Chapitre 74. - Tentation sous la douche !
Jour 59 (semaine 9 – mercredi ) plus tard.
### Tsela ###
Devant le refus de Pierre, je me levai, m’étirant longuement devant lui. Je sus qu’il me regarda mais je ne voulus plus le toucher ce matin. J’étais frustrée, il me regarda avec envie, mais ne voulut pas continuer. Je me dirigeai vers la douche en laissant la porte grande ouverte. Je sentis son regard dans mon dos, mes seins et mes fesses devaient l’exciter ! Dans le fond de mon esprit, j’espérai qu’il me rejoigne. L’eau fraîche me fit frissonner et dresser mes tétons, je les pris entre mes doigts pour les pincer, ce qui provoqua des vibrations dans mon intimité. Je pris du savon des flacons offerts par l’hôtel pour me laver. L’odeur de lavande me surprit, c’était différent de l’essence de coco habituellement utilisée. Était-ce cette odeur ? Mais j’eus envie de me masturber ! Au toucher je trouvai que mes poils pubiens avaient bien poussé. Le rasoir de Pierre était à portée de main et j’en profitai pour raser mes poils qui agrémentaient sous mes bras et sur mon pubis. Le passage du rasoir jetable sur les lèvres intimes, me rendit lisse comme une fille pubère et en passant ma main dans mon intimité, exacerba mon désir. Je me fis violence pour ne pas crier mon désir et entrepris le massage de mon bijou les yeux fermés. Mon désir grimpa et j’imaginai Pierre me saisissant les seins, caressant mon ventre et s’enfonçant dans mon corps.
Le désir monta, j’ouvris mes yeux et vis Pierre devant moi, nu, le sexe déployé, prêt à se masturber ! Je tendis mon bras et l’attirai sous le jet de l’eau.
– Je crois qu’on ferait mieux de se calmer ensemble ! lui dis-je. On est tous les deux en train de se masturber sans satisfaction, alors qu’ensemble ce serait du plaisir ! Donne-moi ton sexe, apprends-moi à te caresser, dis-moi ce dont tu as envie. Est-ce que tu vois que j’ai enlevé tous mes poils ? Mon frère m’avait dit qu’il aimait mon corps glabre, et toi Pierre, tu adores ? J’ai vu qu’Amina et Ninah se rasaient aussi, cela te plaît ?
– Tsela, oui, j’aime les femmes rasées et tu le vois bien. J’adore cette vue de femme encore petite fille où le sexe apparaît sans aucun poil ! Mais ce n’est pas bien de rester ainsi. Oui, j’ai envie de ton corps mais je ne veux pas t’imposer mon désir !
En disant cela, il se plaça derrière moi et mit ses mains sur mes seins et glissa un doigt dans ma fente. J’étais quasi certaine qu’il allait flancher et me faire jouir ! Je poussai mon derrière contre son corps et sentis sa verge glisser entre mes fesses touchant mon anus. Cet attouchement fut violent ! Tout mon corps appela ce contact qui me fit pencher en avant ! Une nouvelle poussée de ma part permit à sa lance d’entrer sans problème dans mon anus mais avec une petite douleur au passage et provoquant un long gémissement de Pierre !
– Oui, Pierre enfonce-toi plus loin, je te veux !
– Tsela, ne bouge pas, pardon mais je n’ai pas pu résister !
– Continue Pierre, défoule-toi, je sens mon orgasme qui monte ! Ouiiii, continue encore !
Il était sans retenue, me pilonnant dans un rythme rapide. Je sentis l’éjaculation de Pierre qui se déchargea dans un cri à peine maîtrisé. Il me garda ainsi tout en continuant à caresser mon bijou. Je pus à peine me redresser sous la violence de l’orgasme, mais Pierre ne sortit pas de mon corps, sa verge dure comme du bois continua ses allers-retours sans discontinuer ! Une nouvelle vague monta et nous eûmes un deuxième orgasme quasi en même temps.
