II.
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Dans le soleil montant, dans toutes les poussières
Envolées qu'il éclaire avec tant de splendeur,
Dans le jour prometteur qui rit de sa candeur,
Les membres ballants, dans ce treillis de lumières,
Dans mon cocon fermé, dans ce chaos rêveur,
Dans le papier froissé où des mots délétères
Veulent trouver la clé d'insolubles mystères,
Dans les secs battement ténébreux de mon cœur,
En chaque lieu, aux quatre coins des noirs empires
Du quotidien, faisant naître chez moi l'émoi
S'ouvrent comme des fleurs maints éternels sourires.
Où qu'aille mon regard je ne vois plus que toi
Comme un phare lointain qui guide les navires ;
Quels que soient les récifs, tu es ma seule foi.
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