Chapitre 15

17 minutes de lecture

Je commence mon premier jour dans la boutique de ma soeur, ça fait un bail que je n'ai pas eu besoin de mettre un réveil et la reprise n’est pas simple car j'ai l'impression d'être empotée. Heureusement Val’ m'aide et comme c'est la responsable du magasin, elle me laisse prendre mes marques. Je range les chaussures boites par boites dans les rayons, et mes pensées vont vers ces quelques jours passés auprès de David. Je dois bien avouer que c'est bien de vivre auprès de lui mais ce soir c'est le retour d'Alban et je vais reprendre ma vie.

— Tu te sens comment ? me demande ma sœur pour la centième fois.

— Ça va.

Elle me sourit et retourne auprès des clients. La pause déj’ arrive enfin (putain j'ai une de ces faims moi). On décide d'aller se manger une salade dans le resto d’à coté et elle n'hésite pas à me parler de mes amours.

— Alors l'autre il revient ce soir ? me questionne t-elle entre deux bouchées.

— Oui.

— Et tu comptes faire quoi avec David ?

— Bah continuer à soutenir ma soeur dépressive, le sourire aux lèvres.

— Sérieux Al’, ça craint, s’il Alban l'apprend, il va te faire encore plus de mal. Tu devrais peut être penser au...divorce ? On t 'aidera.

(Putain mais ils ont quoi avec ça !)

— C'est pas aussi facile Val’.

— Eh arrête ! David m'a parlé de sa proposition, et tu devrais accepter.

— Tu as l'air super au courant de tout, toi !

— Bah ouais.

Elle a toujours été fan des commérages, c’est plus fort qu’elle. J’envie son caractère car elle semble n’avoir peur de rien (si, qu’il m’arrive malheur). On finit notre dessert et on reprend notre travail. Il est 18h00 et je n'ai plus de jambes. J'arrive chez moi et Alban est là, dans notre salon entrain de parler au téléphone.

— Ok pour le week-end prochain, a plus Jean.

(Quoi ! Pas ce porc putain !)

— Salut bébé, tu m’as manqué, enchaîne t-il en me prenant dans ses bras.

Je n'ai aucune envie d'être là mais je dois reprendre ma vie d’épouse.

— Ça c'est bien passé chez tes parents, enfin chez ta mère ?

— Ça été dur mais c'est terminé, faut tourner la page.

Wouah, c'est du Alban tout craché ça. Surtout ne rien montrer de ses émotions sinon on passe pour un faible.

— Et pourquoi tu étais au téléphone avec Jean ?

— J'emmène Arielle à la ferme le week end prochain.

(Non !)

— La ferme ? Non Alban lui fait pas ça s’il te plaît.

— Ça va bébé, t'inquiète pas on va être gentil avec elle, on ne l’abimera pas, promis.

L'idée qu'il veuille emmener Arielle là bas me donne la nausée, j'ai l'impression que je vais la perdre et que je ne peux rien faire pour empêcher ça.

— S’il te plaît Alban, lui fais pas ça.

— Putain, tu ne vas pas me faire chier alors que je viens de rentrer ! T’as vite pris la confiance toi !

Il s'avance vers moi et il m'attrape par les cheveux pour me mettre à genoux.

— Ce n'est pas comme ça qu'on accueille son mari déjà !

Sa queue est dressée juste devant moi, et j'ai pas envie de m'occuper de lui et encore moins sachant ce qu'il compte faire à Arielle.

— Ouvre la bouche ! Plus grand Salope ! Voilà bonne chienne...allez suce bien.

Sa queue va et vient dans ma bouche, me donnant des relans à chaque fois. Puis une fois qu'il s'est soulagé, m'ordonne d'aller dans la chambre. Arielle est là, sur sa couchette, fini les privilèges, elle aussi doit reprendre sa vie.

— Bon les filles, ce soir je ne veux pas un mot, pas un bruit, j'ai mal au crane !

(bah va te prendre un cachet et nous soule pas !)

— Al’, je te veux cuisses ouvertes sur le lit, et s’il te plaît fais pas chier.

