Chapitre 21

Une minute de lecture

Ne te presse pas, j’ai tout mon temps. Derrière un arbre, je t’attends. Je sais que tu es dans la maison. Où ? Telle est la question. Mais je m’en fiche après tout.

Tu sortiras forcément au bout d’un moment. Et là, je serai présent pour achever mon travail. Ensuite, je partirai tranquille et serein.

Je serai plus doux avec toi. Après tout, tu n’étais qu’un bébé. Mais tu as quand même monopoliser l’amour de notre mère. Elle ne m’aimait pas, j’en suis convaincu. C’est à cause de vous deux si papa est mort.

Je ne me suis pas assez défoulé sur maman. Tu es la prochaine.

Attends, tu as raison. Fais-moi languir pour apprécier le futur plaisir. Tu souffres, et j’aime ça.

Tu peux retarder l’inévitable, mais l’inévitable surgira.

Alors, à quoi bon ma grande ?

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