Désespoir, deuil et huiles de massage [Par PM34]
Depuis quelques temps, la joie régnait joyeusement dans le QG. La magnifique Alba et la petite Paulette enchaînaient les parties de bière-whisky-tequila-ricard-bière-vin-vodka-cocktails-bière-saké-bière-rhum-gin-liqueur-bière-absinthe-Malibu-bière-punch-pong tandis que Maurice et Georgette s’envoyait des punshlines (ainsi que, occasionnellement, quelques assiettes de pâtes à la cannelle) à la figure.
Les journées passaient avec la gaieté et l’insouciance de la jeunesse (sauf pour Alba qui, rappelons le, est une vieille de 19 ans mais était de toute façon trop ivre pour s’en préoccuper).
Malheureusement, cela ne dura pas. Un beau jour, alors que Georgette prenait l’air (enfermée dehors pas Maurice), elle aperçut au loin des nuages sombres qui approchaient.
Comme dans toute œuvre de fiction, la météo suivait les émotions des personnages, ces nuages orageux annonçaient donc un retour des emmerdes.
— Maurice ! Ouvre steuplééé ! hurla-t-elle.
— Oui, dans une heure ou deux…
— Mais allez ! Je retire ce que j’ai dis, les tanks c’est mieux que les tracteurs !
— Ah oui, c’est bien ça...
— PUTAIN MAURICE ON VA RENCONTRER LES MÉCHANT DU PROCHAIN TOME ALORS OUVRE CETTE PUTAIN DE PORTE ET PASSE MOI PEDRO !!!
— Oh merde ! Albaaaaaaaaa !
— OUVRE PUTAIN DE BORDEL DE MERDE !
— SOIS PAS VULGAIRE CONNASSE !
La belle Alba vint donc ouvrir la porte et les GARC (sauf Paulette qui devait être bourrée dans un coin) virent arriver devant eux une dizaine de…
— Des sphinxs ! s’exclama Georgette (qui faisait déjà tournoyer Pedro).
— Hum, c’est des femelles en fait, donc des sphinges, corrigea Maurice.
— Tu as vraiment fait venir des femelles pour te sentir plus cultivé que moi ?
— Hum, c’est pas le sujet. Vous êtes qui ?
— Nous sommes, répondirent en cœur les sphinges (ce qui était vachement flippant), les épreuves du BAC.
— NOOOOOOON !!!! hurla Maurice, désespéré.
— Ah, mais du coup j’m’en fiche ? remarqua Alba, toujours là pour soutenir son amoureux.
— Tuer ? grogna Georgette qui hésitait entre l’envie d’attaquer et le plaisir de regarder Maurice qui chialait par terre.
Elle attaqua tout de même, et bondit sur les créatures. Son katana frappa le cou de la première et… se brisa contre la peau de celle-ci.
— PEDROOOOOO ! pleura-t-elle.
— Vous devrez nous vaincre comme il faut, expliquèrent les sphinges, toujours en cœur.
— Je peux y aller moi ? demanda Alba.
— Vous devrez passer nos épreuves, une par une, pour nous vaincre.
— Euh, juste, moi je l’ai déjà passé donc c’est bon hein ?
— Oui, confirmèrent les créatures.
Alba rentra donc au QG et voulu annoncer la nouvelle à Paulette.
En entrant dans sa chambre (sans frapper, quelle erreur !) elle vit un type attaché au lit que la naine massait à l’huile (et en particulier ses -censuré-).
— Mais c’est qui ça ? demanda-t-elle.
— Ah, je t’ai pas présenté Melchior ?
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