(toujours aussi adorable)

— Et toi Arielle, tu vas te mettre à quatre pattes sans bouger, il va te falloir garder la position pour la ferme, alors on va commencer ton entraînement dès ce soir.

Mon coeur se serre, je ne veux pas qu'elle aille là bas, je ne veux pas qu'il lui fasse du mal, mais je sais pas quoi faire pour l'en empêcher. Alban m'attache au lit et je ne peux plus bouger. Il me fait mordre un morceau de bois et me bande les yeux.

— Et toi je vais t’apprendre à accueillir ton mari !

Mon corps frissonne de peur de ce qu'il me prépare, pour que je sois attachée, c'est que ça va être très intense et je ne suis pas sur de supporter. Pas après ces quelques jours auprès d’un homme qui a pris soin de moi.

— Tu vois le problème avec toi, c’est qu’à peine parti et tu perds ton éducation que j’ai mis longtemps à construire. Et comme je n’ai pas pu me défouler, je vais me faire plaisir.

La crainte s’impose. Je l’entends mettre des gants, ouvrir un sac et je redoute ce qu’il veut faire. Je le sens me toucher de partout, puis il s’interresse à mon entre-jambes. Il commence par me fouetter avec quelque chose, ça pique puis ça brule pour finir par gratter...(des orties !) Il passe aux cuisses, puis aux seins. C'est horrible car ça démange mais je ne peux pas me soulager. Il passe ensuite sur son passage avec quelque chose qui ressemble à une plume, qui ne fait qu'augmenter mes sensations.

— T’es magnifique, tu m’as tellement manqué mais je t’aurais tué si je t’avais eu sous la main.

Je déteste quand il parle comme ça. Je ne peux pas bouger et tout mon corps me pique à force que les feuilles urticantes frottent ma peau. Enfin ça s’arrête et je l’entends préparer quelque chose sur la table de nuit.

— J’en ai eu tellement envie.

(de quoi parle t-il ?)

Une vive douleur me traverse le téton puis l'autre, je serre mes machoires sur le bout de bois mais mes bouts ne cessent de me bruler.

— Ouais c’est parfait ça. On peut continuer.

Je sens qu'il me pénètre avec quelque chose qui me donne les mêmes sensations que les orties mais bien plus prononcé ce qui me fait me crisper encore plus.

— T'aime ça ma chienne quand je te mets des choses, je vais t'en mettre plein ce soir, tu seras bien remplie comme tu aimes.

Je le sens qui me doigte derrière, il n’y va pas de main morte et me rentre surement un vibro car peu de temps après je sens des vibrations dans mon corps, ce qui calme doucement mes douleurs. Mais une autre me transperce le sein, me faisant hurler à travers mon bout de bois.

— J'ai dis que je ne voulais rien entrendre, t'as toujours pas compris !

Je sens ma chatte s'écarter jusqu'a me faire mal. J'ai l'impression qu'elle va craquer mais je reconnais vite la lame du couteau d'alban qu'il pose sur mes lèvres.

— Pourquoi tu n'es pas obéissante Al...pourquoi je dois te faire du mal pour que tu obéisses...

Je sens une coupure au niveau de ma cuisse, puis l'autre et encore une, et il continue jusqu'a en faire une sur le long de mes petites lèvres. Je serre ma mâchoire pour ne pas être bruyante et ravale mes sanglots.

— Est ce que tu vas m'obéir maintenant ?

Une brulure accompagne l'effet de coupure et je sens qu'il doit surement me cautériser mes plaies comme d'habitude. Je sens que j'angoisse, je le sens faché et il me veut plus de mal que de bien. J’aimerais tout arrêter, je déteste ça, mais le baton me gêne et je ne peux que subir. Je claque comme je peux des doigts et ça attire l'attention d'Alban.

— Je m’en tape Al’ de ce que tu as à dire, je t’impose le silence, obéis !!!

