Jour 18: Marginal
J’écris le jour et j’écris la nuit
Au rythme du clavier et ses cliquetis
Je mets de la musique dans mes oreilles
Et jamais je ne trouve le sommeil
Car je suis de ces abrutis d’auteur
Qui n’ont jamais rien d’autre au cœur
Que les bouts de textes sur le cahier
Jusqu’à ce que l’enfer vienne nous emporter
Les yeux fermés, j’écris encore
Je tisse des rimes et de sombres décors
Dans la joie comme dans la tête
Et jamais je ne me vide la tête
Car je suis de ces abrutis d’auteur
Qui n’ont jamais rien d’autre au cœur
Que les bouts de textes sur le cahier
Jusqu’à ce que l’enfer vienne nous emporter
Et mes doigts tapent et tapent en vain
Je ne vois jamais le bout du chemin
J’enchaîne les textes les uns après les autres
Et jamais je ne relis aucune de mes fautes
Car je suis de ces abrutis d’auteur
Qui n’ont jamais rien d’autre au cœur
Que les bouts de textes sur le cahier
Jusqu’à ce que l’enfer vienne nous emporter
J’ai vendu mon âme à ma muse
J’écrirais des vers tant que ça l’amuse
Et le jour où l’inspiration partira enfin
On m’enterrera avec tous mes Alexandrins
Car je suis de ces abrutis d’auteur
Qui n’ont jamais rien d’autre au cœur
Que les bouts de textes sur le cahier
Jusqu’à ce que l’enfer vienne nous emporter
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