Chapitre 12 ~ Charly
Je suis sur mon lit la tête dans les bouquins en pleine révision, pour le bac dans trois mois.
— Pfiou, je n'en peux plus...
Je pose ma tête sur l'oreiller, ferme les yeux et pense à Elijah et Stanley ! Il est complètement terrorisé à l'idée qu'il m'arrive quelque chose... Bon, c'est vrai que ce mec m'a fait peur, mais je ne peux pas m'enfermer pour éviter de le croiser!! Quelqu'un frappe à la porte et me sort de moment de réflexion.
— Oui, c'est ouvert, je marmonne sans pour autant regarder la porte.
— Coucou, tu t'en sors pour les révisions, je n'en peux plus j'ai l'impression que ma tête va exploser.
— Salut Em ! Pff non, je n'y arrive pas, mais on va s'en sortir.
Je lui souris, je me relève pour la rejoindre.
— Allez, viens, on va se dégourdir les jambes et boire un café dans la cuisine ça nous fera du bien.
— Oui ça fera du bien. Mais je venais te voir pour demander un conseil... me dit-elle timidement.
— Oh, je suis tout ouïe, je rétorque, d'un coup tout excité.
— Je ne sais pas comment savoir si j'ai mes chances avec Jackson, je suis en pleine déprime...
— Ah ! C'est donc ça qui de trotte dans la tête depuis quelques jours.
Elle met ses mains sur son visage et souffle. Effectivement, elle est perdue...
— Écoute ce soir, nous avons la soirée de notre anniversaire. Va lui parler, soit franche avec lui. Tu seras peut-être étonné de sa réaction, regarde celle qu'Eli quand je lui ai tout avoué.
— Mais j'ai tellement peur qu'il me rejette !
Je connais ce sentiment, cette peur, mais en y réfléchissant, j'aurais du là surpasser avant. Je la prends dans mes bras et prends ma voix-là plus douce possible.
— Ma bichette, je comprends, mais si tu n'essaies pas, tu n'auras pas ta réponse et tu seras toujours autant angoissée. Allez viens, on va ce le boire ce café !
Je la tourne en direction de la sortie de ma chambre puis nous prenons la direction de la cuisine.
***
Emma et moi sommes dans la voiture de Jules pour aller à la fête qu'il a organisé avec Elijah qui nous rejoint directement sur place avec Ophélie. Lorsque nous arrivons à la salle, la musique est déjà bien présente. Jules se gare, sort et nous dépêche de nous sortir de là...
— Allez, vous deux dehors, la fête nous attend.
Nous rions et le suivons, Elijah nous accueille à l'entre, il me prend dans ses bras et s'empare de mes lèvre et m'embrasse passionnément, dépose quelques baisés dans mon cou ce qui me provoque la chair de poule et enfin atterrit prêt de mon oreille.
— À partir de ce soir chattons nous ne nous cachons plus, tu es ce que tu es et moi, je veux montrer à tous que je t'aime et que tu m'appartiens.
Il ne me laisse pas le temps de répondre, prend ma main et m'amène sur la piste. Au passage, j'essaie de saluer tous nos amis présents avec le plus beau de mes sourires et un signe de la main ! Une fois arrivé sur la piste de danse, Eli me prend dans mes bras pour danser un slow alors que le rythme de la musique ne s'y prête absolument pas. Il ne manque plus que le casque audio et je me croirais dans la peau de Sophie Marceau dans La Boum. Pendant notre danse, il grignote le lobe de mon oreille.
— Chéri, si tu continues comme ça, je vais me transformer en phéromone ambulante au vu que mes chaleurs arrivent bientôt.
Il se colle à moi, et grogne. Il est excité comme une puce et bande déjà dur.
— Chaton... Je sens déjà que tu entres dans tes chaleurs !
— Comment ça, je me sens bien pour le moment, je n'en sens aucun effet.
— Je ne sais pas, mais je les sens ! Et là de suite, je me retiens pour ne pas te sauter dessus !
Il me dit ça en grognant plus fort que la normale, il le lève ses yeux pour me regarder en face et je vois qu'effectivement il vaut mieux qu'on aille dans un coin, car ses yeux sont rouges d'excitation. Je décide de lui prendre la main et de l'amener dans l'arrière-salle où il y a un canapé. Parfait! Il grogne de satisfaction puis se colle à moi et frotte son membre dur contre mes fesses ce qui me fait cambrer pour mieux coller contre lui mon postérieur. Hum !
— Chaton!! Je n'en peux plus. Déshabille-toi ou je vais devoir te les arracher.
Je ris, me décolle de lui et me mets en sous-vêtements. Il grogne de plus belle en me voyant ainsi !
— Putain, tu as prévu de m'achever, c'est ça !Tu as mis un jockstrap, je me disais bien que ton cul était encore plus bombé que d'habitude !
Je pouffe de rire en regardant sa tête.
— Tu pourras dire merci à ta sœur, c'est un cadeau de sa part !
Il avance vers moi nu comme un vers. M'attrape les jambes et me porte jusqu'au canapé, profitant du chemin pour malaxer mes globes. J'enroule mes bras et jambes autour de lui et mordiller ses lèvres.
— Rappel-moi de la remercier tout à l'heure. me susurre-t-il.
Il s'assoit sur le canapé, et toujours accroché à lui, j'atterris sur ses genoux. Je frotte mon postérieur sur son membre et me pose ma tête sur son épaule pendant que mes mains remontent le long de son torse qui épouse les muscles de sa poitrine... Il remonte ses mains, qui étaient sur mes hanches, le long de mon dos pour atterrir dans mes cheveux. Il se décale de ma bouche, notre respiration est d'une vitesse monstre.
— Prends-moi, Eli...
— Il faut que je m'assure que tu sois complètement préparé.
— Oh, je t'assure que je suis prêt à te prendre, je le sens !
Il fait abstraction de ce que je viens de lui dire pour descendre une de ses mains sur mon ouverture, et frotte son doigt contre mon sillon.
— Oh mon dieu !
Je me cambre pour exposer le plus possible mon entrée palpitante. Lorsqu'il insère un doigt, je gémis lorsqu'il commence à bouger son doigt. Il ajoute un deuxième, puis un troisième rapidement, je crie sous la pénétration et au moment où il recommence à bouger ses doigts et frotte ma petite glande de plaisir... Avec sa deuxième main, Elijah empoigne ma hampe. Mes hanches bougent seules tellement je suis excité et profite pour continuer à frotter l'érection d'Elijah.
— Chéri, je n'en peux plus, s'il te plaît, prend-moi, je lui dis en gémissant, mon cœur battant de plus en plus fort.
— C'est si gentiment demandé !
D'un coup, il élève ses doigts et râle me sentant vide d'un coup. Il empoigne mes hanches pour me lever un peu puis je sens son gland cogner contre mon entrée. Mes fesses se contractent d'impatience, il presse son érection et je m'empale d'un coup le trouvant trop long et ayant marre d'être aguiché. Il râle de plaisir pendant que moi, je crie.
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