Je sens sa ceinture s'abattre sur moi, faisant bouger mes seins qui me relancent de nouveau, mon cul se referme sur le vibro et à chaques coups j'ai un peu plus mal. Je sens que je fatigue, et plus Alban est violent et moins j'arrive à supporter, je le sens me pénétrer encore et encore, avec des tas de sensations différentes, parfois des piqures, des brulures, des picotements, mais une douleur indescriptible au bas ventre me fait sombrer. Quand j'ouvre les yeux, je suis toujours dans le noir, mon corps tremble et j'ai toujours cette douleur qui me transperce, je sens ma salive couler mais plus la douleur des seins ni de sensation de vibration.

— Chutttt

J'entends Arielle gémir, puis hurler...je peux toujours pas bouger et je dois supporter ses cris dans le noir.

— Voilà tu vois, tu as compris. C’est bien, allez dors.

Je sens qu'Alban m'enlève le bandeau des yeux, j'aperçois à peine sa silhouette. Puis il me détache, embrassant mes poignets et mes chevilles.

— Tu vas m'obéir maintenant ?

La douleur est tellement intense que je n'arrive pas à parler et je lui fais signe que oui.

— Bien, maintenant repose-toi, tu mangeras mieux demain.

Je me pose conte son oreiller mais la douleur me lance et m'empêche de dormir. Quand Alban vient se coucher, il se rend compte que je ne dors pas et me propose un verre avec un cachet dedans.

— Tiens bébé, ça va te soulager.

Mais qu'est ce qu'il m'a fait pour avoir si mal ?

— Tu m’as fait quoi ?

— J’ai été te fouiller un peu loin, ça cicatrisera. Allez, couche-toi.

Le cachet endort doucement la douleur, et je peux enfin trouver le sommeil jusqu'a ce que mon réveil sonne. Alban grogne, et se cale contre moi, le bras sur mon ventre qui me fait de nouveau mal. Je sors du lit et file aux toilettes mais en m'essuyant j'aperçois que je saigne. Je passe à la douche, et la douleur devient intense me coupant net la respiration.

(Comment je vais faire pour aller bosser putain !)

Quand je sors, Alban est là en me regardant.

— Ça va bébé ?

— Non ça ne va pas ! Putain tu m'as fais quoi Alban ?

— Mal, comme d'habitude mais tu me connais, quand y a un trou je ne peux pas m’empêcher d’aller dedans, tu t’en remettras, me lance t-il, le sourire aux lèvres.

— Tu sais que je saigne ?

— Vu l'état du lit, il me serait difficile de ne pas le savoir.

Quand il s'écarte pour me montrer, j'ai l'impression d'avoir eu des règles abondantes.

— Tu ne vas pas pouvoir aller travailler avec l’autre pétasse, c'est con ça.

— Quoi tu en as fais exprès ?

— Va savoir, je te veux pour moi aujourd'hui et chaque jour qu'ils vont suivre alors j’ai fait le nécessaire.

— Alban, ma soeur à besoin de moi, c'est même pas un boulot je ne suis pas payée.

Je lui ai pas dit pour mon salaire, je ne veux pas qu'il le sache.

— Ouais, peut-être que tu aurais pu m’en parler avant d’accepter.

— JE te demande pardon.

Il me regarde et fend un sourire un brin moqueur. Ma douleur ne me lâche pas et je finis par devoir lui quémander un médicament.

— Tu peux me redonner les cachets de hier soir s’il te plaît ?

— Démerde-toi !

(et merde ! je ne vais jamais tenir)

Je me prépare comme je peux puis file au boulot. Quand ma soeur me voit, elle ouvre des grands yeux affolés.

— Putain tes blanches ce matin toi, tu vas bien ?

— Petite nuit, mais t'inquiète pas ça va. T’aurais du paracétamol ou un truc du genre s’il te plaît ?

— Ouais bien sur.

Il est 10h et je sens la douleur qui cogne toujours dans tout mon corps, puis le noir complet s'invite.

— Al !!! Aline !!!

Quand j'ouvre les yeux ma soeur est au dessus de moi.

— Qu'est ce qui t'arrive ?

— Je ne sais pas, je vais rentrer.

— C'est pas Alban qui est la cause de tes malaises quand même ? T'es pas enceinte Al’ ?

