Le dos voûté par la vie, le visage buriné par les peurs, j’erre. Se dessine alors dans la voûte céleste éplorée une écharpe irisée annonciatrice d’un renouveau. Les couleurs, une à une, s’animent. Poudroient le firmament d’un ruban moiré. Symboles des pas légers d’Iris glissant des cieux, le message d’un Après gravé dans les espoirs. Les cordes de l’arc-en-ciel jouent une mélodie larmoyante et lumineuse, porteuse d’espérance et de craintes. L’air me soutire un sourire. Je me ressaisis et affronte le temps qui passe.