Rêve ou réalité ?
Après une dure journée, je me suis allongé sur mon canapé pour prendre quelques minutes de repos. Je repense à cette journée, elle était peu banale, c'est le moins que je puisse dire. J'en viens à me demander si je n'ai pas rêvé. Viens-je seulement de me réveiller sans le réaliser où est-ce maintenant que je rêve ?
Voilà ce qui m'a le plus marquer dans cette journée ma journée en elle-même mais surtout le fait de par la vivre réellement, j'assistais à cette journée comme si j'étais une autre personne en même temps. Très déroutant comme sensation. Voici mon rêve ou mon souvenir, je ne sais plus trop.
" Il conduit, son regard se pose sur le paysage qui défile, mais il devrait tout de même regarder où il va. Il ne se doute pas qu'un animal pourrait sortir des bois. S'il possédait le don de voir l'avenir il pourrait expliquer l'inexplicable. Il conduit, regardant des deux côtés de la route lorsqu'il arrive à un croisement. Rien d'extraordinaire et pourtant, surgissant de la lisière de la forêt, une jeune fille traverse la route en courant.
Toute de noire vêtue les cheveux longs et sombres, cela apporte une touche de couleur obscure à ce paysage de verdure. Elle court maintenant le long de la route. Elle semble être munie d'ailes, impossible à croire. Le visage sanglant, elle pleure, haletante et titubante dans sa course.
"Que lui est-il arrivé pour qu'elle soit dans cet état ?"
Le jeune garçon, inquiet et curieux à la fois de découvrir ce qui lui est arrivé, décide de la suivre. Il est à vélo, elle, à pied, il pense pouvoir la suivre aisément. Ayant l'habitude de faire du vélo sur des terrains bien plus escarpés, il devrait la rattraper rapidement, mais la jeune fille est plus rapide qu'elle n'en a l'air bien qu'elle semble épuisée, elle ne ralentit pas...
Elle continue de courir sans ralentir, il a du mal à suivre le rythme. Elle le distance mais reste dans son champ de vision. Au bout d'un quart d'heure de course folle, elle s'écroule au sol vaincu par la fatigue.
Il s'approche, jetant son vélo au sol, il arrive devant elle et distingue maintenant des ailes au niveau de son dos. Elles sortent de sa robe par deux fentes. Elle s'agite et ouvre les yeux. Elle est pâle avec un visage fin, ses yeux sont d'un bleu azur, il n'en a jamais vu de semblable.
- Que t'est-il arrivé, lui demande-t-il.
La jeune fille respire avec difficulté, il l'observe, elle est pâle, il a l'impression qu'elle a beaucoup couru, voulait-elle échapper à quelqu'un . Devait-elle fuir pour sa sécurité ? Sa vie peut-être ?
Certain qu'elle a des ennuis il prend la décision de l'aider, mais le peut-il, lui simple garçon, jonglant entre les cours et sa vie assez complexe. Le seul moyen qu'il a de ce libéré de ses soucis, faire du sport. Le vélo est pour lui une passion l'ayant embrassé tout petit, avec l'âge, il l'a vie pleinement.
- Les Ricossis m'ont attaqué... réussit-elle tout de même à répondre.
- Pourquoi, lui demande le jeune garçon, bien qu'ils ne sachent pas qui ils sont, il tient à comprendre pour l'aider au mieux possible.
- Ils veulent mes ailes, dit-elle en ayant pris une profonde et lente bouffé d'aire, comme s'elle la savourait, elle ferme les yeux, signe que la douleur est bien présente, ils veulent mes ailes, dit elle encore avec le souffle court.
- Ce sont des vraies ? Et qui sont les Ricossis, lui demande le jeune garçon étonné.
