Chapitre 63 . Révélations de Tsela - Ninah ne sera jamais maman!

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Jour 50 (semaine 8 – lundi) matin (suite)

### Amina ###

Je n’en croyais pas mes oreilles ! Tsela jalouse de moi ?

– Oui je suis jalouse de toi, tu es libre, ta mère t’autorise à dormir dans la maison d’un homme blanc ! De plus, j’ai clairement vu son baiser à Ninah ! Elle l’appelle par son prénom, tu dis que c’est ta petite sœur ! Qu’est-ce que je vais encore découvrir ?

– Tsela, tu as une imagination débordante ! Calme-toi !

Je la pris par les épaules mais me surprenant dans son mouvement elle m’embrassa passionnément en serrant une main sur mes seins ! Mon premier mouvement fut de retirer sa main de mon sein et de stopper son baiser. Mais mon corps me trahit et au lieu de stopper son geste j’émis un gémissement de désir.

– Tsela, parvins-je finalement à murmurer, arrête s’il te plaît, pas ici !

– Amina, non, personne ne nous verra dans ce local ! Caresse-moi, tu es une femme, tu peux me calmer !

– Tsela, pas maintenant ! Pierre et moi nous allons nous rendre à l’hôpital ! Je ne veux pas que tu te fasses des idées.

Mais elle ne l’entendit pas de cette façon, elle prit ma main et la glissa dans l’ouverture de son pantalon. Son intimité était trempée et elle agita ma main dans son vagin comme pour se masturber mais en utilisant ma main. Elle voulait jouir, ce qui entraîna un cri sauvage avant l’orgasme. Elle ne lâcha pas ma main et continua à se masturber toujours en utilisant ma main. Son orgasme fut violent ! Elle finit dans un râle puissant, se jetant en arrière. Je dus la retenir de peur qu’elle ne se blessât en tombant à la renverse.

– Merci Amina, parvint-elle à dire quelques minutes plus tard. – Je ne pouvais pas attendre !

– Tsela, calme-toi dis-je, on en reparlera plus tard ! Pierre m’attend pour aller à l’hôpital.

– Oui, Amina on en parlera plus tard ou demain. Ne dis rien à Monsieur !

– D’accord mais je veux des explications demain dans ton bureau dès que j’arriverai !

***

Je rejoignis Pierre qui m’attendait, il me regarda d’un air interrogatif mais je ne dis rien et nous partîmes à l’hôpital avec Zakpa.

En entrant dans la chambre de Ninah, nous vîmes qu’elle était encore sous anesthésie et je ressortis pour voir un médecin ou une infirmière. Je vis de loin le médecin et courus pour le rejoindre.

– Ah, Mademoiselle, je n’ai pas de bonnes nouvelles pour votre sœur ! Je suis désolé d’annoncer brutalement la nouvelle, mais nous avons dû procéder à l’ablation des deux ovaires ! L’infection était généralisée.

– Comment est-ce possible ?

– Votre sœur souffrait sans doute depuis déjà très longtemps et cela s’accentuait lors de ses règles. Monsieur a bien fait d’insister lorsqu’elle a eu ses douleurs ; elle risquait une septicémie générale, elle risquait la mort !

– Mon Dieu, c’est horrible ! Vous allez le lui dire ?

– Non, sauf si vous ne vous sentez pas assez forte pour le lui annoncer.

– Merci, je vais d’abord prévenir Monsieur.

– D’accord, n’hésitez pas à m’appeler si vous avez un souci !

– Merci Docteur, merci d’avoir sauvé ma sœur ! Elle sera malheureuse mais elle est vivante !

Je retournai dans la chambre de Ninah, Pierre était assis à son chevet mais elle était encore inconsciente. Je fis signe à Pierre de sortir de la chambre. À l’extérieur je lui communiquai le verdict du docteur et vis la tristesse dans les yeux de Pierre. Il aimait trop Ninah, il eut des larmes dans les yeux. Il me prit et me serra contre lui.

