Réveil III
Le corps meurtri et la gorge sèche, l'ondine ouvrit les yeux, pour remarquer qu'elle n'était plus dans la cage infernale. Elle était dans une maisonnette fait de pierres sculptés, avec un toit de chaume. La bâtisse semblait comprendre qu'une seule pièce avec une cheminée où l'antre se refroidissait lentement avec les braises s'éteignant. Le lit où la jeune femme était couchée avait une structure de pierre et de bois, et son matelas étaient fait de branchages et de foin sec. Un vent frais et nauséabond venant de la seule fenêtre ouverte, fit remarquer que l'ondine était nue.
Son corps avait été soignée, dût moins elle sentait qu'on lui avait donné des soins nécessaires. Ses poignées ne portaient plus le lourd poids de son emprisonnement, mais juste des linges découpées qui sentaient une forte odeur rafraîchissante.
Avec lenteur et difficulté, Isyl s'asseyait sur la paillasse et trouva un pichet d'eau et un verre fait en bois. Elle bu une longue gorgée de l'eau, la trouvant même délicate pour ses papilles. Elle était pure. Un rapide coup d'œil, elle remarqua également une pile de vêtements posés sur une chaise. C'était une chemise blanche, un pantalon de toile et une paire de bottes, qui semblaient bien trop petits pour elle. Elle se vêtit doucement, en faisant attention à ses blessures et étrangement l'habit n'était pas si étriqué qu'elle croyait. Juste le pantalon qui lui tombait sur les mollets, et les bottes lui serraient un peu les pieds.
Elle se débarbouilla avec un peu d'eau et trouva une ficelle de cuir où elle attacha sa longue chevelure en une queue de cheval haute. Elle sentit prête à sortir de la maison, quand elle entendit un bruit rauque presque comme un ronronnement puissant.
L'ondine sortit de la maison, avec prudence. Mais elle se figea dans la seconde qui suivit pour fixer d'un air peu serein le reptile lui renvoyant un regard attentif.
Un alligator la fixait comme s'il pouvait lire en elle, comme un livre ouvert faisant stressée peu à peu l'ondine. Un sifflotement guilleret fit tourner la tête d'Isyl, vers une silhouette s'avançant vers elle.
- N'avançait pas ! Chuchota-t-elle, vers la personne qu'elle voyait qu'à moitié, qui avait arrêté de siffler, mais continuer à avancer vers elle. Arrêtez-vous, il y a un prédateur ! Fuyez !
- Doudou ? Un prédateur ? S'exclama une voix fluette, surprise et amusée. Doudou ne ferais pas de mal à une enfant.
Isyl écarquilla les yeux en voyant une enfant la dépassait pour aller caresser le reptile qui ronronna sous ses caresses. La dite enfant semblait plus vieille, car elle avait une crinière grisâtre avec des yeux d'un gris, et sa peau avait l'air d'être fait de pierres. Elle portait une tunique verte, un pantalon de cuir et une paire de bottes. Avec un chapeau noir avec une plume d'une blanche qui ressortait de son accoutrement. Elle portait un fusil sur son épaule.
- Vous êtes ... ?
L'enfant sourit sincèrement avant de donner un ordre d'un geste de la main, au crocodile, qui fonça vers l'étang devant la maison, et il disparu aux yeux de l'ondine sous la vase.
- Elfaedrid Wraitharm, fille du fier guerrier tueur d'hommes et de la meilleure cuisinière de Nidavellir. Et toi, fille de l'eau ?
Isyl avait devant elle, la première naine qu'elle voyait de sa vie. Après sa surprise, elle se présenta aimablement dans la langue commune maldroitement. Les deux femmes se sourirent, amicalement. Une nouvelle amitié se créa.
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