Je parvins à me retourner pour voir que Pierre ne débandait toujours pas ! Je lavai soigneusement son gland et sa couronne, puis le mis en bouche. Il se laissa faire cette fois mais je ne pus le satisfaire, sa lance abandonnant le combat ! Je manquais certainement d’expérience, ce qui me laissa frustrée ! Il m’embrassa sur la tête et caressa mes épaules.
– C’est normal Tsela, mon sexe s’épuise après l’orgasme, parfois il reste dur pendant un moment, mais quand c’est trop et trop vite je ne tiens pas. Ce n’est pas ta faute, au contraire, tu es trop belle et je ne peux résister !
Il lava mon entrejambe de tout le sperme répandu, j’adorai sa tendresse ! Ce n’était pas un mâle brutal comme mon beau-frère aux dires de ma sœur. Il me souleva pour me porter encore toute mouillée dans le lit. À ma surprise, il se coucha sur moi et m’embrassa longuement sur la bouche, mêlant sa langue à la mienne dans un combat sans fin.
– Pierre, merci ! dis-je en reprenant ma respiration. Garde-moi encore, j’ai beaucoup aimé cette union surprise, même si j’avais préféré que tu viennes dans l’autre orifice ! C’était violent !
– Je t’ai fait mal ? demanda-t-il.
– Oh juste lorsque tu m’as pénétrée, après ce fut merveilleux !
– Si tu veux, je te masse avec un baume calmant que Ninah m’a donné, tu sais, elle connaît bien la médecine traditionnelle !
– C’est elle qui te fait bander ainsi ?
– Oui, au début elle le faisait en cachette, mais depuis, elle mélange régulièrement des plantes à ma nourriture !
– Alors je comprends, qu’Amina et Ninah sont folles de toi ! Mais comment se fait-il qu’Amina est toujours vierge ? Elle me l’a confirmé il y a quelques jours !
– C’est grâce à Ninah ! qui me donne souvent son corps sans restriction. Tourne-toi maintenant que je t’applique le baume calmant !
– Oh, Pierre continue ce massage bien faisant, mais ton sexe se redresse déjà ! Donne-moi un peu de ta crème !
Je décalottai son gland et massai son sexe avec tendresse, je voulais juste lui donner du plaisir. Il me laissa faire tout en continuant à étaler le baume entre mes fesses. Puis il se coucha à mes côtés en mettant ses mains sur mon ventre.
– Pierre, tu es vraiment gentil dis-je avant de m’assoupir.
### Pierre ###
– Peux-tu contacter ton père pour le prévenir de notre arrivée ?
– Non, car je n’ai pas de réseau !
– D’accord, je te donne le téléphone satellite, tu formes le numéro avec le préfixe du Congo.
– Comme si j’étais à l’étranger ?
– Oui ! mais tu dois sortir et te mettre à un endroit où le ciel est libre au-dessus de toi !
Elle revint quelques minutes plus tard.
– Il nous attend après-demain.
– OK, alors on décolle demain et on logera au guest-house de Woodland. Prends mon laptop pour les avertir par mail
– Oui, Patron, me dit-elle avec un clin d’œil.
– Je vais avertir les pilotes et Zakpa.
Je sortis et trouvai les pilotes et mon chauffeur dans la salle de séjour de l’hôtel où ils jouaient au jeu d’awalé ! Apparemment Zakpa était en train de plumer les pilotes qui jouaient à tour de rôle contre mon chauffeur !
Je n’avais pas revu les pilotes depuis notre tentative de rejoindre Kamina par la route, ils demandaient de mes nouvelles et de Tsela. Je les confirmai que tout allait bien et Zakpa me rassura qu’il n’avait pas donné de détails de notre agression.
En retournant dans notre suite, je trouvai Tsela en tenue légère, jouant sur mon laptop. Je mis un polo et un short léger pour être à mon aise.
– Oui Pierre j’ai envoyé un mail au guest-house et ils ont confirmé. J’ai vu que tu as beaucoup de jeux sur ton laptop et je n’ai pas résisté ! Tu as de très bons scores !
