Le titre et plus encore :

Pourquoi un titre si édulcoré pour une oeuvre si sombre ?

La dualité.
C'est une chose avec laquelle je vis au quotidien, que je peux apprécier comme détester, être fasciné comme dévasté de ce que cela peut causer.
Donc il était normal pour mon premier texte de la représenter, elle est une part de moi que je le veuille ou pas.

Le texte peut être aussi compris de manière dualitaire, avec culture et sans.

Sans culture, la fin peut faire rire ou sourire, causer l'étonnement.
Comme-ci, tout ceci n'était qu'une blague, une farce, pour en venir à ce moment précis.
Installer une ambiance sombre et mélancolique pour mieux décontenancer le lecteur à la lecture de c'est derniers mots plutôt comique.

Avec culture, on comprend que tout menait à ce moment précis, ce moment qui apporte un climax et cristallise toute l'allégorie de "À la recherche du temps perdu" de Marcel Proust.

Car le texte ne cesse d'être une ode à la recherche d'un temps perdu, lointain souvenir d'une vie passée, heureuse et délicieuse comme l'odeur et la joie de déguster une fameuse madeleine de Proust, aussi bien gustativement que métaphoriquement parlant.
Nostalgie et mélancolie sont ainsi bien représentées dans le texte.

Zombie, fait référence à notre personnage principal, suite à sa zombification, ayant gardé sa conscience humaine et refusant de manger de la chair humaine, luttant contre son instinct.
À la recherche de son passé lointain pour en faire son futur.

Yummy, parce que les madeleines, c'est délicieux, bien que j'en doute pour celle-là.
Mais surtout, car j'ai l'habitude avec des ami(e)s, d'appeler un zombie sans bras, ni jambes donc juste le tronc et la tête, une madeleine, tout simplement.
Une madeleine de Proust, est aussi toute chose, tout phénomène déclencheur d'une impression de réminiscence.
Comme un souvenir nostalgique par exemple, comme l’odeur des madeleines le faisait avec Marcel Proust.
L’expression est d'ailleurs inspirée d'un passage du livre "A la Recherche du Temps Perdu" écrit par Marcel Proust.
Notre personnage étalé sur la route et démembrer revit en souvenir, une dernière fois face contre terre, l'époque la plus heureuse de sa vie humaine, mais aussi un moment clé qui a tout fait basculé.
Le déclencheur étant sa mort imminente, qui rentre en écho avec sa mort humaine où il était face contre terre en train de se faire dévorer par des zombies tout en pensant à la même époque de sa vie et au même souvenir.
D'où l'utilisation de la madeleine de Proust de "A la Recherche du Temps Perdu" écrit par Marcel Proust.
Même mort ou plutôt doté d'une nouvelle vie, il cherche à revivre dans son présent et son futur, l'écho d'une histoire inachevée, cassée, qui flotte à la dérive d'un passé lointain.
Tout en sachant que celui- ci, est impossible.
Au vu de sa nouvelle condition, il ne trouvera jamais la rédemption, il ne pourra jamais réparer ce qu'il voulait réparer et ne revivra jamais le même bonheur avec la même personne qui est à l'origine de tout.
Tout ça, avant de se faire éclater la cervelle après son démembrement.
D'ailleurs, toute la dernière partie se passe pendant que des humains s'amusent avec son corps et les parties de son corps démembré pour finalement le mettre à mort avec un rouleau à pâtisserie.
Une fin appropriée pour une de madeleine.
Cette fois, cette mort vécue sera la dernière et la conclusion de son histoire, a moins que...

Je pense que tout rendrait mieux en visuel comme un film d'animation ou une BD, car j'ai justement les deux finis en-tête.

Imanity, l'imanity est l'humanité dans l’œuvre appelée No game No life, c'est un sujet de conflit entre un héros, étranger dans le monde dans lequel il évolue et un personnage secondaire natif de ce monde, le héros appelant l'humanité « Humanity », le personnage secondaire natif appelant l'humanité « Imanity ».
Tout ceci est un clin d’œil à une de mes œuvres favorites et bien sûr tout cela sert mon intérêt pour représenter les "humains" dans ce texte, mais qui n'ont d'humain que le nom vu l'abandon de leur humanité pour devenir des créatures encore plus cruelle que les zombies eux-mêmes.
Les monstres ne sont jamais vraiment, ceux que l'on croit.
D'où la déformation utilisée "imanity" au lieu d'humanity, humanité.

Imanity pourrait être traduit par imanité et donc par extension inhumanité.

Vous reprendrez bien un peu de références :

Il y a aussi tout un passage dédié aux principaux symbiotes/Klyntar de l'univers de Spider-Man :
Venom, Carnage, Toxin, Anti-Venom dans leurs ordres d'apparition dans les comics.

Il y a aussi Peter Parker et Oncle Ben avec sa phrase iconique, mais ça bien sûr vous l'avez remarqué, Je me trompe ?

Pourquoi ce texte a vu le jour ?

Franchement, comme à mon habitude, de base c'était un texte pour extérioriser quelque chose comme une histoire personnelle, une réflexion, un sentiment, une idée, peu importe, puis en le relisant après plusieurs mois d'abandon car fini, je l'ai rouvert, relu, puis j'ai eu envie de rajouter un élément puis deux puis, de fil en aiguille, j'ai cousu cette histoire.
Le thème du mort-vivant, du monde post apocalyptique, sans pitié et brutal, que notre personnage se fasse dévorer par quelque chose, qu'il perd son humanité à aussi une raison.
En fait j'incorpore toujours mes éléments avec des raisons cachées, qui ont plusieurs sens que vous pouvez apprendre à débusquer en lissant mes textes et en me connaissant de plus en plus.
Puis cette ambiance et les idées qui vont avec, collait parfaitement à la V1 du texte.
Beaucoup de mes anciens textes ont reçu un petit lifting de ce genre d'ailleurs.

Je tisse naturellement des histoires, donnez moi des éléments au hasard et je tisserais un lien entre chaque élément, pour qu'il est tous une place et une corrélation sur la même toile.
Je suis la petite araignée sympa du quartier littéraire de Lydie.