seulement bougé légèrement son bras et avait fait basculer le corps musclé du Judoka avec facilité. La famille de Marie et Peter n'ont plus su quoi dire, tandis que Amanda applaudissait en allant enlacer Marie, qui avait les lèvres mordus, jusqu'à que le sang coule et un visage où sa détresse pouvait facilement se lire. Le regard de fauve qu'ils contemplaient sur le visage de Marie leur était inconnu, sa propre mère se demandait si sa fille n'avait pas été remplacé par quelqu'un d'autre. Marie a détaché ses cheveux longs blonds violemment, qui ont glissé sur son visage pour cacher ses larmes et s'est enfuie jusqu'aux vestiaires, Amanda entendit sa voix faible :

"J'avais pourtant fait ce qu'elle m'a toujours demandé"

Une voix faible et chevrotante, accompagné de quelques larmes, qui ont perlé sur les tatamis. Amanda a toujours considéré Marie comme une amie, parce qu'elle n'était pas influencé par l'argent et la gloire du nom qu'elle portait, et la voir ainsi la mettait en colère, elle voulait toujours la voir sourire.

Amanda s'est approchée de la mère de Marie, et de ses hauts talons aiguilles lui a marché sur le pied brutalement, avec un visage terne. Un faible cri provenant de la mère de Marie, qui répondait au nom de Rubis, et dégageait son pied du talon de Amanda.

Le visage de la mère de Peter ne reflétait que de la haine et du dégoût envers l'immonde femme, Peter pouvait à peine reconnaître sa mère, et il comprit que son instinct à toujours appliquer une justice correcte était en marche, bien que son instinct était animé par autre chose, à ce moment précis.

  • Vous me répugnez, Madame. Quelle hypocrisie vous faîtes preuve. Déclarait Amanda d'une voix monotone et grave, en sortant un dossier de son sac à main. J'ai un peu examiné votre dossier, Madame Vertraugen. Vous étiez parfaitement consciente de la violence que vous utilisiez envers Mademoiselle Marie, vous l'utilisiez uniquement comme moyen de détresser. Quelle femme répugnante et pitoyable, vous faites. Déclara Amanda, en regardant toute la famille de Marie.

Peter écoutait tranquillement les paroles de sa mère qui dénonçait les atrocités que Marie a toujours subi, avec insultes et dégoût dans sa voix, il n'a jamais vu le corps de Marie, et ne pouvait juger si sa mère disait la vérité ou mentait tout simplement. C'était une première pour lui, de voir sa mère aussi animée.

Marie, sortant des vestiaires en jean large complètement noir et d'un large T-shirt sous un manteau aux larges manches, pour ne pas appuyer le tissu sur sa peau, vit un visage familier aux rides bien visibles et au sourire pourfendant son visage, où des canines grossières se dévoilaient, avant même de pouvoir le saluer, elle s'est tournée vers le gymnase et s'est mise à courir de toutes ses forces. Ce qui la poussait à fuir ce vieil homme était la honte qu'elle ressentait à ce moment précis. Elle se fit poursuivre avec férocité par ce même vieil homme, au sourire toujours distinct et large.

Elle est rentrée brusquemment et bruyamment dans le gymnase où se trouvait Amanda, sa famille et Peter, et cherchait un endroit où se cacher. Il fut trop tard. Elle se fit attraper par ce vieil homme qui l'a soutenu par le col de son manteau, et la fit s'asseoir sur une chaise, juste à côté de Peter. Marie refusait de le regarder, et fermait sa bouche, parce qu'en face d'elle était le grand-père de Marie du côté de son père, qu'elle adorait après avoir vécu pratiquement toute son enfance avec lui. Il soulevait le pantalon de Marie au niveau de ses jambes, laissant visible d'atroces cicatrices, sur lesquelles il a appliqué une crème apaisante.

Il soupirait en voyant les blessures de sa petite-fille, et relevait la tête vers sa belle-fille, dont le visage était facile à lire, du mépris et de la haine envers sa propre fille. Il l'a giflé brièvement, ce qui la fit pleurer, alors que la douleur n'était qu'une partie infime de celle que Marie a ressenti.

