Crise d'angoisse.
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Ma respiration accélère tandis que mes pensées me jouent des tours,
Mon cœur s'affole, mes mains tremblent comme des feuilles au vent,
Des larmes ruissellent sur mes joues pâles, autrefois teintées de couleurs joyeuses,
Mes yeux, désormais froids et ternes, portent le poids de l'angoisse et de la tristesse,
Jusqu'où cette peur viscérale creusera-t-elle son sillon en moi ?
Ces pensées sombres noircissent mon oxygène,
Je suffoque, luttant pour une bouffée d'air,
Mais ces ténèbres intérieures me compriment la poitrine, et un étau invisible me serre la gorge. Chaque inspiration est une agonie, un vain espoir.
Et finalement je comprends,
Il n'y a pas que la cigarette qui empoisonne les poumons.
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