La demoiselle ne lui répond pas cette fois-ci. Elle semble dormir mais est seulement inconsciente à cause de la douleur. Le jeune garçon décide de l'emmener voir un médecin. Il fixe son vélo à un arbre avec un antivol. Retourne auprès de la jeune fille; la prend sur ces épaules et part en direction de la ville la plus proche. Elle est à plus d'une demi-heure de marche. Arrivant enfin en ville, il trouve le cabinet médical et entre puis attend. Lorsqu'un médecin entre dans la pièce, il le voie se dirigent vers la salle d’examen médical. La jeune fille est assise à ses côtés, toujours inconsciente. Il fixe le plafond en attendant qu'une personne vienne.
Lorsque le docteur fait son retour dans la salle, il se lève, espérant que ce soit leur tour. Le médecin les fait entrer dans une salle attenante à l'accueil pour que ses autres patients ne les voient pas. L'homme ayant remarqué ses ailes refuse de là l'examiner. Le jeune homme ne comprenant pas lui en demande la raison mais n'obtient pour toute réponse qu'un silence accompagné d'un regard glacial.
- Pourquoi ne voulez-vous pas la soigner ? Vous devez soigner toutes les personnes entrantes et vous demandant de l'aide, s'indigne-t-il.
L'homme lui désigne une affiche du regard : "Seuls les humains sont soignés par les humains." Le médecin a pourtant prêté le serment d'Hippocrate, ou quelque chose comme cela, il se doit d'aider toutes les personnes entrantes ayant besoin de soin, muni d'ailes ou non. La refuser pour ce seul propos n'est pas une raison valable. Il ne peut choisir à qui il vient en aide et qui il décide de laisser à leurs souffrances.
- Elle n'est pas humaine alors je ne la soigne pas, dit-il avec un détachement sans pareil.
- Comment ça, elle n'est pas Humaine, lui demande l'adolescent.
- Tu connais beaucoup de personnes avec des ailes, pérore-t-il avec énervement en désignant les ailes dans le dos de la demoiselle. Moi pas, maintenant dehors !
Le jeune garçon s'apprête à formuler une nouvelle question mais est interrompu par l'adulte qui le pousse vers la sortie sans aucune tendresse. Le jetant dehors sans aucune autre forme de procès, le jeune garçon en reste quelques instants pantois et indigné, mais il ne doit pas se laisser aller à l'énervement. Dans sa hâte, le médecin n'a pas fait attention au fait que le jeune garçon est seul et lui intime donc d'aller chercher l'anomalie comme il l'a nome, et de ne jamais revenir ici.
Il retourne près de la jeune fille, la prend de nouveau sur ses épaules et repart. Sans mot dire, ils sortent et se retrouvent sur la route. Il décide de l'emmener chez lui pour que son père, qui est lui aussi médecin mais dans une plus grande ville, l'examine. Lui ne refusera pas, il ne pas chercher à faire de profit, se moque du qu'en-dira-t-on, il aime seulement son métier pour ce qu'il est. Il peut aider des personnes et en retire une satisfaction, celle du travail bien fait.
Il marche près d'un quart d'heure et arrive enfin devant la grande résidence. Il tente de l'ouvrir mais celle-ci est fermée. Il prend sa clef et ouvre la serrure preuve de l’absentéisme de son père. Il entre, dépose la jeune fille sur le canapé et va se rafraîchir. Quand il revient, la jeune fille est assise au sol, déployant ses ailes, elle se lève et se place devant la fenêtre puis observa un instant l'extérieur. La demoiselle ouvre le vasistas et se laisse tomber. Étonné, il se dirige vers l'ouverture et la regarde voler tel un oiseau à-nouveau libre. La jeune fille reste statique un instant face à lui, s'incline et s'éloigne en fendant les cieux.
Le jeune homme seul, se laisse tomber sur le canapé où la jeune fille se trouvait un peu plus tôt et sourit. Il ne l'a pas réellement aidé, mais cela lui suffit. Elle a repris assez de force pour repartir. Qui sont les Ricossis, il ne le sait toujours pas, mais est certain qu'elle ne se laissera pas faire. Pourtant, il se demande s'il la reverra un jour. Saura-t-il un jour tout de ces personnes qui la pourchassait et de cette fille, il ne le sait pas, mais espère la revoir un jour pour savoir. Le monde n'est pas seulement empli de personne aux esprits étriquer et retord, il le sait, mais cette jeune fille ne trouvera pas beaucoup de personnes avec les idées bien moins cruelles.
