33.
Second chapitre de la journée ! N'oubliez pas de lire le chapitre 32 avant celui-ci.
PDV du Maître
Ely m'a beaucoup déçu. Non seulement elle me ment au sujet de sa journée de la veille mais en plus elle a profité d'une sortie pédagogique pour prendre la poudre d'escampette toute la journée. Lorsqu'elle est rentrée vers 17 heures 30, elle puait l'alcool et ses yeux brillaient ; ma petite Ely avait osé franchir l'ultime interdit que je lui avais donné. Et le pire c'est qu'elle recommence à me mentir ; ma patience ayant des limites, je lui ai administré une claque bien méritée.
Comment peut-elle remettre mon éducation en question ? Comment lui faire confiance après cela ? Ai-je été trop laxiste avec elle ?
Beaucoup de questions se succède dans ma tête, même si je n'ai aucune réponse à celles-ci.
Heureusement, mon copain Jeff est venu m'éclairer et m'a fait prendre les bonnes décisions.
Il m'a fait comprendre que je dois lui serrer la vis comme je l'ai fait avec toutes mes soumises jusqu'à maintenant. Jeff s'est proposé pour s'occuper de toute la partie scolaire et, moi, je dois principalement me centrer sur toute son éducation en tant que soumise et veiller à être un bon tuteur - comme un père pour sa fille - pour ses études.
Nous les avons donc reçus dans mon bureau ce matin après avoir pris ces décisions. Les autres tremblaient, mais ma petite Ely gardait tête haute, prête à affronter ma colère. Nous leur avons présenté les sanctions dont ils ont écopées tous les 5 puis je les ai congédiés hormis Ely. J'ai vu dans son regard, lorsque je lui ai dit que je ne lui faisais plus confiance, sa tristesse, sa honte... D'habitude, je l'aurais aidée à la combattre mais pas aujourd'hui, elle devait, seule, faire face à toute sa culpabilité pour comprendre ses erreurs.
Elle sort les larmes aux yeux. Même si cela me fait mal, j'ai l'obligation de la recadrer pour être un bon Dominant pour elle.
Mon ami Jeff a donc pris le relais, il va les mater. Je n'en doute pas. De toute façon, ils l'ont bien mérité.
A 7 heures, j'ai vu Ely entrer dans mon bureau suivi de Jeff après sa séance sportive. Les traits tirés, elle est épuisée mais c'est bien fait pour elle. Elle s'est dirigée directement vers la pièce où elle a exécuté à la perfection la position que je lui ai imposée quelques jours plus tôt. Elle a pris 3 minutes de plus pour la mettre face à ses actes. Je veux qu'elle trouve d'elle même les solutions pour retrouver ma confiance. Je lui ai également annoncé la correction qu'elle recevra ce soir. Flagellation, que j'ai eue envie une nouvelle fois d'adoucir, avant que Jeff me dise que ma soumise s'était une nouvelle fois mal comportée durant sa présence avec lui.
Cette fois-ci, elle ne m'aura pas, je ne lâcherai rien et ses larmes ne me feront pas plier.
Voilà où j’en suis, avant qu'Ely ne soit raccompagnée par Jeff.
— Merci lieutenant Jeff.
Le lieutenant sort en me saluant.
— Ely, tu n'as plus le droit de dire un mot sauf demande contraire de ma part. Nous allons aller faire un petit tour, suis-moi.
Ely retrouve son sourire, mais elle ne connaît pas le réel motif de cette sortie. Quand elle le saura, son sourire devrait s'évanouir.
Je la baladais volontairement dans le parc derrière l'établissement ; jamais personne n'y venait, c'était mon espace réservé.
— Ely, que penses-tu des noisetiers ? Moi, je trouve que ces arbres sont magiques. Tu peux répondre.
— Je ne vois pas la raison, Monsieur. Effectivement, ils sont jolis mais comme tous les arbres présents ici.
— Tu ne vois pas la raison, je vais donc te la donner. Cet arbre a des branches bien fines, idéales pour remettre une soumise de ta sorte dans le droit chemin.
Ely se décompose au fur et à mesure de mes explications. Je joins mon geste à mes paroles en allant cueillir une branche, je teste son élasticité et lui montre. Elle devient encore plus livide, elle pâlit car elle vient de comprendre que ce n'était pas une balade pour le plaisir mais bien une balade pour préparer sa fessée. Une bonne manière de faire monter l'appréhension de ce qui va suivre. De toute façon, c'était l'objectif premier de cette petite balade.
Nous rentrons aussitôt après ma cueillette et elle me suit sans un mot. Je ne l'emmène pas vers sa chambre contrairement aux fois précédentes mais je la dirige vers ma salle de jeux.
Nous sommes devant la porte de celle-ci ; j’exige qu’elle baisse ses yeux, ce qu’elle fait immédiatement. Je la laisse pénétrer dans la pièce avant moi.
PDV d'Ely
Je viens de rentrer dans une pièce où je n'avais jamais mis les pieds. De ce fait, j'angoisse encore plus, en pensant au châtiment qui m'attend. J'aimerai voir ce qu'il y a dans cette pièce mais Monsieur m'a ordonné de baisser les yeux.
