Malheureuse gaieté
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Ô éphémère optimisme !
Durant ma vie j'aurais souffert,
Ô éternel pessimisme !
Parfois aussi, j'ai manqué d'air.
Mon coeur me guide, les temps meurent,
Là où les oiseaux se tenaient,
Règne désormais mon malheur,
Au revoir, splendide Gaieté !
Il est vrai que tu m'as gâté
Trop peu je t'en ai remerciée
Et désormais tu n'es plus là ;
Mais simplement, que ferais-je sans toi ?
Ô cruel remords, peux-tu me donner,
Je t'en prie, l'origine de mes regrets ?
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