P.s : L'échiquier
Les violons bercent mes idées noires,
Faites donc taire mes espoirs,
Inespérés, ils s'éteindront,
Dans l'aube, noyé dans le chaudron,
Immoler ma vertu en guide d'adieu,
Prier, implorer Dieu,
ça, je l'ai déjà fais,
Petite pieuse à la sexualité décalée,
Je n'ai jamais sous estimé le jeu de la vie,
J'ai lancé les dés à maintes reprises,
Je n'ai gagné que des souvenirs noircis,
Par mes cigarettes sans sursis,
Cancer de l'âme au creux du cœur,
Vague à l'âme sans âme sœur,
Je suis la Reine, tu es le fou,
Parlons d'échiquier ma belle puisque ce soir j'ai les yeux flous,
Je dépose les armes devant toi,
Essayant tant bien que mal de garder mon mal contre moi,
Ne pas succomber, laisser la lame dans son écrin,
Mais tu sais comme il est difficile pour moi de laisser mon corps sain,
Je ne suis qu'une illusionniste au sourire avantageux,
Loin de là, l'idée de soumettre mes convictions aux impétueux,
Moi la soumise en liberté,
Je crierai au-delà de la Voie Lactée,
Combien cet amour dévastateur m'a emmené,
Loin de tout ce que j'ai déjà éprouvé,
L'amour de Dieu, l'amour de la Vie,
Si seulement je pouvais crier haut et fort mes non-dits..
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