— Mais non ! J'ai 40 piges, c'est plus pour moi le pouponnage.

— Tu veux que j'appelle David ?

— Non !!! Surtout pas, s’il te plaît ne l'appelles pas.

Elle me regarde et soupire.

— Ok mais tu prends le temps de manger quelque chose alors.

— Oui si tu veux.

Quand je finis le pain au chocolat que Val’ m'a acheté, j'aperçois David qui vient de rentrer dans le magasin, dans le même état que ma soeur.

(Putain elle l'a appelé)

— Al’ tu vas bien, qu'est ce qui t'arrive ?

— C'est l'autre connard j'en suis sur, balance ma soeur.

— Princesse, qu'est ce qu'il t'a fait ? Dis-moi.

— Mais rien putain, il m'a rien fait !!! Lachez-moi !!!

Une crampe me crispe le ventre et je me cramponne le temps que la douleur passe.

— Faut l'emmener à l'hopital David, elle ne va pas bien.

— Non, pas l'hopital !!! Je veux juste rentrer chez moi.

— Hors de question que tu retournes là bas, me crie ma soeur.

— Je vais aller le voir moi Alban, il va bien m'expliquer ton état ! Fulmine David à bout de nerf.

(et voilà ce que je ne voulais pas)

— Non !!!! Tu ne vas pas le voir !!! Ce n’est pas tes affaires David !!!

Je suis hors de moi, bien que la douleur me cloue sur place, je ne veux pas que David aille voir Alban. Il finirait par savoir et…je refuse qu’il prenne des risques.

— Tu vois bien qu'il y est pour quelque chose, vu comment elle le défend, retorque Val’ affolé.

— J'y vais ! Affirme mon amant décidé.

— Si tu fais ça David, je te promet que c'est la dernière fois que tu me vois.

David se fige sous ma menace. Mais je n’ai pas le choix. Si je veux qu'il n'aille pas le voir, il faut que je frappe fort.

— Tu me quitterai Aline ?

Son regard est si triste qu'il me fait encore plus mal que ma douleur utérine.

— Oui.

(j'ai pas le choix David, pardon)

Je le vois tourner les talons.

— Tu vas où David ! m’exclamé-je perdue.

— Réfléchir !

— A quoi ?

Il se retourne pour me faire face, et il est à la foi hors de lui et triste.

— Cogiterà ta proposition, soit je lui casse la gueule et je te perds, soit je fais rien, je te garde mais tu repars là bas. Ça pousse à la réflexion.

Je le vois s'éloigner puis disparaître. Je m'effondre en larmes dans les bras de ma soeur, qui essaye comme elle peut de me calmer. Ma soeur ferme la boutique et me raccompagne chez moi, priant pour que David n'y soit pas. Quand je rentre, je vois Alban sur son ordinateur.

(ouf il est tout seul et il à l'air d'aller bien)

— Putain qu'est ce qu'elle fout chez moi ta connasse de soeur !

(ah oui très bien)

— Oh tu vas te calmer, je raccompagne Aline, c'est quoi ton problème ?!

— Dégage !

— Je te rappelle qu'Aline est aussi chez elle, et si elle veut que je reste bah tu peux aller te faire foutre !

Ils sont là face à face entrain de s'engueuler comme deux gamins.

— Je t'ai dis de dégager ! hurle Alban.

— Rêve ! Tu vas me faire quoi ? Me foutre sur la gueule comme tu le fais sur ma frangine ?

— DÉGAGE !!! Aline fais là partir, sinon ça va mal finir !

Et voilà c'est toujours comme ça entre eux, comme ci j'avais besoin de ça.

— Merci Val’ de m'avoir raccompagné, je vais aller me reposer, tu peux rentrer.

Elle me serre dans ses bras et Alban lui fais un signe d'un au revoir ironique.

— Fais attention à toi Al’, il n’est pas net ton mari.

— Tu peux parler à David pour moi s’il te plaît ? lui chuchoté-je discrètement.

— Ouais compte sur moi, je t'aime.

Elle me serre si fort qu'elle m'en provoque des douleurs.