– Amina, il faudra soutenir Ninah dans son épreuve, je sais qu’elle voulait des enfants de moi, mais maintenant ce ne sera pas possible !

– Oh, Pierre, c’est ainsi, mais je t’en prie ne la rejette pas !

– Non, bien sûr, je ne la rejetterai jamais. Nous formons une famille ! dit Pierre.

– Pierre, tu devras la rassurer, ce serait terrible si elle se sent rejetée.

– J’en suis conscient ! On va la soutenir dans cette épreuve. dit-il.

– Attendons son réveil, mais cette nouvelle risque de la pousser au désespoir ! Dans un premier temps il faudra rester près d’elle, toi ou moi, dis-je.

Le médecin passa dans la chambre, mais la voyant toujours endormie, nous signala qu’elle se réveillerait dans une heure environ et suggérait qu’on soit à son chevet à son réveil.

Comme il n’y avait qu’un siège dans la chambre, je fis signe à Pierre de s’asseoir par terre contre le mur et je me glissai dans ses bras.

– Pierre je dois te raconter un incident avec Tsela ce matin, lui dis-je doucement dans son oreille.

– Raconte-moi, me dit-il. Est-ce grave ?

– Oui, c’est grave car cela me concerne : ce matin je suis allé dans le local de Tsela et je l’ai surprise en pleine masturbation. Elle était étalée sur sa chaise, tête en arrière, blouse ouverte montrant ses seins qu’elle pinçait vigoureusement. Son pantalon ouvert, une main caressant son bijou et à la limite de l’orgasme. Je voulus l’arrêter et avoir des explications. Je l’emmenai dans un bureau vide où elle voulut que je finisse sa masturbation en prenant ma main dans la sienne pour frotter sur son clitoris trempé. Elle hurla son orgasme après quelques secondes mais continua à utiliser ma main pour se calmer pendant de longues minutes !

– Eh bien voilà un incident excitant ! Amina, tu racontes la vérité vraie ou c’est pour changer mes idées ?

– Pierre, je te jure que c’est vrai ! Elle m’a donné aussi une explication en disant qu’elle était jalouse de moi ! Elle m’a dit textuellement : « Oui je suis jalouse de toi, tu es libre, ta mère t’autorise à dormir dans la maison d’un homme blanc ! De plus, j’ai clairement vu son baiser à Ninah ! Elle l’appelle par son prénom, tu dis que c’est ta petite sœur ! » Pour être complète dans ma narration, elle ne voulait pas que je t’en parle !

– Amina, oh, j’aurais aimé voir cela ! Tsela se masturbant dans son bureau ! Et toi qui lui donnes son coup de grâce !

Il prit ma main pour la poser sur la bosse de son pantalon, je sentis son gourdin dur comme du bois. Si on eut été à la maison, je l’eus calmé sur-le-champ, mais ici dans la chambre de Ninah, je n’osai pas.

– Elle voulait que je la calme en la caressant ! Cette femme est lesbienne, elle ne veut pas coucher avec toi, mais avec moi !

– Amina, si elle te plaît ? Pourquoi pas, je ne suis pas concerné ! Mais il faudra être discrète ! pas au bureau !

– Oh Pierre, tu es sérieux ?

– Mais oui, si tu aimes la caresser et recevoir ses caresses, moi cela ne me dérange pas !

– Je ne suis pas encore certaine qu’elle ne tend pas un piège ! Je vais y réfléchir.

À ce moment précis nous entendîmes des gémissements venant du lit de Ninah. En quelques secondes nous fûmes à ses côtés.

– Bonjour ma gazelle dit Pierre en caressant son visage. Tu souffres ? Veux-tu quelque chose ?

– Bonjour Pierre, non je ne souffre pas ! Je veux bien un peu d’eau !

Je soulevai un peu sa tête, en lui présentant un verre.

– Coucou ma chérie ! bois un peu ! Je suis contente que tu sois réveillée.

