Cauchemar
La nuit dans la cage fut moins calme quand le chariot de l’enfer s’arrêta. Un vent de panique et de frayeur s'abattit dans l’enclos. Les prisonniers retenaient leurs respirations, quand une clé tourna dans la serrure.
Isyl s’éveilla pour entendre un silence de mort, qui fut brusquement achevé par un cri féminin d’horreur.
Les monstres attrapèrent la pauvre elfe, qui se démener en vain, mais personne ne l’aida dans la cage. Les rires gras et les mains répugnantes tirèrent sur les jambes, agrippèrent les cuisses et déchirant le peu de tissus qui lui recouvrait les jambes.
Isyl eut un mouvement dans l’intention d’aider la jeune femme qui devait avoir le même âge qu’elle, mais deux mains la stoppèrent.
Une main dans ses cheveux, puis une autre attrapant l’une des siennes, délicatement.
Puis l’orage éclata sur l’elfe, qui lâcha prise, et se fit traîner derrière les arbres, non loin du campement.
- Sors … Et va les aider … Cracha une voix féminine, que reconnu Isyl.
L’ondine tourna la tête vers la femme du convoi, qui avait l’air d’être ennuyée ou fatiguée. Ses yeux clair avait un reflet rougeâtre ou c’était la lumière de la torche, qui leur donnait cette couleur, qui fascinait Isyl.
Soudain, elle sursauta quand le fea panda se leva, et par instinct, l’ondine lui agrippa le bras. Son coeur battait la chamade, et ce dernier lui offrit un visage souriant malicieusement.
- Je reviens. Repose-toi, belle ondine.
- Isyl.
- Krolm. Et Raian. Veille sur lui.
Krolm descendit de la cage la faisant trembler puis la porte se ferma derrière lui, et il rejoignit les cris et grognements diverses derrières les buissons.
Raian s’approcha d’Isyl et posa naturellement sa tête sur l’une de ses cuisses, et machinalement la main de l’ondine alla jouer avec les cheveux sales et rèches. Mais elle ne put apaiser les pleurs du fea, qui devait s’inquiéter pour son compagnon.
La femme du convoi les observèrent pendant un moment, avec un air étrange avant de s’éloigner après avoir entendu un bruit qui ressemblait à un grognement de lascivité.
Puis la nuit continua malgré les cris et les pleurs au loin, Isyl fixa les buissons, apeurée.
Une larme coula sur sa joue, puis elle se mit à fredonner une berceuse, qui fit oublier le cauchemar un court instant aux captives, qui s’endormirent en écoutant la mélodie.
Isyl se rendormit quand Krolm sortit des buissons avec la jeune femme évanouie dans ses bras.
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