Pour vous faire patienter en attendant les textes, voici un peu de théorie.

Eh, oui, mes petits canetons ! Ce n'est pas que pour meubler le vide, mais une piqûre de rappel à la sauce Wikipédia c'est toujours salutaire.

Un incipit (du latin incipio, comme Inception, le film de Christopher Nolan que vous n'avez toujours pas compris même si vous avez aimé. Et il se prononce "inkipit") désigne les premiers mots, voire les premiers paragraphes, d'une œuvre.

En gros, un incipit c'est le début d'un texte. Jusqu'où s'arrête le début ? Bonne question ! Jusqu'à l'infini, vu certains textes participants. Heureusement qu'il y avait une limite.

Pour qu'au prochain dîner mondain (ou scribmeet, au choix) vous puissiez vous la raconter, l'explicit concerne la conclusion d'un texte.

Toujours selon ce cher Wikipédia, l'incipit a pour fonction de programmer la suite du texte, en définissant le genre, le point de vue adopté par le narrateur, les personnages, etc., mais surtout, il doit donner envie de lire la suite.

Il y a 4 sortes d'incipit :

Statique

C'est celui bien barbant, qui vous met plein des détails chiants avant d'entrer dans l'histoire.

Progressif

C'est celui qui vous donne des informations progressivement (sans déc), justement pour donner envie de lire la suite. Comme dans les contes de fées et le "Il était une fois..."

Dynamique

C'est celui qui vous plonge d'emblée dans le moment le plus chaud (in media res, un autre terme pour faire "genre").

Des exemples ? Tous les mauvais polars et les mauvais films, qui commencent avec une scène à laquelle on ne comprend rien et que le paragraphe/chapitre/scène suivant(e) commence par X temps plus tôt.

Suspensif

Comme son nom l'indique, il donne le minimum d’informations sur le lieu, l’action, les personnages et le temps, l’auteur cherchant à dérouter et désarçonner le lecteur (pour lui donner envie).

C'est plus clair ? Et bien, je vous invite à tenter d'identifier à quelle catégorie d'incipit appartient chaque texte.