Jusqu'à l'amour

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Et si tu venais danser avec moi,

À Rio, à Belém ou à Bahia ?

Et même si ce n'est que le temps d'un slow,

À Madrid, Barcelone ou Bilbao ?

J'essaierais de danser à pas de loup,

Pour entendre ton souffle dans mon cou.

Et j'resterais pendu à ton étoile,

Pour ne plus jamais perdre le moral.

Et si tu venais marcher avec moi,

Que ce soit à Bombay ou à Calcutta ?

Et même s'il ne s'agit que d'quelques pas,

Pieds-nus sur le sable fin de Goa ?

J'enfermerais ces instants dans ton cœur,

Pour t'aider à braver le temps qui passe.

Et puis je partagerais tes douleurs,

Pour que tu ne vives jamais dans l'angoisse.

Et si tu venais t'échouer avec moi,

Sur une plage des Marquises ou de Tahiti ?

Oui, si tu venais te perdre avec moi,

Aux Seychelles, aux Fidji ou à Bali ?

Je t'inventerais les plus belles merveilles,

Rien que pour ton charme qui m'émerveille.

Tous ces souv'nirs seront à embellir,

Comme la musique de ton p'tit rire.

Et si je mettais ma main dans la tienne,

À Jérusalem ou à Bethléem ?

Si t'avais besoin de tenir la mienne,

À Guernica ou bien à Tiananmen ?

Je te la tendrais pour tenir le coup,

Dans ces villes qui ont côtoyé l'enfer.

Mais nous serions unis dans les galères,

Pour ne plus voir la couleur du dégoût.

Et puis si tu naviguais avec moi,

À Corfou, à Athènes ou à Carthage ?

Si tu suivais les traces de mon sillage,

De Constantine jusqu'à Casablanca ?

Je t'offrirais des bouquets de promesses,

Pour éblouir l'éclat de ta jeunesse.

Tu habiterais toujours dans mes rêves,

Et ton prénom danserait sur mes lèvres.

Et si on entretenait cette flamme,

À Florence, à Messine ou à Bergame ?

Si l'amour s'conjuguait avec « toujours »,

À Saint-Pétersbourg ou à Singapour ?

Nous pourrions alors vaincre nos orages,

En nous attribuant des tas de talents,

Pour ne pas laisser mourir nos serments,

Pour atteindre le privilège de l'âge.

Et si tu venais voler avec moi,

Du Vercors jusqu'aux falaises d'Etretat ?

Oui, si je restais accroché à toi,

Tokyo, Kyoto, jusqu'à Fuji-Yama ?

Je ne m'écras'rais plus dans l'cendrier,

Dès lors que mon soleil est fatigué.

Et je ne vivrais plus jamais dans l'ombre,

Si tu me suivais jusqu'au bout du monde.

Alors ne te pose plus de questions,

Et suis-moi, pour toujours, jusqu'à l'amour.

En tout cas, moi, je n'ai plus de questions,

Parce que je sais que c'est toi l'amour.

©Dorian Bilquart

11/05/2024

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