— Ça va aller, je t'assure.

Je la vois partir balançant un doigt d'honneur à Alban qui rétorque le geste à son tour. (Sacrée Frangine)

— Tu es rentrée plus tôt, se réjouit Alban.

— Pas le choix, tu m'as ruiné hier, j'arrive à peine à tenir debout.

— Et dire qu'un cachet peut te soulager, m'agitant le flacon sous le nez. (connard)

— Je ne vais pas te supplier pour me le donner, si ça t'amuse de voir ta femme mal...bah fais toi plaisir, je n'ai plus la force là.

Je me dirige dans ma chambre, m'allonge dans des draps tout frais (Merci Arielle) et je tombe comme une pierre. Quand je me réveille, je m'aperçois qu'Arielle est dans la salle de bain, et qu'elle se douche (Tiens elle n’attend pas les ordres d'Alban) quand elle passe par la chambre avec juste sa serviette, elle ne voit pas que je suis réveillée, et elle prend soin de ne pas faire de bruit.

— Arielle.

— Oh Aline, tu m'as fais peur. Tu vas mieux ? chuchote t-elle pour pas qu’il l’entende.

— Mouais, je crois, j'ai moins mal déjà.

— Tu ne peux pas prendre quelque chose ? Il ne te l'autorise pas ?

— Et non.

Elle me fait un mou de deception et continue à se sécher. J'ai moi même envie de prendre une douche, je regarde les draps et ils sont comme neuf (ouf), quand je file aux toilettes, je retire mon tampon et je n’ai presque pas de sang dessus (Ah bah enfin). La douche me fait vraiment du bien, elle me détend et fait disparaître les dernières douleurs.

Je ressors et Arielle est là en train de se coiffer (elle prend vraiment de l'aise, ça ne me déplaît pas mais c’est dangereux). Elle a des cheveux magnifiques, et j'adore la coiffer, je prends sa brosse en cours de route et continue à sa place. Nous sommes là, nue, à se coiffer, lui passant mes mains sur le visage, et lui dépose un baiser sur le front. Je n’explique pas pourquoi j’ai envie d’être douce avec elle. Je passe devant elle, et je l’observe, elle est magnifique et elle mérite d'avoir une belle vie. Je me mets à genoux et lui écarte délicatement les cuisses pour lui lécher doucement son intimité. Ses gémissements ne se font pas attendre. J'enroule ma langue autour de son clitoris, et la lèche juste en dessous. Je la vois se cambrer et pencher la tête en arrière. Je glisse délicatement mon doigt pendant que je continue à la laper. Je sens qu'elle est toute mouillée et qu'elle aime quand je m'occupe d'elle. Elle gémit de plus en plus fort alors je colle ma main sur sa bouche ce qui l'a fait frémir encore plus. Je lui glisse un deuxième doigt et je sens son corps se contracter autour et la belle Arielle se cabre sous le plaisir. Je fais de doux va et vient, je sens qu'elle gonfle et les tremblements arrivent. J'accélère mes mouvements, et je sens couler tout son plaisir sur ma main, que j'apporte à sa bouche après l'avoir moi même gouté.

— Tu as bon goût, tu ne trouves pas ?

— Si, mais Alban...

— On s'en tape d'Alban ! Si on ne lui dit rien, il en saura rien. Au pire, je dirais que c’est moi qui ai entrepris les choses.

— J’aime quand tu es gentille.

— Je vais essayer de l’être un peu plus.

Je n'arrive même pas à croire que j'ai dis ça. Et Arielle reste choquée, je lui souris pour la détendre et m'habille pour aller rejoindre mon cher mari, qui je suppose doit être encore sur ses trucs de bourses.

Mais avant, j'envoie un sms à David

[T'es ou ? Donne moi de tes nouvelles, je m'inquiète, bisous.]

Mon telephone vibre aussitôt

[pas avec toi ça c'est sur]

Mon coeur me pique, j'ai été dur avec lui mais je ne voulais vraiment pas qu'il en arrive aux mains avec Alban, ce n’est pas sa guerre et il a pas à subir mes erreurs.