— Déshabille-toi et plie tes vêtements avant de les déposer sur cette chaise.
Je ne réponds pas comme il me l'a exigé tout à l'heure, je commence à enlever ma veste de treillis puis mon tee shirt. Mon corps ne répond plus aux demandes de mon dominant, tellement je suis transie par l’angoisse de ce qui m’attend.
— Dépêche-toi Ely, n'aggrave pas ton cas. Tes erreurs d'hier sont très graves, j'ai l'obligation de te corriger pour que tu ne recommences plus jamais.
Mes mains tremblent, il a raison ; il m'a prouvé à plusieurs reprises qu'il était mon pilier. J'ai honte d'avoir trahi sa confiance. Je continue de me déshabiller malgré le bruit d'un objet qu'on traîne. Que prépare t-il ? En sous vêtement, je m’acharne à décrocher l'attache de mon soutien gorge tellement je tremble comme une feuille, des larmes roulent sur mes joues. Je me demande comment j'ai pu en arriver là, à la perte de la confiance de Monsieur.
Ce matin, il m'a demandé de réfléchir à des arguments pendant ma punition dans son bureau. Mais mon cerveau fonctionnait au ralenti et cet exercice s'est trouvé beaucoup plus laborieux que je ne le pensais. Je sens une main, c'est lui qui m'aide à enlever mon soutien gorge malgré sa déception envers moi, il descend également mon tanga.
— Puisqu'il faut t’aider pour enlever tes sous vêtements, interdiction d'en porter sauf à ma demande.
Je n'ai pas répondu, même si l'envie ne m'en manquait pas.
— Ely, avant de débuter ta séance punitive donne-moi les arguments que tu as trouvés pour que je puisse te redonner ma confiance.
Je suis debout et nue. Il me tourne autour à m'en donner le tournis.
— Je… Je… ddddois arrêter mes bêtises Monsieur.
— Ce n'est pas ainsi que je vais te redonner ma confiance mais, certes, c'est une obligation.
— Euh.....
— Et bien Ely, faut-il que je te laisse plus de temps pour réfléchir, l'heure de ce matin n'a pas été suffisante ?
— Non, Monsieur. Mais, j'ai tellement honte de mon comportement.
— J'espère bien que tu as honte. J'attends tes arguments ! dit-il très agacé par l'attente de mes réponses.
— Je....dois subir les.....conséquences de mes actes Monsieur. Dis-je très hésitante.
— AH, enfin nous y voilà, un bon début, ce n'est pas trop tôt !
Son agacement est de plus en plus visible
— Et alors quelles doivent être les conséquences face à ton irresponsabilité ?
— Vous devez me punir pour toutes mes erreurs pour que vous puissiez me pardonner Monsieur.
- Exact Ely, je dois te punir pour que je puisse te pardonner. Mais encore ?
— Je....Je.....Je dois m'excuser à vos pieds Monsieur.
Je tremble face à ses paroles.
— Bonne idée également. Tu as oublié un élément très important ! Sa voix est sèche et raisonne encore dans ma tête.
— men... mentir.
— Oui, tu es sur le bon chemin. Alors ?
— Je ne dois plus mentir pour retrouver votre confiance, Monsieur.
— Exact Ely, le mensonge est la chose que je supporte le moins de la part d'une soumise ; sur ce sujet je suis intraitable comme celui sur l'alcool et la drogue.
Mes larmes n'arrêtent plus de couler. Je viens de me rendre compte de toutes les erreurs que j'ai faites ces derniers jours.
— Certe, une soumise peut faire des erreurs mais elle doit absolument les avouer pour pouvoir être pardonnée par son Dominant et se pardonner à elle même. Sans quoi, il ne peut pas accorder sa confiance à sa soumise, si elle n'assume pas les conséquences de ses actes. Bien Ely, tu as fait une grande avancée sur ta condition de soumise. Cependant, ton comportement en cours est encore loin d'être exemplaire. J'ai eu le rapport de ta journée par le lieutenant Jeff.
Pourquoi faut-il toujours qu'il foute la merde celui-là ? C'est son plaisir de nous punir, alors de quoi se plaint-il ?
Il reprend après avoir fait une pause, certainement, également pour me laisser le temps d'assimiler ce qu'il vient de me dire.
— Ecoute moi bien Ely, je serai également intraitable sur ce troisième point. Je ne peux accepter ce comportement de ta part ; tu dois avoir des connaissances intellectuelles. C'est très important dans la vie, pour ton futur métier. Je vais donc te corriger pour ces 3 erreurs majeures aujourd'hui. Sache que je ne le fais pas de gaieté de coeur, mais par obligation dans l'engagement que je t’ai donné par rapport à ton éducation et ta sécurité. Une soumise n'a pas le droit de se mettre en danger avec de l'alcool ou toute substance illicite, elle n'a également pas le droit de mettre en l'air ses études et, en dernier, ELLE N'A PAS LE DROIT DE ME MENTIR !
Ce dernier mot me fait froid dans le dos tellement il vient de le dire en élevant la voix.
