Chapitre 85 -  Lysa – Fontaine je ne boirai pas de ton eau !

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### Lysa ###

Amina m’avait téléphoné le matin en demandant si elle et Pierre pouvaient passer ce soir pour parler mariage. Enfin ! Pierre se décidait ! Jaspar était en mission et ne pourrait pas assister à la visite de Pierre. En soi ce n’était pas grave, vu qu’il fallait d’abord que je sache ce que les amoureux avaient décidé.

Je regrettai un peu que Pierre vint avec ma fille, car j’aurais bien aimé avoir un peu de temps pour parler avec Pierre. Je me rappelai les étreintes sensuelles avec Pierre, même si Jaspar me satisfaisait sexuellement, j’eus quand même de la nostalgie en repensant à notre relation.

Sa peau blanche, ses caresses, sa sensualité, sa verge non circoncise (même si elle n’était pas aussi impressionnante que celle de Jaspar) m’attiraient toujours ! Je me serai encore volontiers donnée à lui pour qu’il me remplisse de sa lance, pour qu’il caresse mes seins, mes fesses et pénètre de ses doigts mes orifices ! En comparaison à Jaspar, Pierre lisait dans mon corps mes besoins de sexe, il m’avait fait l’amour sans prononcer une parole lorsqu’il m’avait caressé la première fois, alors qu’il dormait seul dans la chambre de ma fille.

Aux dires d’Amina, il avait toujours respecté sa virginité mais profitait du corps de Ninah et peut-être d’autres femmes pour assouvir ses désirs. Il faudra quand même qu’il m’explique quelle sera la place de Ninah dans leur ménage après le mariage. J’aimais bien Ninah ! Rien que de penser à ses mains douces sur mon corps et nos nuits ensemble, cela me donna des spasmes entre mes cuisses et dressait mes tétons.

J’avais encore dans ma réserve une robe d’intérieur que je destinai à la servante en échange de ses pommades aphrodisiaques et des herbes qui dressaient le sexe des hommes quel que soit leur âge !

J’avais appris que Ninah avait été hospitalisée mais je ne connaissais pas la cause, c’est ma première ouvrière qui m’en avait parlé. Elle couchait encore régulièrement dans mon lit à l’atelier les soirs d’absence de Jaspar pour satisfaire mes désirs de sexe et bénéficier de certains avantages.

À l’heure convenue Amina et Pierre se présentèrent à la maison. Pierre avait vraiment bonne mine, Amina me semblait plus épanouie. Pierre se laissa embrasser à pleine bouche sans qu’Amina y ait à redire ! Amina m’embrassa également.

– Maman, rappelle-toi ta promesse ! Pierre ne doit plus venir dans ton lit !

– Oui ma chérie, je n’oublie pas, mais juste embrasser mon gendre, ou plutôt mon futur gendre. C’est juste un geste de tendresse ! J’aime Pierre et je n’ai pas besoin de le mettre dans mon lit pour te le prouver !

– Merci Lysa, dit Pierre ou devrais-je dire Maman ?

– Non Pierre, cela fait quelque temps que tu m’appelles Lysa, cela me convient !

Tu as été mon amant, si tu m’appelles maman ce serait de l’inceste ! Notre situation est déjà assez ambiguë ainsi !

– Comme Amina l’a annoncé ce matin, Je viens très officiellement te demander l’autorisation d’épouser ta fille !

– Pierre, je suis très heureuse de ta décision ! As-tu déjà une idée de la date ?

– Oui, pendant la saison sèche ! Les températures seront supportables et on ne risquera pas que les toilettes soient ruinées par la pluie !

– C’est parfait, cela me donnera le temps de préparer la robe de la mariée et des dames d’honneur. J’ai bâti la réputation de l’atelier sur les robes de mariage, celui de ma fille sera une réussite !

– Merci maman ! dit Amina, je suis fière de toi et confiante que les gens se souviendront de notre mariage !

***

### Pierre ###

La soirée fut très joyeuse et détendue, Lysa avait servi du vin blanc pour me faire plaisir et après le repas Amina eut des vertiges sans doute à cause de la boisson et Lysa lui recommanda de se reposer un peu dans son ancienne chambre. Je portais Amina dans son lit et défis sa robe pour lui donner des aises. Amina docile se laissa déshabiller et je la couchai nue à l’exception de sa petite culotte. J’avais bu pas mal aussi et la vue de la nudité d’Amina ne me laissa pas indifférent. Sous la lumière de la lampe de chevet, le corps d’Amina me parut encore plus désirable que jamais et je ne résistai pas à caresser ses seins.

Ce geste de tendresse, suscita des gémissements de désir de ma femme et j’eus une érection qui resta très apparente lorsque je rejoignis Lysa dans la pièce de séjour.

Lysa avait démissionné la servante et rangeait les restants du repas. Elle eut un choc en me voyant et cessa son rangement pour s’approcher de moi.

