Demain, je serai heureux.

Accueilli par son regard, comme un horizon nouveau, remplissant le ciel, elle m'emportera.

Je poserai ma tête sur sa poitrine opulente et elle, sa main sur ma joue fatiguée, pour une dernière caresse, un souffle libérateur.

Mon corps se détendra enfin de tous ses noeuds, toutes ses blessures, et je serai bien.

Ce sera le bonheur, donné et accepté. Je laisserai mes vieux vêtements, et m'avancerai vers cette lumière resplendissante.

Elle dévalera la colline, hanches larges, cheveux dénoués dans son dos.

Le temps était si long, oripeau accablant.