Chapitre quinze : Mérite-t-il notre confiance ? Écrit par Le Chapelier Littéraire
Chapitre quinze : Mérite-t-il notre confiance ? Écrit par Le Chapelier Littéraire
Même si Mr Leblanc faisait mine de vouloir l’aider, en parlant de manipulation des émotions négatives, José n’arrivait pas à lui faire confiance. Après tout, il ne savait rien cet homme à part qu’il l’avait sauvé d’une mort certaine. Mais alors qu’il se demandait encore si on tentait de se servir de lui ou bien s’il se faisait des idées. Son instructeur l'interrompit dans sa réflexion.
- Est-ce que vous dit vous intéresse M.Presse ?
- Oui, c'est juste que j'ai du mal à digérer les événements.
- Je comprends, mais je vous demanderais tout même de m'écouter. Est-ce que je peux compter sur vous ?
- Bien sûr.
- Alors, comme je vous disais avant de voir que vous ne m'écoutiez pas tous les deux. Il est important d'utiliser les émotions de ses adversaires pour leur faire croire que vous êtes d'accord avec eux. Cependant, pour que le NER puisse devenir un parti qui compte, nous aurons besoin de votre voix à l'Assemblée Nationale pour trouver les infiltrer, mais aussi de vous José pour être proche de peuple afin qu'ils nous considèrent comme leur porte-parole et c'est pour cette raison qu'il est important que vous deveniez un député crédible. Et afin que ce soit possible, il faut que soyiez aimé de la population. Tout d'abord, à chaque fois que vous répondrez à une question, je veux que vous commenciez toujours par leur faire comprendre que vous prenez en considération ses demandes et que tenterait de les résoudre.
***
À la fin de cette première matinée de cours Alix s'était rendu compte que Mr Leblanc n'était absolument pas neutre dans son discours et qu'il essayait de se mettre José de son côté car elle pensait naïvement être protégée de se type de stratagème. Ils allèrent ensuite tous les trois à la cafétéria pour le repas du midi. Elle prit le premier plat qu'on lui proposa avant de mettre un coup d'épaule à son coursier pour qu'ils puissent se mettre à l'écart afin de discuter.
- Pourquoi, tu voulais me parler ?
- J'aimerais savoir ce que tu penses de lui après une matinée ?
José se rapprocha d'elle et se mit à chuchoter.
- Il ne m'inspire pas confiance car l'impression qu'il y a des informations que la DGSI ne veut pas nous divulguer. Mais ce que je trouve le plus étrange, c'est qu'il ne nous est encore donné aucune information sur ce fameux groupuscule " Bnupx" et dont rien ne nous prouve qu'il existe vraiment.
- Je pense que tu as raison et si tu es d'accord, nous devrions aller le bâtiment pour trouver des réponses à nos interrogations.
Il hocha la tête pour montrer son approbation avant de sortir discrètement de la pièce pour mener leur enquête.
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