87. Apprentissage (3)

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PDV de Scarlette

Ely est frustrée ce qu'elle n'arrive pas à me cacher. J'adore voir mes soumis frustrés. En tout cas pour moi, tout n'est pas perdu.

— Il me manque tes excuses pour clore le sujet, Ely.

Sa respiration est saccadée, je sais qu'il a dû être difficile pour elle de se contrôler. Mais ses mensonges doivent être punis, d'ailleurs je reviendrais sur ce point juste avant son coucher.

— Je vous prie de m'excuser, Madame.

— Tu te moques de moi, c'est comme ça qu'on t'a appris à t'excuser. Si tu avais lu le contrat, tu connaîtrais mes exigences à ce niveau.

Elle trépigne d'un pied sur l'autre, ne sachant pas quoi faire.

— C'est la dernière fois que je me répète, tes excuses je les veux à genoux, en me regardant droit dans les yeux, lui dis-je autoritairement.

J'ai horreur de me répéter et de plus c'est écrit dans son contrat, elle m'agace vraiment parfois.

Elle s'agenouille lentement devant moi, tête baissée. Elle a intérêt à relever la tête avant de s'exprimer sinon elle goûtera à la badine.

Elle finit par la relever, des frissons sur sa peau apparaissent, ses yeux brillent. J'espère que c'est de fierté et non de honte, sinon elle le regrettera, je vais lui apprendre à s'assumer, telle une vrai déesse.

— J'ai dépassé les limites ce matin en osant vous traiter de reine, hors vous êtes tout sauf ça, Madame. Je vous ai provoqué délibérément, certainement pour voir où sont mes limites. Vous m'avez punie, sur le moment, je vous ai haï mais je sais que je le méritais. Je vous remercie de la patience dont vous faites preuve à mon égard. C'est pour toutes ces raisons, que je vous demande d'accepter mes excuses, Madame.

Ouah, elle vient de me laisser sans voix avec ses excuses magnifiques. Si elle continue, je vais finir par m'attendrir. Reprend toi Scarlette, tu as une mission à réaliser.

— C'est bien Ely, ta faute est pardonnée, n'en parlons plus.

— Merci, Madame.

— Cependant, je voudrais faire un point sur ce qui c'est passé sur l'ordinateur. Tu n'as toujours rien à me dire.

Je la vois se raidir, et oui, Ely, quand on ment, on culpabilise et en plus on se sent hyper mal. Ton corps parle pour toi.

— Euh... Et bien

— Ely, je ne tolère aucune hésitation de ta part.

— Oui, Madame.

Elle est toujours à genoux devant moi, pourvu qu'elle se dépêche pour que je puisse jouir dans sa magnifique bouche.

— Dois-je utiliser la force pour obtenir la vérité?

— Non, Madame, j'ai essayé de me connecter aux réseaux sociaux ce matin. J'en mourrais tellement d'envie dit-elle honteuse.

— Je ne t'ai pas demandé de te justifier, Ely. Donc tu m'as menti ouvertement, nous sommes d'accord.

— Oui et non, Madame puisque je n'ai pas réussi à me connecter.

— Il me semble t'avoir posé la question pendant le repas, je voulais savoir si tu avais eu envie de te connecter et tu m'as répondu sans scrupule "non", dis-je sur un ton plus sévère.

Elle baisse la tête face à la honte qui la submerge mais pas question que je cède.

— Relève la tête immédiatement pour affronter ton effronterie.

— Oui, Madame.

— Je t'ai interdit de jouir tout à l'heure pour la seule et unique raison de ce mensonge. En d'autres termes, si tu ne m'avais pas menti, je t'aurais laissé jouir pour te récompenser de ton excellent exposé. Je ne supporte pas le mensonge, lui dis-je sur un ton autoritaire.

— Je comprends Madame, je le mérite.

— Tu comprendras que je ne me priverai pas de ce plaisir, par conséquent pose moi ces jolies lèvres sur ma chatte qui meurt de faim.

— Oui, Madame dit-elle en se léchant les lèvres/

Je vois dans ses yeux le bonheur qu'elle ressent de s'occuper de moi. Elle pose ses lèvres sur mon clitoris gonflé, puis insère sa langue dans ma fente. Elle me suce, aspire mon bourgeon. Elle le suçote puis elle continue promenant sa langue de haut en bas. Je ressens des frissons dans tout mon corps. Ely, continue de plus belle en y mettant encore plus de conviction. Elle finit par m'aspirer fortement insérant sa langue de plus en plus loin. Ses longs « va et vient » finissent d'avoir raison de moi. Le plaisir monte, il ne m'en faut pas beaucoup plus, car voir ce petit oiseau nu devant moi depuis le début de son exposé est un supplice. Je lui appuie sur la tête au moment où je laisse aller mon désir.

— Joli spectacle Maîtresse nous interrompt mon petit Steven.

— Serais tu un brin jalouse Steven ?

— Non Maîtresse, je sais que je suis votre soumis préféré.

— Je ne dirai pas cela, par contre tu sais que tu es mon soumis à plein temps, et le fait de jouer avec une autre soumise n'est pas une de nos limites. Tu te rappelles ? le reprends je durement.

— Oui Maîtresse, je vous prie d'excuser ma maladresse.

— Ely va te doucher.

J'attends qu'elle sorte avant de terminer ma discussion avec mon soumis. En ce moment, seule la réaction de mon soumis me préoccupe.

— Viens finir le travail, nettoie-moi soumis mal élevé.

— Oui Maîtresse.

Je le vois honteux de m'avoir déçu et s'agenouille avant de me nettoyer avec sa langue, je refuse de me laisser à l'orgasme qui est en train de se profiler.

— Stop ça suffit, nettoie la pièce, je veux que tout brille. Je suis déçu de ta réaction. Si tu n'étais pas prêt à cela, il fallait le mettre dans tes limites.

PDV d'Ely

La façon dont m'a congédié Maîtresse Scarlette est une douche froide. Je me sens honteuse de m'être laissée aller à son plaisir. Je voulais la combler pour la remercier de sa patience et de m'accueillir chez elle. Seulement ce n'est pas mon Maître, elle m'a bien fait comprendre que je n'étais rien du tout après le cuni que je lui ai offert. Je me sens tellement mal depuis l'échange entre Steven et Maîtresse Scarlette. A cause de moi, Steven s'est fait réprimander, mais j'aurais réagi comme lui si j'avais vu une soumise combler Jeff.

Je me mets sous les jets d'eau chaude, je veux oublier ce que je viens de faire j'ai trop honte. Je dois partir, je ne veux pas briser la relation qu'ils entretiennent tous les deux. C'est si beau.

Je sors rapidement je dois m'enfuir avant qu'elle ne termine avec son soumis, je vais sortir par la fenêtre pour ne pas me faire remarquer. Je récupère mes affaires, et je pars...

Là non plus, je n'ai pas ma place !

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