Fantasmatique petite culotte...
La nature humaine a ses mystères… une culotte de maillot de bain, si mini soit-elle, n'attire pas spécialement les regards à l'encontre de celle plus intime, semble-t-il, qui se porte dessous une robe ou une jupe et qu'un retroussis malicieux nous dévoile subitement ...
La petite culotte, cet incontournable composant de la lingerie féminine exerce sur la gente masculine une fascination qui, au premier abord s'avère juvénile, quasi inconsciente mais qui a tôt fait de devenir de plus en plus attractive pour nos pupilles. Phase extatique qui s'ensuit alors d'une palpitante émotion qui vire bientôt à l'excitation propre au mâle, virile et grivoise… Plaisir qui monte, qui monte, qui monte… devrions-nous en avoir honte ?...
A propos de l'Image illustrant cet article ...
Jupe tombante... dans le film " Trois souvenirs de ma jeunesse" - Avec un charme fou, même dans sa virginale simplicité, cette délicate partie du vêtement de dessous au tissu si doux, à la découpe si adorablement enveloppante, souligne avec grâce, les galbes et les attraits intimes de la féminité, nous les rendant désirables.
En matière de style... le point de vue du Farfadet :
"S'il s'avère que le string met les fesses en évidence, une jolie petite culotte les met bien mieux en valeur..."
- Culotte… l'ayant vue subrepticement et de le faire remarquer pouvait vous valoir en retour une bonne calotte … ça commence tôt, ces émotions là, quand, tout gamin on découvre pour la première fois ce textile vierge qui habille le haut des jambes menues des fillettes lesquelles, gesticulant sans cesse, comme c'est le cas à leur âge, n'ont nullement conscience ni le moindre souci de ce que l'on entrevoit leur culotte quand virevolte leur jupaille … L'exemple nous est donné à travers le film « Le grand chemin » par la répartie bien sentie et sans vergogne de la gamine accroupie en face à son petit copain qui mate béatement le plastron blanc de son entrejambe...)
- De la culotte, pantalon fendu de nos aïeules au string, ce sous-vêtement a franchement évolué vers le plus strict minimum. Il faut convenir, qu'on s'intéresse bien plus au style et à l'aspect des sous-vêtements féminins qu'à ceux des hommes, ceux-là étant plus grossiers, bien plus fades et sans fioriture. La parure, en matière de dessous féminins, se doit d'être esthétique, légère et sexy à la fois...
- Charme de la lingerie... lingerie de charme... Y prévaut le soyeux, la finesse, la pureté des matières textiles qui ont recours au coton, au rayonne, au satin, au nylon, au lycra, à la soie. Le genre est riche aussi : culotte, shorty, panty, slip, string. Les couleurs sont tendres délicates, parfois vives... éclat de la blancheur, symbole de pureté et de fraîcheur mais aussi des tons pastels et parfois « flashy ». De la forme jouant sur la découpe résulte les slips maxi, midi, mini, tanga, brésilien ; ces culottes ne manquent pas d'ornements en picots, dentelles, volants, broderies et autres imprimés. Il existe aussi des ensembles corsetés des guêpières, des culottes gainantes, des combinés seyants, qu'en certain temps, il fut chic de porter chez soi en tant que déshabillé. Dépareillée, ou combinée avec le soutien-gorge, la culotte pare magnifiquement l’anatomie féminine, met en valeur se plasticité, sa grâce, ses rondeurs généreuses, tellement sexy…
- Ces parures charmantes et intimes, nos belles les choisissent pour s'y sentir bien et surtout s'y sentir féminine mais aussi pour séduire, les réservant alors aux regards émus et bouleversés des élus de leur cœur …
- Elles ont aussi pris place dans la chanson… évocations musicales, verbales dont la mission revient toujours et encore à séduire, envoûter, ravir nos sens telles que « les dessous chics » (Jane Birkin – Serge Gainsbourg) ou « Sous les jupes des filles » (Alain Souchon) …
Évocation...
Loin du geste pudique de l' ingénue Marylin Monroe qui retient le haut de sa robe gonflée par le souffle d'une bouche d'aération, j'ai ce souvenir nous ramenant aux années « 70 ». C'était un mardi, jour de foire sur la place du marché à Bressuire (Deux-Sèvres), par devant les étals, une jolie jeune femme brune, sans complexe, laissait toute liberté au vent jouant avec l'étoffe légère de sa mini-jupe ...
La petite culotte
Le vent coquin
A soulevé sa jupe...
Regard faquin,
Nul n'est dupe !
Admirable vision,
Objet de fantasme,
Blanche émulsion,
Don d'orgue asthme !...
Doux tissu tendu
Sur croupe altière,
Fruits des fendus,
Ouvre la portière !...
Charme du picot blanc
Qui ourle sa cuisse,
Soulignant les bas-flancs
Des plaisirs qui glissent ...
Blanche culotte,
Fines dentelles,
Petite Pelote,
Sous porte jarretelle !...
Adorable cache-fesse,
Affriolante soierie,
Si on t'abaisse,
Gare aux houris !...
Voile des pensées,
Extra Libidineuses...
Blancheurs osées,
Des brises vertueuses...
Triangle sacré,
Étoffe qu'on élude,
Toucher nacré,
Odieux des Bermudes !...
Fine culotte blanche
Ô belles ingénues,
Magnifie vos hanches
Et vos rondeurs charnues !
Excite la vision crue
D'indécentes coutures
Du doux écrin écru,
Aux descentes de voitures...
Ceux qui crieront,
Honte au fétichisme,
Jamais n'aboliront,
Panorama sur l'isthme !
Farfaku Loth
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