– Pierre, tu as vu dans quel état tu es ? C’est Amina qui te met dans cette excitation ?

– Oui, Lysa, la vue du corps d’Amina m’a toujours donné du désir, je suis désolé de me présenter ainsi en face de toi.

– Pierre, je dois t’aider ! tu ne peux pas rester ainsi ! Ne bouge pas, je vais avertir Zakpa que tu restes ici ce soir !

Quelques minutes plus tard elle revint et s’assit à côté de moi dans le divan et glissa son épaule sous mon bras.

– Repose-toi Pierre, reste ici ce soir. Tu pourras la rejoindre tout à l’heure, mais reste encore un peu avec moi. Je nous sers encore un peu de vin qui reste, demain il sera éventé alors autant en profiter ce soir !

Puis je réalisai que Lysa me caressait l’entrejambe ce qui ne calma pas mon érection ! Je me revis quelques mois auparavant lorsque nous eûmes notre premier contact sexuel où Lysa me supplia de lui faire l’amour !

Lysa défit le haut de sa robe découvrant ses seins dont les tétons dressés attirèrent mon regard. Elle était dans un état que je connaissais bien, même ses aréoles étaient gonflées et je pris plaisir à poser mes lèvres sur ses seins.

Lysa émit un gémissement discret mais serra ma lance à travers le tissu de mon pantalon.

– Oui, Pierre, continue, je rêve encore toujours de toi ! Profitons de cet instant ! Amina ne pourra pas te calmer ! Laisse-toi aller, ne maîtrise pas tes pulsions et donne-moi du plaisir.

Disant cela, elle défit ma ceinture et ouvrit mon pantalon pour dégager ma verge érigée. Sa main caressa doucement la hampe puis approcha sa langue pour me faire cette caresse experte que j’avais encore en mémoire.

– Lysa, non ! On s’était promis que maintenant que tu as Jaspar, on cesserait notre relation !

– Oui, mais Jaspar est absent et toi tu affiches un désir bestial qui m’a enflammé. Oublions cette promesse ridicule ! Ma fille dort et moi je te désire !

Elle reprit son ouvrage et je mis mes mains sur sa tête pour l’arrêter, mais mes mains ne m’obéissaient plus ! Finalement je fus emporté par le désir et pris ses seins au lieu d’arrêter sa caresse.

– Oui, Pierre fait moi jouir !

Elle se releva et fit tomber sa robe à ses pieds et prit un préservatif dans le tiroir de la table basse. Ses mains expertes revêtirent rapidement mon sexe et elle s’empala sans hésitation sur ma lance !

– Pierre, on a le temps ! fait moi l’amour en douceur. Lorsque Jaspar me prend, il est trop pressé, je te préfère car tu sais faire jouir les femmes pendant toute la nuit ! Je ne dois pas te dire comment me faire jouir, profite de mes seins, de ma bouche, de mon corps ! J’adore tes mains sur mes fesses, oh ouiiiiii, enfonce ton doigt dans mon cul ! Je jouis déjà ! Continue ! J’adore être ton esclave ce soir. Oui je te laisse épouser ma fille mais tu auras un contrat avec moi !

Lysa était déchaînée ! Je sentis son vagin se crisper autour de ma verge et je rendis les armes en maîtrisant mon gémissement dans le creux de ses seins.

– Oui, Pierre, laisse venir ta jouissance ! Je sens les pulsions de ton sexe, continue, je jouis encore !

Elle resta accrochée à ma tête serrée entre ses seins pendant de longues minutes puis se leva pour récupérer le préservatif. Nous constatâmes tous les deux que je ne débandais pas ! Elle ne me laissa pas en rade, après avoir jeté le caoutchouc, elle revint et reprit une masturbation énergique qui me donna une nouvelle vigueur.

– C’est Ninah qui te procure cette force ?

– Je suppose Lysa, depuis longtemps je suis dopé comme un athlète pour courir le marathon !

– Je vais donc en profiter ce soir ! embrasse-moi !

Lysa était indomptable, je me pris à penser que si Amina était la digne fille de sa mère, dans une vingtaine d’années, j’aurai toujours des nuits torrides ! Son corps était brillant de transpiration. Dans la lumière des lampes d’appoint cette image de ses seins où perlaient les gouttes de sueur me donna une envie de lécher chaque goutte comme la rosée du matin ! Lysa gémit de plus belle au contact de ma langue gourmande. Je la couchai dans le divan et descendis avec ma bouche sur son ventre plat, où ses muscles bandaient comme une athlète puis vers son entrejambe rasé. Au toucher de ma langue écartant ses lèvres intimes elle gémit et m’encouragea à continuer mon exploration.

– Pierre, tourne-toi pour que je puisse sucer ta verge, je veux que tu éjacules dans ma bouche pendant que tu me feras jouir !

