Les dernières gouttes de pluie finissaient de roulé sur les brins d'herbe et les feuilles des arbres. Il avait bien plu. Toute la nuit, le ciel avait crié ses malheurs et ses plaintes. Il avait sifflé avec le vent son mécontentement.

Mais le soleil ouvrit un oeil timide. Il se leva progressivement, étira ses bras et poussa un peu les derniers nuages. Ce n'était plus que de la rosée. Ce n'est plus des larmes ni du sang. C'était une dernière trace qui commencait déjà à s'effacer. Les gazoulis des premiers oiseaux retentirent. Les malheurs était dernière, on ne voyait plus que le grand sourire matinal de l'astre du jour. Il colorait les environs d'amitié et de chaleur.

L'orange se mêla aux anciens colériques nuages. Le rose se posa sur les plantes pour les tremper de compassion. Le jaune s'étira sur les esprits.

La tempète était fini. Il fallait se relever. Il fallait respirer et s'embaumer de ces nouveaux espoirs.

C'était une nouvelle journée !