Chapitre 26, où nous trouvons l’entrée du royaume sacré
— Tu es sûr que l’entrée du royaume sacré est dans cette cave ? demanda Hilda, perplexe.
— Sûr et certain, Votre Grâce. Du moins, c’est ce que disait le livre.
— J’aurais dû prendre des biscuits.
— Peut-être, oui.
La lueur des flambeaux éclaira soudain une porte de bois pourpre décorée d’argent.
— C’est étrange, dit Hilda. Je n’avais jamais remarqué cette porte.
— Moi non plus.
Elle saisit la lourde poignée et poussa.
— Ça ne s’ouvre pas !
— Essayez de tirer.
Hilda tira, et la porte s’ouvrit sans un grincement.
La pièce derrière était sombre, éclairée par une unique torche. Au fond, une seconde porte, entièrement faite de métal doré.
— Vous êtes prête, Votre Grâce ? demanda Yuga, qui se préparait à ouvrir.
Elle acquiesça.
— Alors allons-y. Pour Lorule.
Puis une lumière éblouissante aveugla la princesse et son conseiller.
La première chose que vit Hilda fut un ciel bleu. Un ciel bleu, sans soleil et sans nuages. Puis de hautes colonnes de pierre blanche, et une immense stèle couverte d’inscriptions indéchiffrables.
— Toi qui entres dans le royaume sacré, puisse la Triforce éclairer ton chemin, déclama soudain Yuga.
— Hein ?
— C’est ce qui est écrit.
Il s’éclaircit la gorge et lut le texte d’une traite.
— Toi qui entres dans le royaume sacré,
Puisse la Triforce éclairer ton chemin.
Peut-être es-tu venu en ces lieux
Pour un voyage, ou la lumière de l’Autre monde
Alors les déesses sauront te guider.
Mais si tes intentions sont noires
L’aller se fera sans retour.
— Eh bien ! dit Hilda, nerveuse. Ce n’est pas très rassurant.
— Vous êtes venus avec les meilleures intentions, Votre Grâce. La fin justifie les moyens.
La jeune fille s’approcha de la stèle.
— Je crois que le passage est là, dit-elle en passant son doigt le long d’une grande fissure d’où s’échappait une lumière dorée. Mais je ne vois pas comment on pourrait traverser.
— Moi, si, Votre Grâce.
Yuga tapota son bâton.
— S-seul ? Sans moi ?
— Oui. Malheureusement, vous ne pouvez pas m’accompagner.
— Même avec le bracelet magique ? Celui du héros de la Légende ?
Le conseiller laissa échapper un rire aigu.
— Hilda, vous êtes une fille des déesses. La magie sombre des sorcières et la magie divine des déesses ne se mélangent pas. Ne vous ai-je rien appris ?
Elle ne répondit rien, mais quelque chose l’avait frappé.
Elle connaissait Yuga depuis quatorze ans maintenant, il était là depuis sa naissance. Et c’était la première fois qu’il l’appelait par son prénom.
— Dans ce cas, il n’y a plus qu’à préparer les derniers détails du plan, dit-il. Demain, à la première heure, je partirai pour Hyrule.
"""Je commence la novelization (qui a un équivalent français ?) de ALBW dans un ou deux chapitres. Avec le point de vue de Yuga, ça ne sera pas triste. Et peut-être que je me remettrai au jeu. Je ne sais pas."""
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