– Oh, je n’y ai plus joué depuis longtemps ! Je n’ai plus le temps !
– Oui dit-elle, Amina et Ninah occupent tes temps libres !
– Non Tsela, ne sois pas jalouse, je travaille beaucoup même en dehors des heures de bureau !
– Pardon, Pierre, je ne suis pas jalouse ! Je ne veux pas prendre leur place ! Je suis libre et je ne tiens pas à me soumettre à un homme !
– Tsela, on est entre nous, explique-moi ton désir, si tu ne veux pas d’un homme !
– Je veux rester libre et jusqu’à présent je n’avais jamais senti le besoin de coucher avec un homme ! Tu es le premier et j’espère le seul !
– Tu resteras célibataire ?
– Oui, je l’ai dit à mon père ! Je ne veux pas dépendre d’un homme !
– Mais maintenant, tu veux du sexe, comment concilier cela et ton indépendance ?
– Pierre, Je trouve satisfaction avec un homme d’exception et auprès des filles.
– Ah, un homme d’exception qui ne veut pas t’épouser ?
– Oh, oui, j’en suis sûre, c’est toi ! Je l’ai déjà dit à Amina, je suis jalouse d’elle !
– Et tu comptes persévérer ?
– Oui, je trouverai un arrangement !
– Avec moi ou Amina ?
– Avec vous trois, car Ninah fait partie du deal !
– Ah ! Et on peut avoir une idée de ce fameux deal !
– Je réfléchis encore. Je dois d’abord comprendre ta vie. Tu dors toujours avec tes deux femmes en même temps ?
– Souvent oui, mais de temps en temps l’une ou l’autre veut dormir seule !
– Pourquoi ?
– Tu es curieuse, mais puisque tu veux comprendre ma vie, c’est le plus souvent lors de leurs règles !
– Oui, je comprends. Laquelle des deux est la dominante ?
– Ta question est subtile ! Je n’en sais rien, j’ai l’impression qu’elles sont à égalité.
– Et comment sont-elles vis-à-vis de moi ?
– Elles t’acceptent juste pour s’amuser, mais si tu veux prendre leur place, tu auras des problèmes…
– Mais Pierre je ne veux pas prendre leur place ! Je ne veux pas être en permanence sous l’autorité d’un homme. Je ne veux pas être à ton service. Je désire juste du sexe pour me calmer.
– Et quelles sont tes préférences ?
– Je croyais que j’étais plutôt lesbienne, jusqu’à hier !
– Et depuis hier ?
– Je me suis rendu compte qu’un homme a des atouts non négligeables !
– Comme ?
– Ta virilité !
– C’est tout ?
– Non Pierre, tu te moques de moi !
– Non, j’essaye de comprendre.
– Oh, il y a aussi ta gentillesse, tu respectes les femmes ! Tu es très intelligent. Mais je ne veux rien de toi, sinon du sexe de temps en temps. Et travailler avec toi. J’ai peut-être une chance de progresser et de gagner mon indépendance.
– Donc par ton travail, tu veux grimper dans l’échelle sociale, sans devoir ton bien-être matériel à un homme !
– Oui, en partie. Être indépendante financièrement et choisir mon partenaire de sexe selon mes envies.
– Ce n’est pas l’image de la femme traditionnelle africaine.
– Si, dans certaines régions le matriarcat domine, la femme choisit son partenaire qui a une fonction économique et de procréation. Dans les régions rurales, c’est la femme qui organise les travaux, l’homme s’occupe du bétail et de la protection. L’arrivée des blancs colonisateurs a bousculé les traditions et a instauré la supériorité des mâles !
– Ce n’est pas faux ! Et plus tard tu veux des enfants ?
– Je n’ai pas encore trop réfléchi à cette question. Comme je ne veux pas me marier, mon père n’acceptera pas facilement que je sois mère ! Même si en tant que Lulua il comprend l’indépendance des femmes. Maman était le chef de la famille !
