40. Précision
PDV du Maître
Je vis de nouveau, j'ai enfin récupéré ma petite Ely. Hier soir, après lui avoir permis d’atteindre la “jouissance” comme elle le désirait, elle s'est endormie dans mes bras. Malgré son air de béatitude, je ne dois pas perdre mon objectif de découvrir la vérité, c'est même mon principal. Je vais donc la pousser dans ses retranchements pour faire sortir la rage qui dort en elle.
Après avoir vérifié l'heure, 6 heures, je décide donc de la réveiller. Je fais parti des personnes qui pensent que le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt.
J'effleure la peau de son dos, puis je finis par lui donner des caresses douces, ses yeux s'ouvrent lentement.
— Ma douce, il est l'heure de se réveiller. As-tu bien dormi ?
Elle essaie de se dégager pour je ne sais quelle raison.
— Tu sais que quand je pose une question, j'exige une réponse ? la réprimandais-je.
— Oui, Maître, je voulais juste vous saluer comme vous me l'imposer.
— Imposer, imposer...
Je réfléchis rapidement face à cette remarque. Cela veut dire qu'elle n'aime pas me faire plaisir. Une bonne soumise ne se plaint jamais de faire un tel geste.
— Ely, je ne devrais pas à te dire ça, le fait que je te demande de me saluer en ma présence ne doit pas être une corvée mais un désir pour toi de combler ton Maître. Je suis déçu une nouvelle fois par ta remarque. De plus, ce matin ce n'est pas ce que je t’ai demandé, je voulais seulement un baiser en guise de salutation. En conséquence, prends la position que tu fais avec dégoût pour ton Maître, nous allons remettre les pendules à l'heure.
Ely se lève retire le tee-shirt que je lui ai mis hier soir avant de le déposer dans mon lit. Ses gestes sont lents et sans certitudes. Elle se positionne, puis me répond d'une voix basse et hésitante, elle semble complètement perdue.
— Ce n'est pas ce que j'ai dit mon Maître, seulement je ne sais pas quand je dois le faire, comment je dois vous appeler selon l'endroit....
Je la vois trembler. Je m'adoucis en venant de comprendre qu'elle ne sait pas comment se comporter, je vais donc lui faciliter la tâche.
— Bien, je vais changer un peu mes exigences pour que tu saches exactement quoi faire selon la situation. Premièrement, à partir de maintenant, tu m'appelleras Maître seulement dans l’appartement.
— Oui, Col.....Maître
— Attention, chaque erreur sera punie, même si j'allège le protocole, je reste néanmoins ton Maître à part entière. Deuxièmement, pour me saluer tu devras attendre mes consignes. Troisièmement, dans ma salle de jeux, tu devras m'attendre nue et en position d'attente à chaque fois, sauf en cas de consigne contraire de ma part. As-tu compris ?
Je la regarde en attendant confirmation face à mes nouvelles exigences. Mais aucune réponse ne vient, à croire que je viens de parler à un mur. Je me déplace près de ma commode, ouvre le tiroir du bas et me saisit de ma cravache réservée exclusivement aux punitions.
— Première erreur de la journée Ely.
Je joins mon geste à mes paroles. Plaf, Plaf, Plaf. Elle vient de recevoir 3 coups de cravache bien posés. Ses fesses prennent une couleur rosée. Assez content de moi, je m'accroupis devant son visage.
— Que dois tu dire lorsque je dois punir ma soumise indisciplinée ?
— M....M.....Merci, dit-elle en serrant les dents.
Plaf, Plaf, Plaf
— Deuxième erreur Ely, si tu continues tu ne pourras pas t’asseoir aujourd’hui. Alors ?
— Merci, mon Maître.
— Bien Ely, as-tu compris les nouvelles règles ?
— Oui Colonel, .......Oui mon Maître.
Devant mon regard noir, elle se reprend vite mais il est déjà trop tard, je lui administre 5 coups à suivre de cravache. Ses fesses sont devenues rouges écarlates au fil des punitions.