– Bonjour Amina, donne-moi un baiser, je n’ai plus mal ! Suis-je guérie ?

Je lui donnai un baiser avec toute ma tendresse et mon amour à ma petite sœur, mais comment lui révéler la vérité ? Je pris le parti d’attendre un peu, laissant à Pierre le temps de la câliner un peu. Il la prit dans ses bras avec tendresse, faisant attention de ne pas comprimer son ventre, qui était entouré de bandages.

– Ninah, repose-toi encore ! dit-il en caressant sa joue, le médecin t’a opérée, tes douleurs ne seront plus qu’un mauvais souvenir !

– Oh, Pierre merci ! je veux rentrer à la maison !

– D’accord ma gazelle, mais je te promets que dès que le médecin donnera le feu vert on te ramène et tu te reposeras encore à la maison. Mais je refuse que tu reprennes le travail avant d’être guérie !

– Pierre, je ne te promets rien, car je ne veux pas rester inactive à la maison. Tu es pâle, Amina ne te soigne pas convenablement.

– Non, rassure-toi, Amina m’a préparé hier soir un repas succulent !

– Oui, d’accord, mais je te sens tendu !

– C’est un peu normal ma biche, Amina et moi on a été fort inquiets rajouta-t-il.

### Ninah ###

Pierre était trop gentil, mais je m’ennuyais déjà de rester couchée. Une infirmière entra et interrompit mon tête à tête avec Pierre, car elle devait changer le pansement et chassa Amina et Pierre de la chambre.

Elle me souleva un peu pour défaire le bandage et puis elle retira les deux pansements de chaque côté de mon ventre. En me penchant un peu je vis deux coupures pas très grandes, mais l’infirmière remit rapidement de nouveaux pansements par-dessus.

– Voilà ! dit-elle, ça peut rester ainsi, le bandage n’est plus nécessaire. Levez-vous pour faire quelques pas dans la chambre.

Je me levai, j’avais quelques vertiges mais au bout de quelques pas avec l’assistance de la dame, elle me laissa marcher seule. Je n’avais pas mal, mais je sentis que cela tirait un peu aux endroits des coupures et le lui dit.

– C’est normal, me dit-elle, dans quelques jours cela disparaîtra ! puis elle sortit.

Amina et Pierre revinrent dans la chambre et je leur montrai les deux pansements qui décoraient mon ventre.

– Tu vois Pierre, ce n’est pas grand-chose ! deux petites coupures. Je suis certaine que je pourrai rentrer demain. L’infirmière m’a fait marcher un peu.

– Il faudra patienter un peu Ninah, dit Pierre. L’opération était sérieuse, d’accord, ce ne sont que deux coupures mais dans ton ventre le médecin a dû enlever une grosse infection. Il faudra attendre l’avis du médecin qui te fera encore des analyses pour vérifier si l’infection est partie. Cette infection aurait pu te tuer !

– Mais je n’ai plus mal Pierre ! dis-je. Qu’est-ce qui était infecté dans mon ventre ?

– Ce n’est pas facile de t’expliquer, Ninah dit Pierre. Pour faire simple et que tu comprennes, chaque femme a dans son ventre deux poches qui contiennent des œufs qui sont libérés chaque mois un à un qui, s’ils sont fécondés par du sperme, te donnent un enfant. S’ils ne sont pas fécondés, ton corps les rejette et tu as tes règles.

Le médecin a dû enlever ces deux poches.

– Donc je n’ai plus d’œufs ?

– Oui !

– Mais Pierre, ton sperme ne saura plus me donner des enfants !

– Hélas non, ma gazelle !

– Oh non !

– Amina, c’est vrai ?

– Oui, petite sœur ! Mais mes enfants seront aussi les tiens. Tu ne seras pas maman, mais tu pourras être la nounou de mes enfants.

– Merci Amina, dis-je, mais je voulais donner des enfants à Pierre !!