Il me pose un bandeau sur les yeux sans me prévenir, ce qui me déstabilise encore plus. Puis, il me prend par le bras. Nous faisons quelques pas avant de nous arrêter. Il me retourne, me prends le poignet droite qu'il accroche, on dirait un lien de cuir et fait la même chose avec le poignet gauche. Je sens une matière rêche contre mes seins, mon ventre et mes bras sont accrochés en croix. Je sursaute lorsqu'il me saisit une cheville, il me fait écarter mon pied, ce qui me déséquilibre mais mes bras attachés me retiennent, je sens une nouvelle fois un lien me maintenir, puis il reproduit le même geste sur mon autre cheville. Me voilà écartelée et exposée, bras et jambes ouvertes à sa vue. Je ne regrette pas le fait qu'il m'ait privée de la vue, je me sens moins gênée.
— À partir de maintenant, je ne veux plus entendre un mot sortir de cette jolie bouche. Pour t’aider, je vais te poser un bâillon. Cependant, je te donne une cloche que tu laisseras tomber pour que la punition s'arrête si tu ne peux pas la supporter. Je tiens à tiens à te mettre en garde : tu ne dois pas l'utiliser juste pour ton confort, il faut assumer les conséquences de tes actes.
La boule se pose sur mes lèvres que j'ouvre très doucement, c'est la première fois qu’il l'utilise sur moi. Je suffoque, c'est vraiment étrange, l’impression que cet objet procure. L'avantage, je n'aurai pas à compter et le remercier. Les larmes continuent de couler, elles sont intarissables alors qu'il n’a pas encore commencé à me flageller.
— Je vais également t’enlever ta ceinture de chasteté que je te reposerai aussitôt ta punition terminée. Je suis sûr que, vu ce qui t’attend, tu ne seras pas tentée de jouir. Ne me déçois pas et assume jusqu'au bout tes erreurs !
J'entend un sifflement, la badine s'écrase sur mes fesses suivie d'une douleur vive. Je ne tiendrai jamais à ce rythme, l'envie de lâcher la cloche au premier coup me passe par la tête, mais sa parole me revient “Il faut assumer les conséquences de tes actes Ely.".
Les sifflements se suivent, les coups me sont donnés avec puissance, la douleur qu’il m'impose me fait comprendre que j'ai poussé le bouchon très loin hier. Il n'a jamais tapé aussi fort ou, lorsque le coup était fort, il me donnait une caresse ensuite, mais ici rien, seulement des coups, une vraie punition comme il me l'a promis ce matin.
J'entends son souffle qui s'accélère au fur et à mesure de ma correction, preuve qu'il y met toute sa force pour que je m'en souvienne. J'ai mal, mes fesses ne sont plus qu'un brasier.
PDV du Maître
Je me convaincs à chaque nouveau coup qu'il faut que je poursuive pour qu'Ely ne se remette plus jamais en danger. J'ai vraiment eu très peur hier.
Ses fesses sont rouge écarlate, j'ai bien travaillé, il ne me reste plus que ses cuisses à marquer. Vu ce que je viens de lui administrer, elle aura du mal à s'asseoir pendant plusieurs jours ; ses fesses lui rappelleront au moins qu'elle n'a pas le droit de mal se comporter.
Je commence à faire ciller la badine sur ses cuisses, elle gémit à chaque coup malgré le bâillon. Je suis fier d'elle pour son courage à endurer la punition jusqu'au bout. Je devine la souffrance qu'elle doit ressentir en ce moment mais il le faut, je ne peux pas laisser passer ses bêtises sans ne rien faire. Je lui administre le dernier coup.
Je lui retire son bâillon, ses yeux sont rouges, j'entends des sanglots mais rien ne me fera changer d'avis, je dois terminer sa punition. Je la détache, elle s'effondre mais se reprend très vite, ses yeux sont tournés vers le sol.
— À genoux, Ely. Ouvre la bouche !
Elle n'arrive plus à se retenir et finit par pleurer à chaude larme. Je continue quand même ; Fred ne craque pas, soit le dominant que tu lui as promis. Je lui mets donc la badine dans la bouche et lui demande de la refermer.
— Ely, tu resteras dans cette position tant que tu ne seras pas calmée.
Pendant qu'elle se calme, je range ma croix de Saint André, précieuse pour les sanctions sévères. Je la surveille du coin de l'œil, ma présence est très importante après une sanction aussi exigeante.
Elle est belle, agenouillée ainsi, ma soumise rebelle que j'aime. J'espère qu'elle aura au moins compris que je ne lésine pas lorsqu'il s'agit de sa sécurité et son éducation.
Au bout de 15 minutes, je n'entends plus ses sanglots, je décide donc de m'approcher d'elle pour enfin la réconforter.
— Ely, tes erreurs sont pardonnées, maintenant tu dois faire en sorte que je te redonne ma confiance. Je vais te raccompagner dans ta chambre pour que tu puisses te reposer.
Elle ne me répond pas comme je l’ai exigé au début de la punition. Ma petite Ely aurait-elle enfin compris ?
PS : Même principe que le précédant, proposez moi des titres en commentaires...
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