La frontière passée, j’arrive à la maison. Il est tellement tard que je pars déposer Godence, la deuxième, ou devrais-je dire la première Maman de mes deux petits gars. Les enfants sont ravis, ils adorent monter dans la voiture où ils peuvent se promener librement, passer les vitesses, tenir le volant… Pas de siège-auto ridicule, contraignant et source de conflits. Après une petite portion de route goudronnée, on rentre dans les quartiers modestes de Gisenyi, où on laisse Godence devant un vieux portail fatigué qui ne ferme plus.

Dîner, bain, rigolade, et au lit à 20h. Enfin la journée peut commencer. Avec Chachou, on s’installe devant France 24, histoire de suivre les folies de ce monde. En tous cas, vraiment, ce n’est pas demain la veille qu’on sera au chômage technique. Au rythme où vont les choses, les besoins humanitaires sont en pleine expansion.

Un petit joint et on s’endort, harassés.