– Ninah, reste dans mes bras, dit Pierre, je t’aimerai tout autant même sans enfants de toi ! Je te le jure !

Pierre était vraiment gentil, mais ma tristesse était immense ! Il tenta de calmer mes pleurs, mais ce n’est qu’en fin de journée qu’il parvint à apaiser mon chagrin.

– Ninah, ne pleure plus, ne t’inquiète pas, tu resteras toujours avec moi !

– Même si je ne te donne pas d’enfants ?

– Tu dormiras toujours avec moi, sauf si je dois aller en mission.

– Je pourrais toujours te faire l’amour ?

– Oui, tu pourras sentir ma lance tous les jours !

– Pierre approche ! Je veux te caresser maintenant ! Je veux te prouver que je t’aime. Merci de m’avoir conduit à l’hôpital ! Tu m’as sauvée, je te dois ma vie !

– Oui, Ninah le médecin te gardera encore quelques jours. Mais tu ne me dois rien, je t’ai conduit ici parce que tu es mon amour. Toi, Amina et moi, nous resterons ensemble.

Il m’embrassa longuement, il essuya les larmes que je ne pus retenir. J’étais malheureuse, mais croyais Pierre. Je voulus quand même le caresser, en approchant ma main de son entrejambe je vis et sentis la bosse dans son pantalon. Je n’osai pas ouvrir son pantalon de peur d’être surprise par le personnel soignant qui pouvait rentrer à n’importe quel moment. Je me contentai donc de le toucher en surface. Puis je pris sa main et la mis sur mon sein sous le vêtement de l’hôpital. Je vis son sourire s’élargir lorsque ses doigts glissèrent sur mes tétons durcis.

– Ninah, je te promets de te baiser toute une nuit dès que tu seras sortie de cet endroit et les nuits suivantes si tu veux ! Mais maintenant tu dois encore te reposer !

– Oui, tu tiendras ta promesse, j’en suis sûre. Pierre et Amina, rentrez à la maison, tu as raison, je dois me remettre d’aplomb et je vais dormir. L’infirmière m’a promis un médicament pour dormir. Merci d’avoir apporté mon téléphone, je t’appellerai demain à mon réveil. À demain Amina, je t’aime grande sœur !

– Oui Ninah, je viendrai demain, pour prendre de tes nouvelles.

### Amina ###

Zakpa nous reconduisit à la maison et Pierre lui demanda de revenir demain, pour me conduire auprès de Ninah. Lui avait l’intention de rester travailler à la maison. Il ne viendrait voir Ninah qu’en fin de journée.

Pierre me demanda de ne rien révéler de l’opération de Ninah, ni aux proches de la villa et encore moins à sa tante. Je proposai à Pierre de manger un peu, il me répondit qu’il se contenterait d’un peu de soupe que Ninah avait stockée dans le congélateur.

Après le repas il me demanda de venir près de lui.

– Amina, il faudra protéger Ninah, elle restera toujours sensible et aura toujours des regrets de ne pas pouvoir enfanter. Lorsque plus tard tu auras des enfants, n’oublie pas de les partager avec Ninah !

– C’est promis Pierre, demain je referai un pacte avec elle, mes enfants seront aussi les siens. Nos enfants auront deux mamans, c’est promis !

On se coucha ensemble, mais Pierre n’était pas d’humeur à jouer au lit. Il me demanda de me mettre contre son ventre et je lui offris de poser ses mains sur mes seins en lui souhaitant une bonne nuit. Il me garda contre son corps et même s’il n’eut pas envie de jouer, je sentis son serpent grossir et s’insinuer entre mes fesses. J’aurai bien profité de son érection mais je restai raisonnable et m’endormis avec des pensées sensuelles.

NDA : Pour Ninah une nouvelle période va commencer, mais Pierre et Amina ne vont pas l’abandonner. Bientôt elle pourra à nouveau choyer son maître !

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Bonne année 2021 !

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