Des élections américaines.
Le Donald milliardaire a perdu les dernières élections ; c'est pas bon,
Il a été puissamment vaincu par les électeurs unis, de Joe le tenace,
Et son empire immobilier, se dit-il, perd énormément de pognon,
Pour la comptabilité et les banques, ça laisse bien sûr des traces,
Il a eu beau considérer ses adversaires comme de tristes morpions,
Ses rodomontades finiront par le faire capituler de guerre lasse,
Ses électeurs, parfois fanatisés, peuvent bien défendre l'histrion,
D'autres l'ont éjecté, comme le M 16 la douille tirée de la culasse,
Jamais nous n'aurons connu dans l'Histoire d'aussi fortes émotions,
Sur tout le territoire, de la Floride au Vermont, jusqu'à l' Arkansas,
Nulle élection n'eût mondialement suscité que celle-là l'attention,
Il est vrai que, pendant quatre ans, ce Chef d'Etat n'a pas été un as,
Des insultes au mépris, jusqu'à la méchanceté, il a été le champion,
Mais pour qui se prenait-il, ce parvenu, ce brigand de sa riche classe,
A voir partout des " loosers ", des " has been ", et des demi-portions,
Si arrogant que, jusque au camp Républicain, il indigne et embarrasse,
Pour autant, le monde de demain sans Donald, sera-t'il la solution,
Ses partisans resteront soudés, de Seattle jusqu'à la ville de Dallas,
Et Joe, malgré toute sa bonne volonté, n'a pas de magique potion,
On ne sait où est passé l'aigle américain, il attend que l'orage passe.
Leflaneur 40
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