Sur le port.
Du côté d'Interpol, on avait identifié le cadavre de Fatos et son lien avec la mafia albanaise. On croyait même qu'il sagissait du tueur d'enfant, compte tenu des trafiques d'organes et autres enlèvements de mineurs, courants dans cette organisation du crime organisé.
Le fait qu'on eut retrouvé son véhicule, abandonné sur la zone industrio-portuaire allait dans le sens de cette hypothèse. Il y a toujours du "business" dans ces "no-man's land" urbains, de transit international. L'enquête se concentra donc pour un temps, dans cette direction.
Au parc aquatique d'Océanopolis, on se préparait à relâcher quelques phoques gris en cure de rétablissement depuis quelques semaines.
Le Floch continuait à sillonner la rade à bord de son patrouilleur. Quelque chose ne collait pas. C'était la façon dont on avait tué le mafieux, d'après ce que lui avait rapporté ses collègues de la B.A.C, ainsi que la description de ses traumatismes. C'était le travail d'un expert : quelqu'un qui savait tuer d'un coup ; tout comme lui. Si Fatos avait été éliminé par un gang concurrent, on l'aurait retrouvé criblé de balles ; c'était son intuition.
Il sentait toujours la même menace planer sur la zone, au-dessus de laquelle le ciel s'assombrissait un peu plus.
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