La fille des ténèbres (Fin)
- Ouvre les yeux.
Isyl suivit la demande de Cécilia, et écarquilla les yeux en se redécouvrant dans le miroir face à elle. Le visage était moins assombrit par l'enfer qu'elle avait vu ; sa chevelure avait retrouvait son éclat d'avant était dressés dans l'art elfique et des doigts délicats de la drow ; son corps avait nettoyé et ses blessures cicatrisés et recouvert d'une peinture fait avec mélange de pierres précieuses et d'une pâte qui avait semblait visqueuse à l'ondine mais pas quand Cécilia lui avait fait les symboles elfiques sur son corps.
- Ils partiront à la lumière du jour cachant tes cicatrices, et se révéleront à la lumière de la lune. C'est une fierté pour les guerriers et guerrières de la lune de montrer ses peintures sur leur corps. Ils racontent leur histoire et leur victoire sur la mort. Sois en fier, ma chère.
Isyl hocha la tête. Elle passa une main douce sur la robe qu'elle portait et sourit en découvrant le doux tissu. Le bustier de la robe était fait en écailles noires dont les épaulières étaient des chaînes dorés décorant le dessus de la poitrine ; le jupon était léger et faisait une petite traîne derrière, de couleur noir avec des filets dorés faisant la ceinture. L'ondine était pieds nus, et avait refusé de porter les chaussons qui allaient avec la tenue. Elle savait qu'ils avaient été meurtris, mais elle avait besoin de sentir à l'aise.
- Merci Cécilia.
- Ce n'est rien, ma chère.
Cécilia portait la même robe sauf que sa jupe était fendue sur le côté gauche et qu'elle portait des gants lui montant aux coudes. Un magnifique collier avec un pendentif onyx tombait parfaitement dans le creux de sa poitrine. Cécilia était une belle femme et savait se mettre en valeur. Isyl était fascinée par sa beauté, mais une silhouette familière lui fit briller ses yeux d'un éclat plus fort.
Lukà était entrée dans la pièce sans un bruit, et Cécilia se tourna vers sa fille cadette pour soupirer de désespoir.
- Tu aurais pu mettre la robe que je t'avais mis dans ta chambre, non ?
- Non.
La voix de Lukà était froide, sans émotion, faisant froncer les sourcils Isyl quand elle vit le regard triste de Cécilia, qui se reprit dans la seconde suivante, comme si elle avait remit un masque.
- La prochaine fois que tu rentreras à la maison, tu porteras une robe pour faire plaisir à ta petite maman ?
- Si je rentre.
Cécilia ria et se dirigea vers la porte de sa chambre.
- Je vais rejoindre mes invités, rejoignez-nous quand vous aurez finis de discuter, les enfants. Dit-elle, avant de disparaître derrière la porte.
Cécilia avait prévenu Isyl qu'une fête se faisait toujours quand une personne revenait à Svartalfheim, souvent les gens partaient, mais peu revenait en vie. Donc une fête était toujours orchestrait pour le retour d'un des enfants des ténèbres.
- Tu aurais pu faire plaisir à ta mère, non ? Demanda Isyl d'un ton légèrement emplit de reproche.
- Tu ne connais pas ma mère. Si j'avais porté une robe, elle m'aurait fait une de ces poupées comme mes sœurs et je suis pas à l'aise dans une robe.
Lukà portait une tenue masculine. Ses cheveux d'un blanc argenté étaient attachés en une queue de cheval haute avec une mèche cachant son œil droit. Elle portait une boucle à son oreille gauche. Sa tenue était composé d'une veste fermés avec des gros boutons dorés alignés sur son côté droit ; un pantalon de cuir noir et d'une paire de bottes s'arrêtant aux mollets ; avec des broderies de fils d'or.
Lukà présenta son bras à l'ondine qui l'accepta et elles se dirigèrent vers la sortie.
- Dans une semaine, je repart dans ma guilde. Je vais me préparer à une autre mission. Commença-t-elle. Je m'excuse de t'avoir menti sur mon vrai rôle dans ton histoire.
Cécilia lui avait parler de Lukà pendant qu'elle lui laver les cheveux, elle avait raconté des histoires assez effrayantes qu'avait pu faire la demi-drow pendant son enfance, puis son envie de quitter les ténèbres pour retrouver son père et sa rencontre avec une guilde d'aventuriers.
- Ta mère m'a expliquée que tu n'étais pas une marchande d'esclave, sinon elle t'aurait fait des choses horribles.
- La connaissant, elle n'a pas pu seulement dire cela.
- Oui. Affirma Isyl, légèrement gênée. Elle a de nombreuses idées pour vous ... punir. Pourtant quand on la regarde, elle a l'air douce et gentille.
- Elle l'est. Avec nous, ces filles, c'est différent. On est des enfants horribles, certains nous surnomment les monstres de Cécilia. Déclara Lukà, avec un petit sourire.
Les deux jeunes femmes arrivèrent en haut des escaliers descendant vers la salle de bal remplit de visage inconnus pour l'ondine, qui s'accrocha plus fermement au bras de Lukà, qui posa une main rassurante sur son bras.
- Je suis là.
- Pour l'instant. Lança Isyl, avec une pointe de reproche de nouveau. Tu vas repartir, et à Vanaheim, il y a plus personne qui m'attend.
- Tu peux rester ici. Cela dérangera pas ma mère ou ...
- ... je te suis dans ton aventure.
Lukà se tourna pour plonger son regard dans celui d'Isyl, avec une émotion profonde, qui fit palpiter le cœur de cette dernière.
- C'est ton choix ... pas le mien.
- Si tu promet d'être toujours là, je te suis en espérant ne pas être un poids mort pour toi.
- Je serais toujours là. Si je dois te porter, je le ferais. Susurra Lukà, en se penchant vers l'ondine qui ferma les yeux.
- Les enfants ! S'écria la voix de Cécilia. Venez danser !
Lukà s'écarta d'Isyl, qui rouvrit les yeux, rieurs faisant rouler ceux de la demi-drow, qui lui prit sa main pour descendre les marches pour rejoindre Cécilia, et danser parmi les invités, heureux de revoir Lukà, l'aventurière.
FIN
Annotations
Versions