Les Albamiens contre le cerveau des GARC ! [Par Alba Sequebatur]
Le QG était en totale effervescence ! Popo et Balou tournaient un nouveau Vlog sur — censuré —. C’est vraiment trop bizarre pour en parler. Georgette préparait des pâtes à la cannelle tout en se disputant sur un sujet quelconque avec Maurice. Ouais, c’était le quotidien des héros. Pas très intéressant, quoi ! Bah quoi ? Je suis la narratrice et j’ai le droit de dire qu’il ne se passe pas grand-chose dans les chapitres précédents.
- JE SUIS TOUT À FAIT D’ACCORD AVEC TOI ! s’écria Alba, l’héroïne la moins impressionnante du groupe.
Alba devait avoir écoulé les packs de bière pour être autant à cran. C’est vrai que depuis une semaine, on n’entendait pas trop parler d’elle. Moi, je préférais rester avec Pedro que s’intéresser à sa passion.
– ET BAH JUSTEMENT ! JE SUIS PARTIE SAUVER L’HISTOIRE, ANNA RATEUR !
Je n’aime pas beaucoup ce qui est en train de se passer !
Eh bah ouais ! Parce que je reprends le contrôle sur la narration !
Mais vous n’avez pas le droit, c’est moi qui commande ici ! Qui êtes-vous, déjà ?
– TAISEZ-VOUS ! Mon acolyte va reprendre le contrôle, une fois que j’aurais raconté le début de mon histoire. Lorsque Paulette a tué le narrateur, ce qui a foutu la grosse merde, j’ai voulu raconter ce qui m’était arrivé. En sortant du QG pour aller m’acheter des bières, j’ai fait une mauvaise rencontre. Celle de Rodolfo Lie.
Ce n’est pas très grave. Tu as dû le terrasser rapidement. De toute façon, Rodolfo Lie n’a pas d’effet sur les héros.
– Fit Anna Rateur.
Hein ?
– Bah, sinon, on ne sait pas quel narrateur parle. Bah non, parce que je ne manie ni le sabre ni le trikô et que je n’avais pas d’arme sur moi. Comme ses effets ne me faisaient rien, Rodolfo était à cran et il m’a défoncé la gueule.
Oh…
– Ouais, c’est triste. J’ai été inconsciente pendant un moment et je me suis réveillé sonnée. J’ai marché un peu et je suis arrivé devant la déchèterie où j’ai embrassé mon amoureux. J’y ai lu « lycée » au-dessus. Cela m’a étonné. Alors je suis rentré dedans. J’y ai même trouvé un écriteau avec écrit « Cacagomé : prof d’arts martiaux et d’allemand ».
Ce n’est pas bon signe, ça…
C’est sûr ! Allez, je reprends la narration : Alba voulut rentrer pour expliquer ce qu’elle avait vu à ses amis, mais ils étaient trop obsédés par la perte du narrateur. Elle alla manger des pâtes à la cannelle en se posant beaucoup de questions. Pourquoi l’histoire est encore plus bizarre que quand il y avait Noisette ? Est-ce que cela peut vraiment s’empirer ? Et des tas de questions qui lui venaient à ce moment, puisque ça faisait plus de trois heures qu’elle était sobre. Alba ne savait plus quoi faire et partit pour connaître certaines réponses.
Attendez, je m’échauffe : Albabricot, Albaraignée…
Mais Stop ! Et les trois autres abrutis dans cette histoire ?
On s’en fiche… Albarbre, Albatifoler…
C’est un peu mégalomane d’écrire un chapitre avec un perso ?
Pouvez-vous la fermer, je me concentre. Anna, prenez donc des vacances ! Albouffe, ALBAMA !
Ainsi Alba retourna en Albama pour voir Alboule-de-cristal et en comprendre plus sur ce qui se passait dans leur monde. Arrivée dans sa grotte, ce fut Albatte-de-baseball qui l’attendait à la place. La vaillante guerrière se mit sur ses gardes.
– Où est Alboule-de-cristal ? fit-elle
– Il était complètement fou. Il donné les noms des Albamiens au hasard.
– Ah…
– Je sais pourquoi tu es là, Albaba-au-rhum ! lui dit sa grand-mère. Le monde court à sa perte une nouvelle fois. Nous allons en discuter devant un match d’Albaby baseball !
Les deux Albamiennes s’en allèrent vers le stade. Pour des raisons de santé, je ne commenterai pas ce qu’il se passe dans cette partie :
– Que se passe-t-il, Albatte de Baseball ?
– Vous avez tout foutu en l’air !
– Qui, nous ? Euh… ça faisait longtemps que je n’avais pas vu un match.
– Oui, c’était vraiment un beau coup ! Oui, vous ! Les gardiens de l’arc-en-ciel… puisque c’est comme ça que vous vous appelez vous-même.
– Guerriers ! À part vaincre des maladies aux jeux de mots pourris, je ne vois pas ce qu’on a fait de mal ? Mais… c’est permis ça. Alballe est en vie ?
– Ne t’en fais pas ! Il est habitué…
Salut à tous, c’est Popo et Balou ! Aujourd’hui, on va tester un nouveau truc hyper passionnant ! Prêt Balou ?
– Ah mais c’est… dégueu. Pourquoi on passe ça sur l’écran du jeu. C’est une vision d’horreur, pire que l’Albaby baseball !
– Nous ne pouvons y échapper ! Le souci est qu’Alain Trigue n’existe plus.
– Encore lui ?
– Oui, toujours lui. Sans lui, il n’y a plus d’intrigue et plus rien n’a de sens. Notre monde est contrôlé par tes amis débiles et cette Anna. Leur vision du monde est catastrophique et ils semblent inarrêtables. Je crains que ça aille en empirant. Leurs cerveaux semblent être un puits sans fond de destruction. Nous pensons le narrateur indétrônable. Je crains que la fin du monde soit proche. Mais comment vaincre des Hommes qui contrôlent nos moindres faits et gestes comme ils le veulent ?
– Je ne sais pas… Cela veut dire que les maladies viennent de nous. Ça explique leurs noms si pourris.
– Je dois te montrer notre nouvelle création qui veillera sur toi.
Ils quittèrent enfin le stade et allèrent à la rencontre d’Albalchimie et son Alburette graduée.
– J’ai réussi à mettre au point quelque chose d’unique qui pourrait nous sauver la vie.
– Qu’est-ce donc ? fit Alba très intéressée.
– Je te présente Bernard Rateur !
Et voilà comment je suis arrivé en temps que narrateur. Je dois protéger les Albamiens.
Ah merde ! Ouais, non. Je suis bien aussi en temps que narrateur.
– Fit Anna.
Ah oui… non, mais vraiment ça va être chiant, si on est deux. Moi, je veux que les guerriers de l’arc-en-ciel restent maîtres de l’histoire. Alba, je suis si déçue de toi ! Tu nous as trahis !
– Fit Anna.
– J’ai été obligée. Le monde risque d’être détruit par le cerveau de mes amis…
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