  • Si cette douleur te donne envie de pleurer, imagine la douleur de ma tendre Marie. Déclara le grand homme.

Les larmes ont coulé sur les joues de Marie, qui baissait la tête, en serrant les poings pour ne pas se faire remarquer, elle avait supporté toute cette douleur longtemps. Aucune plainte. Aucune aide, et aucune sympathie envers elle. Il n'y avait jamais eu que son grand-père pour comprendre ce qu'elle traversait, pour la sauver quand elle voulait tout traverser par elle-même.

  • Père, pourquoi as-tu frappé Rubis ? demandait Arnold, en caressant le visage de Rubis.
  • Que ce fut une grave erreur de vous confier Marie, une très grave erreur. Répondit le vieil homme, le visage assombri par la colère.

La voix imposante de son grand-père, Marie n'a jamais pu l'oublier, parce que c'est ce qui l'a sauvé à mainte fois par le passé. Son grand-père, Georges, est un homme fière et très généreux, qui ne supporte pas l'injustice, et qui était maître d'armes depuis plus de trente ans, chef de la famille Hamilton, une ancienne famille mystérieuse et traditionnelle, qui intéragit dans les décisions du monde obscure de la société. Quand bien même, il pouvait être terrifiant, il était le héro de la jeune fille en détresse. Il a posé ma main rugueuse et osseuse sur la tête de Marie et lui a caressé la tête vigoureusement, avec un grand sourire éclatant.

  • Marie, tout ira bien, tu n'auras plus à souffrir inutilement. Rajoutait son grand-père, avec fierté. Dis moi donc tes trois lois fondamentales.

Doucement, la jeune fille se relevait et a essuyé ses larmes de ses longues manches en tapotant ses yeux délicatement, elle regagnait son grand sourire avec la tête haute et fière. Les bras le long de son corps, tel un soldat, ses yeux rayonnaient désormais la vie, et Peter la regardait, la jeune fille misérable avait disparue, faisant place à une femme forte et puissante, sans aucune faiblesse.

"Mais est-ce vraiment ce qu'est vraiment Marie ?" se demandait Peter en la regardant.

  • Ne frappe jamais les femmes. Sois forte. Sois féminine, et discipliné. Et sois fière de ce que tu es ! D'une voix puissante et monotone.
  • Mon enfant, ne dis pas n'importe quoi. Tu n'es ni forte, ni féminine, tu n'es qu'une vermine. Répondit sa mère, sans la moindre hésitation avec un grand sourire, qui pourfendait son visage blanc.

Des mots insultants et si cruels que même son mari et ses fils n'ont pu supporter entendre, leur certitude que leur mère était la fautive pour le corps meurtri de leur jeune soeur, et enfant. Mais Marie ne faiblissait pas, elle s'est incliné le torse devant Georges avec une main dont les doigts étaient dirigés vers le plafond de la salle, Marie a fait une requête étrange :

  • Grand père, je fais ma requête. Sous les règles de la maison principale, je réclame un duel traditionnel contre ma propre mère maternelle.

Le ton utilisé pour mentionner sa propre mère était sec et froid, dépourvu de pitié et d'affection. Son père était fermement contre ce duel, auquel il avait participé ne serait-ce qu'une seule fois et qui l'a laissé avec de profonds traumatismes, pourtant, Georges était étonné - Agréablement étonné - de la proposition de sa Tandis que Arnold paniquait et protestait contre cette décision, cependant, son père, Georges, n'était pas du même avis, et accepta la requête de sa petite fille. Un large sourire sadique s'est dessiné sur le visage de Marie, effrayant son père et ses frères, tandis que Peter et Amanda ne comprenaient rien à la situation, des étranger complets. Une seule pensée survint lorsqu'il a regardé Marie :

"Elle est complètement folle"

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire BlueBerry_Muffin ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0