2/L’essai (deuxième partie)

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Premier sacrifice

Je veux garder cette chaleur, cette sensation près de moi. Je ne veux plus du froid ni du vide. Non ! Je ne veux plus. Parler à la rivale ou bien la blesser en douce ? Je ne sais point encore. Je verrais cela au lycée. Là où je connais toutes ses habitudes, et même en dehors de ce bâtiment. Grâce à mon espionnage parfait, je peux la piéger là où je le souhaite, à tout moment lui faire une jolie surprise. Je parviens tôt à l'école avant que les élèves viennent, ce lundi de la troisième semaine. Je m'oriente vers le club de drama, dans le dessein d'aller récupérer des gants. Ils sont longs, en silicone d'une jolie couleur blanche, on dirait de l'ivoire.

Je les cachent en les bourrent dans mon sac. Successivement, je prends mon cahier de notes et coche la case. Je me promène au cœur de la cour de manière à faire passer le temps. Je tombe sur des superbes fleurs. D'un rouge rubis écarlate, des Lycoris radiata (ou rouge). Je m'en cueille une. Info-chan m'a aidée à avoir des formations supplémentaires. Dont j'ai besoin pour qu'Amai Odayaka, soit au sein de mon filet. Afin de ne commettre aucune erreur et ainsi pouvoir la manipuler, la manier dans son comportement, ses gestes.

La fin des cours. Je regarde vite fait mon cahier de notes. afin de tout remettre en place à l'intérieur de ma tête et voir si je n'ai rien oublié. Je suis discrètement Odayaka-san. Elle se dirige doucement, vers son club de cuisine. Inlassablement, elle arrive la première prête à commencer les préparatifs. D'autres membres franchissent le club chacun leur tour. Je me suis mis à vue et avance tranquillement vers la salle.

Une cuisine très organisée, toujours les mêmes objets à leur agencement habituel. La pièce est divisée en deux par un demi-mur, laissant de l'espace à l'effet de circuler paisiblement. En entrant une chaleur me prend avec des odeurs d'aliments cuits, du riz, du saumon, des saucisses, en train d'être coupés en forme de poulpe par Amai-chan.

Et un subtil parfum sucré par-derrière, entremêlé d'une décoration rose et blanche. Le sol a deux caractéristiques différentes. Le côté cuisinière, plan de travail, et du carrelage rose et blanc en damier. Puis à l'abord la salle à manger avec une grande table au milieu et un tapis dessous, en parquet d'un bois séduisant et brillant. Mes camarades font leur plat ou aide la présidente du club pour le goûter traditionnel du groupe.

Je marche sans émotion, néanmoins déterminée, rejoindre Odayaka. Une envie de la tuer, de la voir souffrir vient de réapparaître à cause de son visage si mignon et qu'elle soit si proche de mon Senpai. Mais cela est mal ! Qu'est-ce que je dois faire ? Quelle procédure ? Le choix A : dialoguer ou le choix B : la tuer secrètement, Je me mets à douter en un battement de cœur. Serai-je encore japonaise après ça ?

Je suis devant ma rivale. Je lui parle. Pourtant, elle ne m'entend pas. Le bruit saccadé et assourdissant de la cuisine l'empêche. Amai-chan me fait signe de la suivre. Nous nous posons au coin de la salle à accoter plus tranquille. Je répète ma phrase : « Konichiwa (bonjour), ton club à l'air intéressant, j'aimerais en savoir plus ». Elle me répond, que je peux rester pour voir comment il fonctionne, et lui poser toutes les questions que je souhaite. J'accepte bien évidemment.

La fin d'après-midi prend un bon tournant. Je m'intègre agréablement avec le groupe, je les aide et parle un peu à tout le monde. Nous rigolons dé fois. Je ne suis pas toujours très douée et elles aussi ! Ce club me semble bien. Même si je n'ai pas de compassion, ni émotion à leur égard. Par contre, cela je me distrais. C'est déjà bien. Aujourd'hui, j'ai cassé ma routine ennuyante. L'heure du goûter approche. L'ensemble s'installe à table. Nous mangeons du salé, du sucré, l'intégralité est délicieux. Mes papilles se réveillent chez l'univers du rêve. Les dégustations passée, nous débarrassons et faisons la vaisselle. Ensuite, elles partent leur travaille terminé.

Je reste seule avec Odayaka-san. Nous parlons de tout et de rien, puis me demande si je venais demain, je lui réponds : « Hai (oui) » enthousiaste et sympathique. M'interroge si je n'est pas de contraindre à l'aider. En vue de trouver un plat, j'accepte. Je vais vers la bibliothèque, située sur le mur opposé de la salle à manger derrière la table. Prends un livre, bien sûr de cuisine ! nous nous posons sur le répertoire et cherchons.

