L’inconnu

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Elfa était contrariée. Elle était en colère quand elle a écouté les ordres du prêtre. Elle était à deux doigts du meurtre quand ce dernier lui demanda de la nourriture.

Isyl avait été grondé par la naine après son explication, qu'elle aurait dû refuser et que la vie dans les marais, c'était dangereux. Mais l'histoire de l'inconnu accroché à l'un des arbres, intrigua Elfa.

- Es-tu certaine que cela peut être cette Lukà ? Redemanda Elfa, en fixant la silhouette masculine enchaîné. C'est un homme pour moi.

- Je connais le regard des gens. Il a le même regard qu'elle. Si ce n'est pas elle, ça peut-être un membre de sa famille, mais je ne pense pas. Expliqua Isyl, perplexe. Après tout, elle est une demi-drow. Svartalfheim est pas loin.

- La terre sous la montagne. Il n'y a que les fous et les êtres de la nuit qui y vont. Grogna Elfa en se tournant vers Isyl. C'est ça ton plan ? Les distraire et fuir vers les tréfonds de la montagne en espérant qu'il t'ouvre la porte pour un demi-monstre et une ondine. Tu es folle, Isyl !

Isyl soupira en regardant Elfa sortir pour s'occuper de la viande qui avait déjà séché, loin du regard des hommes de l'église. L'ondine sortit avec un plateau où était disposé des gobelets de bois et un pichet d'eau. Elle servit le lieutenant et ses hommes, un par un et termina vers le prêtre qui but en fronçant les sourcils.

- Puis-je donner de l'eau à votre prisonnier ? Demanda-t-elle, à l'elfe aigri, qui faillit recracher son eau sur l'ondine.

- Vous plaisantez, j'espère ! S'écria-t-il, en serrant le verre dans sa main. Vous êtes folle, ma parole !

La grande silhouette du lieutenant Alanis arriva derrière Isyl, et il prit le plateau des mains de la jeune femme.

- Je vous accompagne à lui, Isyl. Fit la voix autoritaire et sans appel du militaire.

L'ondine suivit le guerrier jusqu'à l'arbre où l'ase était attaché, qui lança un regard farouche au lieutenant comme un défi.

- On vous apporte de l'eau, monstre.

Le prisonnier ne flancha pas à l'appellation et tendit les mains vers l'ondine, sans lâcher le regard de l'elfe. Isyl était plongé dans ce gris-rosé, qui la fascinait et qui lui rappeler la marchande, qui avait voulu l'aider.

- Isyl ! Appela le lieutenant Alanis, d'une voix forte et puissante, qui fit sursauter l'ondine.

L'elfe donna le verre à l'ondine, et lui versa l'eau dans le verre. Délicatement, Isyl tendit le verre au prisonnier, mais elle était toujours troublé. Ce dernier le perçu et eut un petit sourire en coin, charmeur.

- Pose ta question, fille de l'eau.

- Je ...

Isyl s'était retourné vers le militaire pour avoir son accord, et le lieutenant semblait curieux alors il hocha la tête après un petit instant de réflexion.

- Connais-tu une dénommée Lukà ?

Les yeux du prisonnier s'illuminèrent et son sourire se transforma en un plus sincère.

- De l'eau. Une réponse.

Isyl fronça les sourcils légèrement frustrée de ne pas avoir dans la seconde, la réponse, mais fit ce que voulut l'homme aux cheveux blancs aux tons grisâtre. L'homme but lentement et déglutit. Isyl était pendue à ses lèvres qui se rapprochèrent rapidement de son visage, et disparut pour se glisser contre son oreille. L'ondine écouta les paroles murmurés avant de se faire relever brusquement par Alanis, qui donna un coup de pied au prisonnier, qui garda son sourire.

Isyl fut ramenée vers la porte de la maisonnette, avec force, mais elle s'écarta en fusillant le militaire qui se pencha vers elle, la dominant de tout son corps. L'ondine colla son dos contre le mur de la maison.

- Que vous a-t-il dit répondu ? Demanda-t-il, d'un ton dur.

- Il a chanté une berceuse.

Le militaire se redressa à la réponse et fronça les sourcils en lançant un regard vers le prisonnier, qui avait l'air détendu. Il rendit le plateau sans le pichet d'eau qui avait chuté pendant que le lieutenant avait écarté l'ondine du prisonnier. Puis, se dirigea vers ses hommes sans un regard en arrière. Isyl serra le plateau contre sa poitrine, et se mit à fredonner la chanson de sa mère ... et celle que venait de lui chanter à l'oreille l'inconnu.

