Troubinast
Brave poète, t’es rien sans ta prose. Elle t’impose, t’expose, t’métamorphose.
Pauvre vent, t’es vide sans tes verbes, vaniteux et vomitif t’es laxatif.
Piteux fragment, t’es manquant sans ton chant, dissonant, discordant, grelottant.
Faible vaincu, tu rebutes sans clé d’ut, t’es mis à nu et impromptu l’Inaperçu.
Lasse molasse, tu perds la face, les mots t’fracassent te décarcassent et tu trépasses.
Chétif esbroufe, un rien t’étouffe, plouf, cherche pas tu souffres tu n’es qu’barouf.
Ton teint blafard t’cherche des cafards, t’es qu’une fanfare d’enfants criards.
Tu f’rais pâlir un palindrome, à part page blanche rien n’est parfait.
Mes rimes t’abîment, tu payes pas d’mine, t’es l’antonyme d’mon acronyme.
J’lâche mon stylo, j’fais plus d’bobo, jt’écourte mes mots car ils pèsent trop.
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