Ainsi, nous trouvons une idée, des ramens, un plat typique japonais. Dit simplement, c'est des pâtes plongées au milieu d'une soupe et de la garniture présentées à l'intérieur d'un bol, toutefois avec plus ou moins de préparation. Elle voit une tache sur la table, se lève et moi aussi. Nous nous dirigeons vers la cuisine. Elle me dit de couper les aliments pour demain. Pendant ce temps, Amai-chan prend une éponge et va nettoyer la table.

À l'attention de me préparer, j'enfile mes gants blancs de mon sac, pris un torchon, le couteau de ma rivale qu'elle n'a pas encore lavé. Toujours très concentrée dès qu'elle est en action. Elle oublie et n'entend plus rien. Je marche vers elle, la prends dans mes bras, enfonce le torchon dans sa bouche. La poignarde d'un coup sec, au milieu du ventre en dessous des côtes, et l'ouvre un petit peu en remontant ma main enfoncée. Elle crie de douleur, mais seulement des bruits étouffés sortent. Moi-même, j'ai bien du mal à les discerner. Coincée par mon corps qui la maîtrise, elle ne peut se débattre. J'enlève mon couteau fluidement, et d'un seul trait vif. Je la fais défaillir au sol. Aumoment où elle est en absence de mouvement. Elle tombe comme un arbre abattu.

Je m'approche.

Elle respire encore, néanmoins incapable de bouger, son sang brillant se déverse, en même temps un bout d'intestin apparaît sur le parquet. Je mets le poignard dans sa main, et la magnifique fleur rouge loge l'une de sa poche. Je la regarde un moment. aucune émotion, sensation, empathie naît en moi. Juste le bien fait de la voir dans cet état. Le soulagement de ne plus jamais l'apercevoir avec mon Senpai, OH ! Oui ! J'aime tuer ! Un sentiment à ma hauteur enfin. Et la globalité s'est faite si naturellement à ma plus grande stupéfaction.Je me regarde. Il a que mes gants qui figures tachés de sang. Génial ! Je n'ai pas besoin d'aller me changer avant de rentrer chez moi. Je vérifie si personne n'est dans le couloir.

Je cours sans bruit, prends le raccourci au but d'aller plus vite derrière l'école. A l'incinérateur. Je m'arrête dehors au coin du mur, de façon à pouvoir vérifier si les délinquants armés ne se tiennent pas devant. Ils se posent toujours ici pendant leur temps de pause, quant à vérifier tous les aller-retours à l'incinérateur. Un ordre demandé par le proviseur, mais pourquoi ? Il n'a jamais eux de drame au centre de cette académie. Ces méchants qui se trouvent être les terreurs du lycée, sont autorisés à rester au sein de cet établissement, s'ils respectent cet ordre. Ouf ! Ils n'y sont pas. J'y vais, je l'ouvre. Jette les gants et l'allume. ils brûlent. Si facile, Odayaka-san était entre mes mains, je l’ai manipulée comme une marionnette. Je rentre tranquille et fatiguée.

La police arrive.

Le lendemain matin à l'établissement scolaire. Ils ont trouvé son corps sans vie. Persuadés, ils jugent que c'est un suicide, et vous aussi, vous et eux n'avez pas le choix d'y croire, tout était impeccable. Ils ont retrouvé le couteau dans sa main avec ses empreintes. La blessure qui est au bon endroit, n'empêche qu'ils trouvent ça louche la remontée de la plaie. Une fleur, le Lycoris, qui est la plante de la mort. qu'elle a soigneusement elle-même mis au abîme de sa poche quand elle a dû se promener hier après-midi.

Ils le savent, car ils nous ont questionnés. L'abondance des filles qui étaient au club de cuisine ainsi que moi. Mes camarades n'ont rien vu venir, juste qu'elle a eu un moment nostalgique hier dans le parc du bâtiment. Moi, je confirme leurs paroles. Et mens d'une tranquillité fluide que la vérité sort de ma bouche. Les actions finies très bien, aucun soupçon envers mon égard. Ils partent du bahut, ils vont voir sa famille et les interroger à leur tour. Info-chan va être contente.

Je regarde secrètement mon Senpai. Il a l'air si triste par cette nouvelle, pourtant ne t'en fait pas, mon amour pour toi va rendre ton cœur si heureux que tu vas tout oublier. Tu es rien qu'à moi maintenant, à non, encore un encombrement, Osana Najimi.

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