– Ah, je vois.
– C’est elle qui a choisi mon père ! Mais elle n’a pas pu ou n’a pas voulu alléger la sanction vis-à-vis de mon frère. Sa maladie l’a emportée trop vite.
– Et ta sœur ?
– Elle veille sur moi, sur ordre de mon père !
– Est-elle mariée ?
– Oui, mais en instance de divorce. Mon beau-frère est un salaud qui ne domine pas sa queue ! Il lui a fait trois enfants, deux filles et mon neveu que j’adore. Puis il a pris un deuxième bureau parce que ma sœur ne voulut pas d’autres enfants. Sa maîtresse lui en a déjà fait deux. Jusqu’à présent il est correct vis-à-vis de ma sœur : il paye pour les enfants dont elle a la garde.
– Il est fortuné alors ?
– Oui et en plus il travaille à la Banque nationale. Il est directeur. Il s’occupe de la gestion des devises étrangères qui servent de garantie à notre monnaie nationale en piteux état ! Ma sœur est tombée amoureuse de lui et est tombée dans le panneau ! Elle a failli se retrouver sans emploi, car mon beau-frère ne voulait plus qu’elle travaille ! Elle a dû se battre pour garder la maison tout en devant s’occuper de ses enfants. Mais mon père a menacé mon beau-frère et du coup ma sœur a retrouvé une certaine aisance.
– Oui, j’ai vu aussi qu’elle est compétente, lors de l’hospitalisation de Ninah !
– À propos de Ninah, c’est vrai qu’elle ne pourra pas avoir d’enfants ?
– Oui, elle traverse un épisode difficile ! Mais elle veut être la nounou des enfants d’Amina.
– Et toi tu veux des enfants ?
– Oui, j’en ai parlé avec Amina, elle et Ninah voulaient deux enfants chacune. Mais j’ai négocié pour réduire à un enfant chacune. Depuis l’opération de Ninah, les conditions ne sont plus les mêmes et je suis d’accord pour deux enfants.
– Tu les reconnaîtras ?
– Oui, bien sûr ! Amina sera ma femme légale !
– Et Ninah ?
– Elle restera ma concubine ou coépouse si tu préfères ce terme.
– Donc il n’y a pas de place pour moi ?
– Tsela, sois logique ! Tu ne veux pas d’homme !
– Oui, c’est vrai ! mais je veux du sexe avec toi ! Le temps que je trouve une solution !
– Tsela, tu iras droit dans le mur ! Tu vas devoir chercher un esclave mâle qui te satisfera.
– Oui, pourquoi pas ! L’esclavage existe encore.
– Bien sûr, on en a eu la preuve dans une division de la société !
Je pris mon laptop pour consulter mes mails car je voulais connaître la réaction de la Direction sur cette mission avortée. Je constatai que le fichier de mes photos privées était ouvert ! Elle avait donc vu les photos d’Amina prises dans la plantation dévoilant mon esthétisme pour son corps. Je sentis Tsela qui s’approcha et je perçus ses seins nus contre ma tête ! Sa peau sentait la lavande, alors que d’habitude je percevais une essence de coco. Ma lance réagit au quart de tour et fit une bosse dans mon short.
Je tournai lentement ma tête tout en gardant le contact et j’eus mes yeux à hauteur de ses aréoles. Sa peau d’ébène était douce, son contact avec ma joue était un plaisir non seulement pour moi mais aussi pour elle. Comment pourrais-je regarder ailleurs que vers des seins parfaits. Elle n’avait vraiment pas besoin de soutien-gorge, Elle se massait certainement avec du beurre de Karité comme Amina et Ninah, ce qui donnait un éclat magnifique à sa peau. Elle était irrésistible et je compris que je n’avais plus la volonté de résister à la tentation !
NDA : Pierre ne pourra pas résister ! Quelle conclusion ? Pourra-t-il trouver un accord avec Tsela sans heurter ses femmes restées à Kinshasa ?
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