Je fis comme demandé et pendant que je bus son nectar à la saveur de noix de coco, elle prit ma verge profondément en bouche et monta et descendit en rythme sur mon gland. J’eus même l’impression que de temps à autre elle mordilla le bout de mon gland provoquant la montée de ma sève.

Je ne pus continuer à la caresser avec ma langue et je tentai de l’avertir de mon éjaculation imminente. Je n’y parvins pas ! Je sentis mon sexe libérant des jets puissants de sperme que Lysa avala sans gaspiller. J’eus un éblouissement qui m’empêcha pendant quelques instants de reprendre le cunni, puis lorsqu’elle reprit sa caresse buccale, je pus enfin lui donner la jouissance profonde.

– Maman ! Pierre ! vous êtes vraiment des bêtes de sexe. J’ai à peine le temps de me reposer un peu et je vous retrouve imbriqués l’un dans l’autre rompant votre promesse de ne plus avoir de relation !

– Pardon ma fille ! Ton homme est redescendu de ta chambre avec un bâton dressé entre ses jambes. Sans vouloir jouer sur les mots, je ne l’ai pas attiré dans mon lit ! Tu aurais dû le calmer séance tenante ! Je n’ai fait que le décharger et prendre mon plaisir en même temps ! Viens, je vais te calmer avec ma bouche !

### Amina ###

Je m’étais endormie dans les bras de Pierre à la fin du repas, je devais avoir bu plus que de raison et je me réveillai dans mon lit, nue et seule ! J’entendis des gémissements provenant d’en bas et je descendis me couvrant de mon drap. Arrivée dans la pièce de séjour, je vis avec horreur ma mère et mon amant nus dans le divan, se prodiguant des caresses buccales intenses.

Maman ! Pierre ! vous êtes vraiment des bêtes de sexe. J’ai à peine le temps de me reposer un peu et je vous retrouve imbriqués l’un dans l’autre rompant votre promesse de ne plus avoir de relation !

Pardon ma fille ! Ton homme est redescendu de ta chambre avec un bâton dressé entre ses jambes. Tu aurais dû le calmer séance tenante ! Je n’ai fait que le décharger et prendre mon plaisir en même temps ! Viens, je vais te calmer avec ma bouche !

– Ce n’est pas croyable ! dis-je en poussant Pierre pour le désunir de ma mère lubrique.

– Pierre nous sommes venus ici pour parler de mon mariage ! Comment est-ce possible ? Je vous retrouve comme des animaux en pleine copulation ! Et maintenant ma propre mère me reproche de te laisser courir avec une érection à laquelle elle n’a pas pu s’empêcher de profiter.

– Viens ma fille, viens profiter de nos mains et de nos langues ! viens partager notre plaisir !

– Oui, je n’ai pas le choix, vous voir ainsi a réveillé mon désir, mais dès demain je demanderai à Ninah de prescrire un calmant à Pierre ! Tu seras privé de stimulant jusqu’à notre mariage !

Pierre ne dit rien mais me prit par les hanches et me coucha à côté de ma mère qui caressa mes seins pendant que la langue de Pierre fouilla mon intimité. Je me laissai faire et très rapidement mon plaisir gonfla comme la crue d’une rivière après une pluie et je criai ma jouissance sans retenue.

Pierre me regarda avec des yeux pleins de tendresse et je ne pus rester insensible et je lui pardonnai dans la minute de mon retour.

– Je serai magnanime en mettant cet écart sur la boisson, mais toi maman, tu as intérêt à produire la plus belle robe que Kinshasa aura vue depuis des lustres !

– Je te le promets, ne sois pas fâchée contre ton mari, c’est moi qui l’ai provoqué ! Je me suis déshabillée devant lui et je l’ai forcé à copuler !

– Maman, pourquoi ? Jaspar ne te donne pas satisfaction, dois-je demander à Ninah d’augmenter la dose ?

– Non Amina, Jaspar me donne une certaine satisfaction mais il manque d’imagination et de variété. Tu seras heureuse avec ton mari ! Lui au moins, sait donner de la jouissance. Il m’a toujours fait grimper au plaisir supérieur, sans que je le demande ! Et puis, je ne te vole pas ton homme, je ne fais que te l’emprunter quelques fois pour calmer mes pulsions. Je ne suis pas une voleuse de mari ! Pardonne-moi, je ne veux pas briser ta relation, mais sache que ton homme a des qualités, il te satisfait de concert avec Ninah dans une relation régulière, moi je ne demande pas une relation suivie. Juste de temps en temps, le reste du temps je me contenterai de Jaspar, sache quand même Amina, que ton père, Dieu ait son âme m’honorait tous les jours, parfois matin et soir ! Je suis certaine que le jour de sa mort, il est parti au bureau joyeux se souvenant de notre dernière étreinte.

– Oui, je comprends dis-je, papa était un homme merveilleux et Pierre peut rivaliser sans problème avec lui !

NDA : La suite au prochain numéro !

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