— Merci de corriger mes manquements, mon Maître.
Face à ses dernières paroles, mon sexe se met une nouvelle fois au garde à vous. Cela fait des semaines que j'ai envie de la prendre, mais à chaque fois cette petite peste me fait défaut en inventant de nouvelles bêtise, plus grosses les unes que les autres.
Je commence à reprendre les caresses que j'avais débutées à son réveil, mon sexe continue à palpiter. Je ne vais pas tenir longtemps, mais je ne peux pas me soulager sans qu'elle y prenne du plaisir. C'est ma philosophie avec mes soumises, lorsqu'elles se comportent bien ou assument leurs erreurs si elles sont minimes, elles doivent jouir avant moi ou en même temps que moi.
Je l'allonge directement sur le sol et je continue mes tourments sur sa douce peau. Ma bouche suce la pointe de ses seins pendant ce temps, des petits bruits sortent de sa bouche face à son plaisir. Je descends donc plus bas jusqu'à son clitoris, je débute un cunnilingus afin de la chauffer un peu plus. Quand, je la sens au bord de l'orgasme, je stoppe net.
Je remonte au niveau de ses seins pour recommencer mon petit manège.
PDV d'Ely
Je ne sais plus où j'en suis après avoir pris plusieurs coups pour ne pas avoir respecté ses consignes, mon Maître puisqu'il veut que je l'appelle ainsi maintenant, me monte au sommet pour s'arrêter brutalement, juste avant l'explosion.
Je souffle devant cet orgasme qu'il vient de me refuser. Il me fait les gros yeux, et me montre son mécontentement face à ma réaction.
Puis, il reprend sa délicieuse torture en suçant mes tétons. Il défait son boxer passe un préservatif, je sens une forte pression à l'entrée de mon sexe. J'essaie de remuer mes hanches mais une nouvelles fois son regard me fait comprendre que je ne dois pas bouger.
— Je vois que la patience n'est pas ton fort, mais tu vas l'apprendre avec moi.
— Oui, Maître.
Je lui réponds sans grande conviction, espérant qu'il me pénètre, et là je sens enfin son sexe. J'ai du mal à contrôler mon corps pour qu'il n'aille pas à la rencontre de celui de mon Maître. Mieux ne vaut pas le contrarier, il serait capable de tout arrêter. La frustration de ne pas bouger est à son apogée, je ne sais plus où donner de la tête et enfin j'entends la phrase de délivrance arrivée à mes oreilles.
— Jouis ma douce !
Derrière son ordre, sa jouissance se fait entendre en même temps que moi, c'est un pur délice. J'ai du mal à réaliser ce qu'il m'arrive tellement l'orgasme a été immense. Je n'avais jamais rien vécu de si intense. Il finit par se retirer et dans un délicat murmure je lui dis : "Merci mon Maître."
Il se redresse quelques minutes après.
— Ely tu as jusqu'à 7 heures pour te préparer en tenue de sport, manger et me rejoindre dans mon bureau dit-il gentiment.
— Oui, Maître.
Je le vois partir aussitôt après. Je regarde l'heure, oups il faut que je me dépêche je n'ai plus que 20 minutes. Je fonce sous la douche, m'habille et me retrouve devant mon petit déjeuner dans la cuisine. Il me reste seulement 8 minutes avant de retrouver le Colonel.
Je l'avale en vitesse et frappe à 7 heures pile à sa porte.
Après un entrer sec, il me montre la chaise en face de lui.
Je commence à me demander ce que j'ai encore fait.
— Je t’ai donné tout à l'heure les consignes en ce qui concerne le côté soumission, dorénavant je vais te donner celle que tu dois respecter en temps qu'élève.
— Mh
— On répond oui Colonel, je ne le redirai pas deux fois, suis je claire ? dit-il sévèrement.
Ses yeux me lancerait des missiles s’il le pouvait.
— Oui, Colonel.