Nage petit poisson

Danse petit poisson

Chante petit poisson

L'Océan plonge

L'écume virevolte

Les vagues fredonne Elfa était contrariée. Elle était en colère quand elle a écouté les ordres du prêtre. Elle était à deux doigts du meurtre quand ce dernier lui demandant de la nourriture.

Isyl avait été grondé par la naine après son explication, qu’elle aurait dû refuser et que la vie dans les marais, c’était dangereux. Mais l’histoire de l’inconnu accroché à l’un des arbres, intrigua Elfa.

- Es-tu certaine que cela peut être cette Lukà ? Redemanda Elfa, en fixant la silhouette masculine enchaîné. C’est un homme pour moi.

- Je connais le regard des gens. Il a le même regard qu’elle. Si ce n’est pas elle, ça peut-être un membre de sa famille, mais je ne pense pas. Expliqua Isyl, perplexe. Après tout, elle est une demi-drow. Svartalfheim est pas loin.

- La terre sous la montagne. Il n’y a que les fous et les êtres de la nuit qui y vont. Grogna Elfa en se tournant vers Isyl. C’est ça ton plan ? Les distraire et fuir vers les tréfonds de la montagne en espérant qu’il t’ouvre la porte pour un demi-monstre et une ondine. Tu es folle, Isyl !

Isyl soupira en regardant Elfa sortir pour s’occuper de la viande qui avait déjà séché, loin du regard des hommes de l’église. L’ondine sortit avec un plateau où était disposé des gobelets de bois et un pichet d’eau. Elle servit le lieutenant et ses hommes, un par un et termina vers le prêtre qui but en fronçant les sourcils.

- Puis-je donner de l’eau à votre prisonnier ? Demanda-t-elle, à l’elfe aigri, qui faillit recracher son eau sur l’ondine.

- Vous plaisantez, j’espère ! S’écria-t-il, en serrant le verre dans sa main. Vous êtes folle, ma parole !

La grande silhouette du lieutenant Alanis arriva derrière Isyl, et il prit le plateau des mains de la jeune femme.

- Je vous accompagne à lui, Isyl. Fit la voix autoritaire et sans appel du militaire.

L’ondine suivit le guerrier jusqu’à l’arbre où l’ase était attaché, qui lança un regard farouche au lieutenant comme un défi.

- On vous apporte de l’eau, monstre.

Le prisonnier ne flancha pas à l’appellation et tendit les mains vers l’ondine, sans lâcher le regard de l’elfe. Isyl était plongé dans ce gris-rosé, qui la fascinait et qui lui rappeler la marchande, qui avait voulu l’aider.

- Isyl ! Appela le lieutenant Alanis, d’une voix forte et puissante, qui fit sursauter l’ondine.

L’elfe donna le verre à l’ondine, et lui versa l’eau dans le verre. Délicatement, Isyl tendit le verre au prisonnier, mais elle était toujours troublé. Ce dernier le perçu et eut un petit sourire en coin, charmeur.

- Pose ta question, fille de l’eau.

- Je …

Isyl s’était retourné vers le militaire pour avoir son accord, et le lieutenant semblait curieux alors il hocha la tête après un petit instant de réflexion.

- Connais-tu une dénommée Lukà ?

Les yeux du prisonnier s’illuminèrent et son sourire se transforma en un plus sincère.

- De l’eau. Une réponse.

Isyl fronça les sourcils légèrement frustrée de ne pas avoir dans la seconde, la réponse, mais fit ce que voulut l’homme aux cheveux blancs aux tons grisâtre. L’homme but lentement et déglutit. Isyl était pendue à ses lèvres qui se rapprochèrent rapidement de son visage, et disparut pour se glisser contre son oreille. L’ondine écouta les paroles murmurés avant de se faire relever brusquement par Alanis, qui donna un coup de pied au prisonnier, qui garda son sourire.

Isyl fut ramenée vers la porte de la maisonnette, avec force, mais elle s’écarta en fusillant le militaire qui se pencha vers elle, la dominant de tout son corps. L’ondine colla son dos contre le mur de la maison.

- Que vous a-t-il dit répondu ? Demanda-t-il, d’un ton dur.

- Il a chanté une berceuse.

Le militaire se redressa à la réponse et fronça les sourcils en lançant un regard vers le prisonnier, qui avait l’air détendu. Il rendit le plateau sans le pichet d’eau qui avait chuté pendant que le lieutenant avait écarté l’ondine du prisonnier. Puis, se dirigea vers ses hommes sans un regard en arrière. Isyl serra le plateau contre sa poitrine, et se mit à fredonner la chanson de sa mère … et celle que venait de lui chanter à l’oreille l’inconnu.

Nage petit poisson

Danse petit poisson

Chante petit poisson

L’Océan plonge

L’écume virevolte

Les vagues fredonne

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