Jour 10 – Ton meilleur ami
- Je n’ai pas vraiment de meilleur ami, ou de meilleure amie d’ailleurs. J’ai des amis, qui me sont très proches et pour qui je ferais n’importe quoi, mais il n’y en a pas un qui vaut plus que les autres dans mon esprit et dans mon cœur. Tous mes amis ont la même importance, sinon je ne pourrais pas les considérer comme de véritables amis. Alors, oui, il y a des personnes qui entrent dans mon cercle d’amis et qui ne sont pas aussi importantes que les autres, mais alors, peut-on réellement les appeler meilleur ami ?
J’avais eu un meilleur ami, il y a quelques années. Mais les choses ne se sont pas passé comme on le voulait, comme je le souhaitais. Nous avons pris des chemins différents, et je me suis rendue compte que je n’avais pas besoin d’appeler quelqu’un « meilleur ami » pour avoir des personnes autour de moi. C’est peut-être triste quand on y pense, de ne pas avoir quelqu’un à appeler ainsi, mais je préfère penser que les meilleurs amis, c’est pour les enfants qui ont un ami qu’ils préfèrent parmi toute leur petite bande.
- Puis, si vous vous rappelez de ma réponse en jour six, concernant le thème « single and happy », peut-être comprendrez-vous que cette personne dont je parle, était mon meilleur ami et pourquoi je ne mets plus mes amis dans des cases.
Parce que ce sont les gens à qui nous donnons le plus d’importance qui nous font souffrir le plus. C’est comme ça. On n'a pas vraiment le choix. Et je sais, nous donnerons toujours plus d’importance à certaines personnes, mais c’est ce que j’essaie de faire le moins possible.
- En amitié, comme en amour, j’ai l’impression que c’est toujours la même rengaine… Plus nous faisons confiance, plus nous oublions à quel point la trahison peut faire mal, plus la chute est brutale à la fin. Bon nombre de gens sont tombé de très haut en découvrant que leurs amis, ou une personne qu’ils considéraient comme leur meilleur ami, les avait trahi. La chute est trop brutale que pour laisser encore des gens entrer dans ma vie et leur donner autant d’importance.
J’étais consciente que mon discours était peut-être excessif, mais cela semblait être mon maître-mot depuis le début de l’aventure. Ce n’était pas la première fois que je répondais de façon excessive à une question. On pouvait se pencher sur ma réponse du sixième jour.
J’étais ensuite rentrée chez moi pour écriture mon compte-rendu du jour. Je pris ensuite mon ordinateur pour continuer mes recherches sur des expériences similaires qui avaient été menées.
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