Il m'intimide vraiment quand il prend cet air sévère.
— Donc je disais, tu vas retrouver ta classe dès aujourd'hui, je te préviens de suite que tout mauvais comportement, erreur de ta part ou mauvais résultat seront fortement punis. Tu recevras une punition de la part du professeur avec qui il y aura eu un souci, du Colonel en tant que responsable et de ton Maître en tant que tuteur. J'ai bien entendu ton reproche concernant mon manque d'implication dans ton éducation scolaire, sache que c'est terminé, tu n’as plus qu'à assumer de me l'avoir signalé. Ce qui veut dire que je pourrai t’appliquer 2 punitions différentes celle en tant que Colonel et celle en tant que Maître.
Je suis abasourdie par ces nouvelles règles, d'un autre côté, il réagit par rapport à ma dernière provocation.
Je n'ai plus qu'à bien me tenir, mais en collectivité je pars vite à la dérive.
— Je ....Je.....vou voulais savoir puis je intégrer la classe de Dylan, Colonel ?
PDV du Colonel
Alors là, elle a vraiment du culot de me demander cela, mais puisqu'elle le désir elle n'aura qu'à en assumer les conséquences.
— Tu en es sur, c'est bien ce que tu souhaites ?
— Oui, mon Colonel.
— Très bien, tu as fait beaucoup d'effort cette semaine, je ne vois pas ce qui m'empêcherait de te faire intégrer sa classe. Cependant, je n'aurai aucune indulgence en cas de manquement de ta part. On est d'accord, Ely?
— Merci Colonel, ça me fait vraiment plaisir.
Si tu savais Ely, pour moi c'est tout le contraire, ça veut dire deux fois plus de danger pour moi. Elle était vraiment très proche de Dylan avant que je les sépare après sa fugue. A croire que je suis jaloux, c’est un vrai petit branleur celui là.
— Maintenant que nous avons mis les choses aux claires, nous allons débuter cette journée par une heure de boxe. Ah si j'oubliais, il faut que je t’imprime ton nouvel emploi du temps.
Je lui tends, elle le regarde à peine, son visage est inexpressif, puis le range dans la poche de son short.
Nous sortons de mon bureau pour nous diriger vers la salle de sport de mon appartement.
Au bout de 45 minutes, elle est en transe, je lui ai fait enchaîné coup de poing gauche, coup de poing droite, coup de pied gauche et coup de pied droite sans un seul moment de répit. Le visage fatigué, je l'envoie à la douche pour qu'elle soit à l'heure pour son premier cours. Juste avant qu'elle ne sorte, je la mets en garde une nouvelle fois.
— Ely un conseil ne me déçoit pas sinon tu risques vraiment de le regretter. Je ne serai pas tendre.
PDV d'Ely
Je suis exténuée mais super heureuse, j'ai obtenu gain de cause. Bon, je vais devoir ne pas trop la ramener pendant quelques mois, histoire que mes chers gradés prennent confiance en moi, ensuite j'en ferai de vrai petite marionnette. Allez, un petit mois consciencieuse pour les endormir, ensuite la belle vie pour moi.
Réveille toi, avec ton mauvais caractère comment compte tu t'y prendre ?
Je suis perdue dans mes pensées sous la douche, quand je regarde l'heure, 8 heures 30, mais mes cours commencent à 8 heures 30.
Oh non Ely, ton plan commence très mal. Affolé par l’heure, je sors en trombe de la douche, m'habille tout en me démêlant les cheveux, les attaches selon le règlement de l'établissement. Avec un peu de chance, je devrais réussir à berner mon nouveau prof, en trouvant une excuse bidon. Je regarde rapidement avec qui j'ai cours. Oh putain, j'ai vraiment la poisse, je commence par français avec le Lieutenant Jeff.
Je suis déjà morte avant d'avoir réintégré cette classe.
Je frappe il est 8 heure 38, la porte s'ouvre... l'expression de son visage ne vaut rien de bon pour moi.
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