Les premiers pas ont été les plus difficiles. Apprendre à se regarder dans le miroir sans avoir honte, sans avoir peur de ce que l’on pourrait voir. Mais je n’étais plus la même. Le temps m’avait forgée, m’avait marquée de cicatrices invisibles, mais ces cicatrices étaient aussi mon bouclier. Chaque douleur était devenue une leçon, chaque souffrance un pas vers la liberté.

Je me suis juré de ne jamais reproduire ce cercle vicieux. Je ne voulais plus être la victime. Je voulais devenir celle qui choisit son destin, qui écrit son histoire.

Puis, il est arrivé. Lui. L’homme qui m’a montré qu’il était possible d’aimer autrement, d’aimer sainement. Je ne savais pas encore à quel point il allait changer ma vie. Au début, il n’était qu’une présence rassurante, une voix douce dans un monde qui m’était devenu hostile. Il m’a parlé avec une telle douceur, un tel respect, que j’ai eu du mal à y croire.

Et peu à peu, son amour a guéri les plaies que je croyais irréparables. Il n’a jamais cherché à me sauver, mais il m’a appris à me sauver moi-même. À m’accepter, à m’aimer enfin pour ce que je suis, sans culpabilité, sans honte. Il m’a montré que l’amour pouvait être un refuge, un espace où je pouvais respirer, où je pouvais être moi-même.