Il se lève après être resté ainsi durant plusieurs heures à réfléchir, se demander combien d'autres personnes sont différents des Humains, combien d'autre genre peuple la terre ? Beaucoup plus qu'il ne l'imagine sans doute, mais en voir un est une autre chose que de lire un livre portant sur les démons, les vampire, les magiciens et autres Sorcier. Cette jeune fille lui fait penser à un ange blesser, un ange qui se serait échoué sur terre et ne sachant comment repartir car prise en chasse.
Un ange meurtrie en somme...
Il se dirige vers sa chambre et se demande encore qui elle était, il ne sait rien d'elle, mais il aimerait apprendre à la connaitre, mais maintenant cela lui est impossible. Elle est partie, elle n'a pas dit son nom, elle s'est seulement envolée après avoir repris des forces.
Du bruit dans la maison lui indique que son père est rentré, il ne sait pas s'il doit lui parler de la jeune fille qu'il a conduite chez un médecin, il ne sait pas comment réagira son père même s'il a toujours été des plus bienveillant envers autrui, qu'il soit humain ou animal. Il aimerait lui dire qu'il a vu un ange, il aimerait que son père approuve l'aide qu'il a apportée à cette jeune fille, mais il ne sait pas s'il aura bien fait ou non.
Les heures, les jours passes. Une année s'est écoulée depuis cet ange, il a repris sa routine, les cours, les devoirs, le vélo, la lecture et le dessin. Mais cette année, il s'est décidé à prendre un petit boulot. Cela ne paie pas de mine, mais cela lui permet de se faire de l'argent de poche. Il aime son travail, quoi de mieux que de travailler dans un chenil . Il ne le sait pas. Il promène les chiens, les nourrit, joue avec eux et les habitue à l'homme. Tous ont été maltraiter et souvent, lorsqu'une nouvelle arrivante entre aux "toutou gentil" il s'installe toujours dans la cage, dans le sas d'entrée et lit en attendant que le chien l'accepte. Il faut parfois plusieurs jours, voir quelques mois, mais cela ne le dérange pas.
Les chiens finissent toujours par l'accepter. Chaque soir après les cours, il s'y rend en vélo, s'occupent d'eux, les aiment, il aurait aimez-en prendre un, mais il sait que s'il fait cela, il voudra toujours en sauvé un de plus. Et cela est impossible.
Cette nuit-là, alors qu'il dormait bien tranquillement, un bruit se dormut entendre, comme une branche qui frapperait contre les carreaux – non – cela ressemble plus à quelqu'un qui frappe à une porte. Alors, encore tout ensommeillé, il se lève et va ouvrir la porte, mais personne ne se trouve là. Il n'a pas rêvé, il le sait. Mais alors, d'où vient se bruit . Allumant la lumière, faisant le tour de la pièce du regard et s’interrompt à la fenêtre. Devant celle-ci, une jeune fille ailée qu'il reconnaît aussitôt s'y trouve. Ses ailes sont grandes, d'une couleur aussi noire que la nuit, ses ailes sont presque invisibles. Sans doute par sécurité comme l'on apprend enfant à ne pas mettre tout ce que l'on trouve à la bouche. "
J'ai dû m'endormir, car lorsque j'ai ouvert les yeux, la luminosité avait changé. Encore dans le brouillard de mon sommeil, je me suis levée et suis allé à la fenêtre pour vérifier qu'elle n'était pas encore devant ma fenêtre, pourtant, je me souviens que je voyais tout cela en étant hors de mon corps, je me voyais comme je la voyais. Je souris, mon rêve était plaisant et même s'il était un peu étrange, il m'a plu. J'aurais aimé qu'elle existe, j'aurais pu l'aider et savoir, peut-être comment elle s'en était sortie, si par la suite elle allait bien.
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