Charly et moi, nous regardons pendant un bon moment, droit dans les yeux. Ses magnifiques pupilles qui deviennent dorée lorsque son loup est proche de nous. Je crois que je ne pourrai jamais m'en lasser tellement c'est sublime. Je dois certainement être trop long à son goût à assimiler tout ce qu'il m'a dit, avoué, car plus les secondes passent, plus je vois les traits de son visage se crisper. Mais, même si j'entends et comprends tous ses mots, moi tout ce que j'ai enregistré, c'est qu'il m'aime depuis des années. Je commence bizarrement à culpabiliser car j'ai fricoté avec beaucoup d'oméga devant ses yeux, même si pour moi elles n'ont été que des aventures d'une soirée, nuit, pour lui cela a dû être une torture de faire comme si de rien était. Arrivé au maximum de sa patience, il capitule et s'élance dans un monologue, ne contenant que ses émotions.

— Tu as le droit de me haïr, de détester ce que je suis, après tout je ne suis qu'un oméga mâle ou plutôt je devrais dire le seul... Je suis unique et tu as le droit de me voir comme un mostre ou quoi que ce soit d'autre, me dit-il anxieux, il baisse ses yeux pour regarder ses mains, déglutit et me regarde de nouveau afin de continuer dans sa lancée. Je le comprendrais tu sais, même plus que ce que tu ne le crois. Je suis dé...

Je le coupe en me jetant littéralement sur lui et colle ma bouche contre la sienne. Charly se fige, les yeux écarquillés de surprise. Mais ne le reste pas longtemps. Il ferme les yeux, passe une main sur ma nuque, ce qui me fait frissonner, j'appuie un peu plus mes lèvres contre les siennes. Il entrouvre sa bouche et j'y faufile ma langue à la rencontre de la sienne, je l'entends gémir, et là je perds tout le contrôle qui me restait. Je me mets sur lui en le faisant rouler sur le dos, nos lèvres toujours seller, mes mains commencent à faire une exploration de son corps. Je dévore sa bouche de façon passionnée et urgente, mais au bout de deux minutes, malheureusement, je suis obligé de me décoller à regret de lui, pose mon front contre le siens et nous reprenons notre souffle. Je sens son odeur s'enrouler autour de moi, sa respiration est hachée et par moments, il gémit.

— Oh merde, Charly si tu savais combien de fois, j'ai rêvé de goûter à ces lèvres, à cette langue, à toi tout simplement, je rétorque d'une voix rauque.

Je grogne et je sens mon loup proche, je regarde Charly, vois que son loup est aussi présent. Mon dieu ces yeux, ils sont tellement beaux... Je penche ma tête et pose mes lèvres sur son cou, Charly rejette la tête en arrière s'offrant aux caresses de mes lèvres. J'y dépose de petits baisers, mordille son cou avec envie, Charly se cambre et gémit.

— Eli... soupire-t-il.

Il écarte ses cuisses, soulève son bassin et frotte son membre contre le mien dur comme le marbre. Je ne contrôle plus rien, mon loup et moi sommes en totale osmose, livré à tous ces sentiments refoulés, toutes ces émotions mise de côté car je pensais que Charly n'était pas fait pour moi ou plutôt que je ne l'étais pas pour lui. Ne comprenant pas pourquoi ce jeune homme sublime m'attirait autant à moi qu'à mon loup, maintenant, tout devient limpide. Je me relève d'un coup, vois la frustration sur le visage de Charly, mais je ne lui laisse pas le temps de réagir plus, et lui enlève son t-shirt, le lance par-dessus moi. Je me penche et pose mes lèvres sur son torse, je lèche et mordille un de ses petits boutons de chair pendant que je joue avec son deuxième d'une de mes mains en le lui pinçant. Charly arque son dos autant que possible alors que mon autre main s'aventure à caresser son membre dur par-dessus son jean. Sa respiration accélère je continue mon chemin en y laissant des traces humides faite par mes lèvres et ma langue en passant sur son abdomen bien dessiné. Mais lorsque j'arrive au niveau de la ceinture de son jean, je grogne de frustration.

— Tu as encore trop de vêtements.

— Hm !

Je lui défais son bouton et enlève son pantalon et boxer dans un mouvement très impatient, hâte de le voir à ma merci. Une fois Charly nu, je me relève et l'admire.

— Comme tu es beau...

Charly, se relève sur ses coudes, me regarde de bas en haut jusqu'à ce que nos regards se croisent.

— S'il te plaît, Eli, déshabille-toi, je veux moi aussi te voir.

Je m'exécute, immédiatement toujours sous son regard, ce qui est encore plus existant. Lorsque je suis enfin en tenu d'Adam, je relève la tête en l'entendant grogner, il me tend la main.

— Viens...

Je reprends possession de ses lèvres, je suce sa langue, une de mes mains part en direction de son membre pendant que l'autre joue avec un de ses mamelons. Il ronronne, se cambre, gémit tout à la fois lorsque mon point se ferme sur son gland, et commence à faire des va-et-vient. Je ne résiste pas plus longtemps, je reprends mon chemin vers son petit bouton droit que je lèche, mordille puis je fais la même chose au gauche tout en continuant le mouvement de mon poignet. Charly, lui n'en peut plus, sa respiration n'est plus que de gémissements, de halètements, et arque son dos au maximum.

— Hmmmmm

Je lèche son ventre, insère ma langue dans son nombril. Puis j'arrive enfin à destination, je me retrouve devant son gland, une perle de liquide pré-séminal s'échappe. Je regarde Charly droit dans les yeux, me penche en gardant le contact visuel et lèche son membre de bas en haut sur sa veine puis capture son gland dans ma bouche. Il se cambre en se laissant tomber sur le lit tout en criant de toute ses forces.

— Oh mon dieu !

Dans ce son qui sort de sa bouche si tentatrice, il n'y a que pure plaisir. Je souris intérieurement car c'est mon but ultime le voir jouir. Voir ses traits lorsqu'il est à l'apogée de son plaisir.