[je suis désolée, j'espère que tu comprends que je n'ai pas voulu que tu en arrives aux mains]

[oui]

[stp m'en veux pas]

[fais toi pardonner alors]

(Euh...comment je peux me faire pardonner...ah oui j'ai une idée)

— Arielle vient sur le lit.

Je cadre le téléphone, et je me glisse sur Arielle pour l’embrasser. Et voilà c'est dans la boite, et la photo est super sexy.

[tiens pour me faire pardonner et te rassurer sur notre état, tu vois je prends soin d'elle]

Le téléphone revibre

[les filles vous êtes magnifiques et très excitantes]

Je montre à Arielle son message, et elle rougit. J'enfile une jupe, un t shirt et je rejoins Alban avec Arielle qui est nue.

— Tu m'autorises à lui filer une robe ?

Il me regarde de la tête aux pieds puis regarde Arielle.

— De cette chaleur, tu devrais être dans la même tenue qu'elle ! grogne t-il

— Ouais bah j'ai pas envie !

— Putain Al’, parles bien ou tu vas prendre encore une rouste !

— Ça va j'ai encore le droit de te dire ce que j'ai envie ou non ? Ah moins que tu veux que je devienne un meuble ?

Son regard me foudroit sur place (oups j'ai peut être été un peu loin), quand il s'approche de moi, il m'attrape par le poignet et me le serre, jusqu'a me mettre à genoux.

— J'en ai rien à foutre de ton avis, si je te veux à poil, tu te fous à poil...c'est compris ?

J'ai l'impression que mon sang passe plus dans ma main et la douleur est insupportable.

— Oui !!!

Il sort la lame de son couteau et commence par couper ma jupe puis c'est au tour de mon t-shirt. Il me relève et me penche au dessus de mon évier, puis il fait couler de l'eau et approche mon visage du filet.

— Je suis sur que tu as très chaud vu l'état de ta chatte.

L'eau est toute proche de moi mais elle ne me touche pas encore, il met le bouchon et l'évier commence à se remplir doucement.

— Tu bouges pas !

Je l'entends ouvrir le frigo, et glisser quelque chose entre mes cuisses de dur et froid.

— Arielle !!! Viens me tenir ça.

Puis je le sens se glisser dans mon cul, ce qui me remplie de tous les cotés.

— Arielle bouge-le !

Pendant que les va et vient me compriment de l'intérieur, Alban me plonge la tête dans l'évier d'eau froide. J'ai eu à peine le temps de prendre ma respiration, et je sens le poid de sa main sur ma tête. Puis il me relève, ce qui me fait reprendre ma respiration.

— Continue Arielle, et toi Al’ je ne veux plus jamais que tu me parles comme ça ! Tu as compris ?

— Oui.

— Oui qui ?

— Oui.

Il replonge ma tête et le temps s'allonge, j'ai plus d'air et j'ai l'impression que l'eau se faufile en moi, impossible de gémir et pourtant c'est super bon d'être aussi bien remplie, je ne peux pas le nier mais je ne veux pas mourir alors je me débats. Quand il me relève une seconde fois, je suis essouflée et je tousse.

— Oui qui sale chienne ?

— Oui Monsieur.

— Tu vois quand tu veux.

Je sens que mon corps se vide, je n'ai plus rien et Alban me fait maitenant face, touchant mes cheveux qui dégoulinent sur moi.

— Tu as envie de jouir Aline ?

— Oui Monsieur.

Tu le veux se concombre en toi ? me montrant ce qu'Arielle tenait en moi.

— Oui Monsieur.

— Bah regarde le bien, et regarde moi bien, car jusqu'à mon retour après la ferme, tu n'auras plus rien. Ni moi, ni Arielle, ni concombre, ni rien ! Je vais te délaisser et c’est suppliante que tu viendras demander ton plaisir.

(Mais bien sur !)

Me voici punie de tout orgasme, mais ça me dérange pas plus que ça, je n’ai pas besoin de lui pour prendre du plaisir et d'ailleurs j'en prends bien plus sans lui.

Annotations

Vous aimez lire Jessie Auryann ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0